La lumière du matin, la lumière du soir

Depuis plus de deux ans, je travaille à Bruxelles et prends le train 4* semaine. Ces trajets m’ennuient et une manière de les rendre utile est, pour moi, d’embarquer mon Fuji xt10 et de prendre quelques images, que je publie souvent en story sur Instagram, parfois en post.

Le tout sans retouche donc, histoire de se forcer à travailler correctement à la prise de vue 🙂

Ces lumières, surtout en cette saison, me passionnent ! J’adore prendre quelques minutes pour les observer, puis pour les figer sur l’appareil !

Celle-ci a été prise un matin en gare de Mons.

la précédente et la suivante sur le pont au dessus du ring à Mons

Et cette au travers d’une vitre dans le train , du côté de Soignies, si j’ai bonne mémoire, un matin d’octobre !

N’hésitez pas à me rejoindre sur Instagram pour voir ces images en story ! Https://Instagram.com/sebienmoi

Souvenirs de Bretagne

Cet été, je suis parti en Bretagne. J’avais uniquement un boîtier et un 35mm, pas envie de voyager chargé en vacances et envie de renforcer mon coup d’œil avec cette focale que j’affectionne déjà beaucoup.

Quelques clichés souvenirs de cette semaine :

Coucher de soleil sur la plage, mes photos sont plates, et je cherche un avant plan . Je trouves ces petites fleurs et hop cette petite fille vient décorer l’arrière plan !

Les toitures caractéristiques de la région.

le ciel était toujours bien rempli de jolis nuages, ici au port de Perros-Guirrec.

Et un détail pour terminer le séjour :

2019, une année différente ! 

La photographie occupe mes weekends, des soirs en semaine, et mon esprit très souvent depuis le début de ma vie professionnelle.

Je viens de vivre une saison de mariage intense, pleine d’images & d’émotions, avec des couples adorables mais la fatigue est là, de plus en plus forte chaque année malgré que j’ai déjà choisi de réduire le nombre de reportages de mariages que je réalise annuellement.

J’ai pu m’éclater sur chaque mariage , saisir un maximum d’instants magiques , jusqu’au dernier mariage du 07 octobre lors duquel la lumière était magnifique et les deux amoureux juste parfaits !

Depuis mes débuts , j’ai pu rencontrer un tas de photographes de mariages géniaux , les mêmes que ceux que j’observais avant et des nouveaux , qui maintenant sont des gens avec qui je peux rire autour d’une bonne bière.

J’ai aussi pu voir plusieurs amis ou connaissances lancer leur business dans la photographie, et les voir progresser , s’amuser.  Je pense à Santina, Chloé, David , Jean-Michel , Thomas , sans doute d’autres, et tout récemment Jeremy !

J’ai, par ailleurs et sans prétention, une vie professionnelle bien remplie et cette année , je ressens le besoin de m’offrir une pause.  J’ai aussi consacré beaucoup de week-ends à cette activité , en m’oubliant un peu dans toute cette histoire.  J’ai envie de pouvoir vivre plusieurs week-end d’été de suite sans devoir me soucier de retouches photo ou de clients à livrer; sans devoir décliner des moments en famille parce que je n’ai pas un week-end de libre sous 4 semaines , sans être pressé d’aller dormir le vendredi parce que le samedi sera une journée de 15h de travail.

En 2019, je ne ferai qu’un seul mariage, en juin, pour lequel je me suis déjà engagé et qui s’annonce déjà magnifique et plein de douceur !

Deux amis photographes, Marie et David ont accepté que je leur transmette les demandes que des clients potentiels me feront cette année. Ils vous offriront un service de qualité, dans lequel le client est au centre de leurs préoccupations, point bateau mais très important à mes yeux.

Pour ma part, je ne vais évidemment pas arrêter la photographie , qui reste une passion et une manière de m’exprimer. Je vais juste me consacrer à photographier d’autres moments , plus personnels , des proches , des instants quotidiens , des amis , des lumières.

 

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Sortir les yeux du train ! #sncb #train #photography #morning #sun #soignies #photographer #picoftheday #fuji #fujifilm

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J’adore sortir avec mon appareil et tirer le portrait d’un ami autour d’une bière ; saisir une lumière matinale incroyable ou juste promener mon appareil une journée, en ayant l’option de ne pas être inspiré par quoi que ce soit.

Je pense aussi insuffler un nouveau dynamisme dans le groupe « sorties photo mons » pour renforcer les éléments de partage entre passionnés et professionnels de l’image.

Je reprendrai la réflexion sur mon positionnement dans le monde de la photographie l’an prochain , à la même période , afin de vivre 12 mois de repos.

Vous pourrez suivre mes aventures de près sur Instagram, et d’un peu moins près sur ma page Facebook.

Merci pour tous vos feed-backs cette année , vos likes, vos commentaires , les moments partagés.

Au plaisir de revivre de formidables aventures photographiques avec les passionnés d’entre vous ,

Sébastien

[Mariage] – Le beau mariage d’Elise & Jérémy et de l’importance d’avoir un second shooter !

Je connais Jérémy depuis 2013 pour avoir travaillé avec lui au sein de la même équipe dans la société EASI, basée à Nivelles. Lorsqu’il m’a annoncé son mariage, j’ai été impatient de pouvoir réaliser les photos de celui-ci. Travaillant dans le graphisme et photographe à ses heures perdues, j’étais persuadé que j’allais pouvoir m’exprimer entièrement lors de ce mariage.

Je prendrais sans doute le temps un jour de vous parler en détails du matériel qui m’accompagne lors d’un mariage mais à ce stade :

Je vous présente ici une courte sélection des images remises à mes amis, je me tiens à votre disposition pour vous partager davantage d’images, à la demande.

Tout à commencé de bonne heure dans le Brabant Wallon avec une robe suspendue devant une fenêtre

Photo par : http://facebook.com/seb.santarelli

Mes fabuleux clients nous avaient préparé un lunch à emporter dans la voiture ! Charmante attention !

Photo par : http://facebook.com/seb.santarelli
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Ensuite, séance maquillage avec une maquilleuse pro, qui avait amené son miroir avec lampe, sujet éclairé au top !

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J’adore observer les mains lors des journées de mariage, elles sont assez révélatrices du ressenti des deux amoureux, et ce à tout moment. Utile pour une image ou l’autre, mais aussi simplement pour capter encore d’avantage l’état d’esprit dans lequel sont mes sujets.

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Ensuite, on a filé chez Jérémy, pour quelques photos de ses préparatifs (je vous passe la photo de son boxer à macarons colorés, cela reste dans sa sphère intime), et vous partage une petite photo de famille toute classique, dans cette pièce pleine de lumière.

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Ensuite, direction le Chateau de la Hulpe pour quelques photos du couple et des familles. Elise attend son prince dans l’allée.

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Comme vous le voyez sur la prochaine photo, le temps n’était pas au beau fixe (pluie fine) mais nous avons pu réaliser ces images sereinement, entre-autre grâce aux parapluies prévus en masse !

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Je vous ai déjà parlé de ce que j’aimais saisir comme moment et l’importance que j’accorde à des images authentiques et vécues, jusque pendant la séance de couple et c’est encore ce que j’ai recherché cette fois, en saisissant par exemple ce sourire :

Photo par : http://facebook.com/seb.santarelli

Ou ce moment câlin quand je leur demande de regarder vers l’étang pour jouer avec les couleurs déjà automnales en ce début octobre.

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Parfois, quelques images plus classiques pour la postérité.

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Ensuite, direction l’église, qui ressemblait à tout sauf à une église classique telle que l’on pourrait la connaître dans ces petits villages. Les mariés ont une position centrale, face au célébrant et l’assistance prend place tout autour d’eux, dans une ambiance très lumineuse !

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Dès l’arrivée dans l’église, je sens que l’émotion va être présente. et je ne me trompe pas, dès l’entrée d’Elise, je suis servi et cela continuera à dose constante jusqu’à la fin de la célébration.

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« Vous pouvez embrasser la mariée… »

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Comme d’habitude, je reste attentifs aux regards, juste après les baisers, qui sont parfois tendres, parfois protecteurs, mais très souvent plein de sentiments !

Photo par : http://facebook.com/seb.santarelli

A la fin de la célébration, beaucoup de photographes que j’ai pu observer au travail quittent l’église en premier afin d’avoir une bonne place pour la sortie des mariés. Je dis STOP ! Vous aurez de toute facon une bonne place, si vous sortez juste avant le couple et que vous reculez dans les gens, qui s’écarteront avec bienveillance. Si vous y allez trop tôt, vous risquez :

  • de rater ces moments assez intenses au coeur de l’église
  • que quelqu’un vous passe devant à la sortie des mariés puisqu’il aura déjà oublié votre présence.

Photo par : http://facebook.com/seb.santarelli

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Comme annoncé, je sors juste avant les mariés, en reculant et hop hop hop c’est dans la boîte.

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Ensuite, nous nous rendons à la salle pour les photos de groupes. Classiques.

Photo par : http://facebook.com/seb.santarelli

Et moins classiques.

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La déco de la salle est soignée, avec entre-autre des impressions type Polaroïd qui attirent mon oeil de passionné.

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Les discours toujours suivis de belles embrassades.

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Le gâteau pendant lequel j’utilise systématiquement la lumière des feux de Bengale pour éclairer mes sujets.

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Pour suivre, quelques diaporama sur la jeunesse de nos amoureux.

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Le moment également de replonger sur les mains pour un détail, avec alliance.

Photo par : http://facebook.com/seb.santarelli

L’ouveture du Bal, c’est à ce moment que j’aime varier les lumières en utilisant :

Photo par : http://facebook.com/seb.santarelli

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En mariage qui se respecte, je suis parti peu après « Les sardines » de Patrick Sébastien !

Photo par : http://facebook.com/seb.santarelli

En complément de la journée, Jean-Michel Renoirt m’a accompagné afin que je puisse lui partager encore davantage ma manière de travailler et de lui permettre de s’exercer à ce qui constituera une petite surprise pour Elise et Jérémy, à retrouver en fin d’article !

Disposer d’un second shooter m’a permis de voir apparaître quelques images bien complémentaires des miennes, que ce soit par le cadrage différent lors de moments clés ;

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Le focus et angle différent

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Des images très « moment volé’

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un focus sur les mains avec une chair de poule d’émotion, qui complète encore davantage à merveille la série. 
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Un autre angle sur un moment sympa :

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Et enfin, une série d’image argentiques en noir et blanc que Jean-Michel a développée lui même dans son labo personnel, et dont il a fait cadeau aux mariés !

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Merci à mes mariés pour leur confiance et à Jean-Michel pour la compagnie et toute l’attention prêtée à mes conseils !

J’ai été très heureux de pouvoir réaliser ce reportage et de pouvoir partager ma photographie avec un second shooter, et avec vous aujourd’hui au travers de cet article !

Tutoriel – Gagner du temps en utilisant un contrôleur MIDI pour post-traiter ses photos !

Je vous l’ai déjà expliqué plusieurs fois, un de mes objectifs photographiques permanent est de minimiser mon temps de post-traitement, par rapport à celui de la prise de vue.
La raison principale de ceci est que je prends beaucoup plus de plaisir à prendre des photos, qu’à rester tout seul sur mon ordinateur !
Dans ce but, j’ai déjà :

  • Choisi de me tourner vers du matériel Fuji, qui offre des simulations de film proches de ce que recherche comme rendu et donc l’EVF me permet de vérifier en live le rendu de mes images.
  • Choisi de m’équiper en SSD pour le disque dur, afin de minimiser le temps de chargement des images sur l’ordinateur.
  • Pris le pari de m’approcher un maximum du rendu final de mes images, lors de la prise de vue
  • Mis en place quelques presets Lightroom efficaces.
  • Revu mon flux de tri & post-traitement

Une amélioration possible qui avait déjà attiré mon attention il y a quelques années est le fait d’utiliser autre chose qu’une souris et un clavier pour naviguer dans les nombreuses options de traitement qu’offre Lightroom : un contrôleur MIDI (genre une table de mixage pour PC).

Récemment, nous avons assisté à la sortie de Loupedeck

Source : Loupedeck.com
Source : Loupedeck.com

mais sans vouloir paraître radin, 369 euros pour quelques contrôleurs sur une plaque noire, cela fait un peu cher à mes yeux.

J’ai donc posé la question à mon réseau Facebook et Marco m’a répondu qu’il utilisait un contrôleur midi KORG pour cela, et que c’était vachement moins cher tout en lui permettant de gagner un temps fou. Cela confirmait mon intuition sur les deux plans, j’ai choisi de passer à l’action !

  • J’ai commandé le Korg KOH Nanokontrol2-WH Surface de contrôle Blanc sur Amazon pour 42 euros en blanc, en plus ce sera davantage assorti à mon bureau que le noir.
  • J’ai téléchargé MIDI2LR
  • J’ai attendu 1 jour ouvrable (contre 5 à 7 pour l’envoi chez Loupedeck soit dit en passant).
  • J’ai reçu cette petite boîte :

    La boîte du KORG NanoKontrol 2
    La boîte du KORG NanoKontrol 2
  • J’ai branché le contrôleur sur l’ordinateur et ai installé le programme.

Le logiciel MIDI2LR est super simple pour la configuration. Il suffit de bouger un bouton du contrôleur pour ensuite lui affecter une fonction.
J’ai laissé les fonctions de Crop et d’ajustement des couleurs pour le clavier et la souris (mis à part la balance des blancs), mais tout le reste fait partie de la configuration.

Capture d’écran 2017-08-04 à 16.21.43

Si vous êtes fainéant, je vous propose même de télécharger ce petit fichier que vous pourrez importer dans MIDI2LR via le bouton Load pour partir d’une configuration de base : la mienne. Notons que j’utilise du Fuji, je fais référence au preset Monochrome dans ma config.
Je vous la donne au travers d’un partage Dropbox, qui vous permettra de disposer de la dernière version, si je la modifie.
Elle n’est sans doute pas encore optimale, elle dépend de mes habitudes de traitement, mais l’avantage de cette solution, c’est que vous pourrez toujours reconfigurer quelques boutons en fonction de vos habitudes de travail mais comme cela, après l’import de mon fichier, vous pouvez directement jouer avec votre nouvelle acquisition ;-).

Pour plus de facilité tant que ce n’est pas devenu un automatisme, j’ai collé quelques petites étiquettes pour faire références aux boutons couverts par les différentes touches et les multiples contrôleurs. Ce n’est pas très sexy mais ça ne durera pas.

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Comme vous pouvez le voir sur cette petite vidéo, c’est assez précis et super réactif, fini de promener la souris sur l’écran pendant des kilomètres pour retoucher un mariage !

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Dans les prochaines semaines, je pourrai déjà confronter mon point de vue à celui de mon ami et admin de I shoot for free , Didier Toussaint qui a déjà craqué pour cette solution également.

En une phrase, j’approuve cette petite installation, qui me fera gagner du temps, pour 42 euros de matériel et 45 min de configuration investis !

Si vous avez craqué : le lien vers le matériel au dernier prix Amazon :

The World of Steve Mc Curry – Mon avis sur l’expo !

Cette année, nous avons la chance d’accueillir à Bruxelles l’exposition de Steve Mc Curry, « The World of Steve Mc Curry ».

Si vous ne voyez pas de qui je veux parler à cette ligne, regarder cette photo, plonger dans les yeux de cette jeune femme et vous vous direz « ha oui, cette photo ! »:

Photo par : http://facebook.com/seb.santarelli

 

J’ai eu l’occasion d’aller la visiter avec mes amis des sorties photos Mons, une bonne dizaine de passionnés qui ont pris la route pour rejoindre la capitale, en ce beau dimanche.

On article va s’articuler en 3 parties, pour vous donner mon humble avis sur l’expo, le travail et ce que j’en retire. Les photos que j’ai prises sur place n’ont pas vocation à reproduire les oeuvres, mais bien à vous montrer comment elles sont disposées, pour vous donner envie d’aller les voir !

L’expo

Dès l’entrée, on est plongé dans une multitude de photos (il y en a 200 exposées), avec la sensation d’être un peu oppressé par toutes ces images dispersées en haut, en bas, devant soi, derrière soi. A quelques exceptions près, les images sont exposées sans ordre particulier, laissant le visiteur déambuler dans la vie de Steve Mc Curry. Je pense que la sensation recherchée par la scénographie est clairement de nous montrer la multitude d’images et la constance du travail de l’artiste au travers des époques.

Photo par : http://facebook.com/seb.santarelli

Photo par : http://facebook.com/seb.santarelli

Photo par : http://facebook.com/seb.santarelli

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J’ai particulièrement apprécié ce reportage de guerre, qui paraît s’être déroulé hier, alors qu’il date d’il y a environ 40 ans…

Photo par : http://facebook.com/seb.santarelli
A l’entrée, on reçoit un audio guide pour obtenir un commentaire sur 50 images de l’expo. Là, j’ai fait l’erreur de le demander en Français, le mec lit en articulant chaque syllabe comme à un cours de diction, c’est un peu pénible. A refaire, je prends la version originale, par l’artiste lui-même.

D’un point de vue technique, ce téléphone portable des années 90 est un peu désuet et moche mais ça a le mérite de fonctionner.

The World of Steve Mc Curry

J’ai déjà visité d’autres musées dans lesquels l’audioguide se déclenchait automatiquement (Bluetooth) au passage devant une oeuvre, c’était pas mal (sur l’audioguide ou sur une application mobile, soit dit en passant).

Le travail

Même si les images finales sont esthétiques, je ne reste pas fan du travail de Steve Mc Curry en lui-même. Les images sont retravaillées sur certains détails (comme les yeux qui sont systématiquement brillants et mis en valeur), ce qui diffère pas mal de ma manière de voir la photographie, d’autant plus quand les images sont publiées par des magazines, je trouve que le côté « reflet d’une réalité » prend alors,  d’autant plus de sens.
Notons que ce travail est assumé par l’artiste puisqu’on peut en voir quelques détails dans une des vidéos jouxtant l’exposition des photos. Il n’est reste pas moins que le travail est abouti , constant, les images bien construites et que l’on a sans doute beaucoup à apprendre de ce Monsieur. La constance du travail au travers des lieux et des années est terriblement impressionnante.

Ce que j’en retire

  • L’importance de la composition, du « Less is More », l’idée de simplifier son image en minimisant les élément que l’on y place, pour en simplifier la lecture et obtenir une image plus impactante.
  • L’importance du moment de la journée pour photographier une scène. Plusieurs fois dans le commentaire audio, Steve Mc Curry précise qu’il est venu prendre plusieurs fois la même image, à des moments différents pour obtenir l’image désirée. Depuis le début de cette année, j’ai mon appareil avec moi chaque matin et chaque soir pour les trajets vers le boulot, j’ai déjà pu observer toute l’importance de choisir son moment, sa lumière.
  • La sensation que ce gars à le sentiment d’une vie accomplie, d’avoir figé ce qui l’entourait toute sa vie, ce qui le porte dans un bonheur apparent que l’on peut percevoir au travers des vidéos dans lesquelles on le voit s’exprimer.

Et bien sûr, un bon moment avec mes amis photographes :

Photo par : http://facebook.com/seb.santarelli

Photo par : http://facebook.com/seb.santarelli

Photo par : http://facebook.com/seb.santarelli
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Pas besoin d’être photographe pour apprécier cette exposition, je vous la conseille à tous, c’est un plaisir pour les yeux et vous pourrez terminer la journée dans 3 de mes lieux préférés à Bruxelles :
– Le Cirio pour boire un verre dans une ambiance bruxelloise
Corica pour acheter du café authentique
Dandoy pour leurs biscuits et leurs petits coeurs en massepain cuit !

 

Toutes les infos pratiques de l’expo : https://tempora-expo.be/the-world-of-steve-mccurry/ 

De vrais portraits lors de la séance photo de votre mariage

  • expliquer aux futurs mariés avec qui je vais travailler le type d’image que je vais réaliser
  • expliquer aux photographes qui me suivent comment je réalise ces images

Voici les deux objectifs de cet article. 


Dans les clichés de la photo de mariage, il y a ces photos bien classiques, avec :

  • la tête des deux mariés dans un cadre
  • Une bouteille de mousseux que l’on débouche en saisissant l’instant ou la mousse jailli vers les verres gravés de petits coeurs
  • Des photos bien posées avec un sourire de communiant, face à l’objectif .

Personnellement, ce n’est pas du tout ce que je recherche aujourd’hui. Je respecte tout à fait les gens qui réalisent ou aiment ces images, mais ce n’est pas ma tasse de thé pour l’année à venir. Je préfère la même chose que ce que je fais lors des séances photos avec une personne : me concentrer sur les gens, partir d’eux et saisir leur image au sein de l’environnement qui nous est offert.

J’adore cette phrase :

“Photography is about capturing souls, not smiles.”
Dragan Tapshanov

Je n’ai pas encore la prétention de photographier des âmes mais c’est davantage ce que je recherche, par rapport au sourire 🙂

En terme de technique, il n’y a pas de secret, si ce n’est s’adapter à l’image que l’on doit prendre et réagir vite (pour ne pas louper l’instant) et de manière sereine (un mec qui maîtrise rassurera davantage son/ses modèle(s) qu’un photographe du dimanche qui tremble sur l’appareil à la première image sous-exposée qu’il réalise).

Photo par : http://facebook.com/seb.santarelli
Séance photo sous la pluie avec Vanessa Rahal, photographe montoise. Photo réalisée à Mons. C’est la première image de la série, je la vois comme quelqu’un de fort, sûre d’elle , qui fait du très bon travail : je trouve un endroit décoré de lumière à l’arrière-plan, je me place sous la ligne de son regard, je la centre et Clic !
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Séance photo avec Kim au Mont-Panisel à Mons, fin de ses études, je la sais en grand questionnement sur le début de sa vie pro, je le sens dans les images et lui  demande de souffler un peu (=pour qu’elle évacue son stress et revienne à la sérénité). Elle ferme les yeux et ressent le vent sur elle, je me rends compte que c’est l’image que je veux et Clic ! (image imparfaite, la ligne d’horizon est inclinée, j’aurai pu donner plus d’air au sujet dans le cadre, mais j’aime beaucoup cet instant).

 

Pour les portraits de mariage, mon but est de photographier la douceur, l’amour, le lien qui unit les personnes, au delà des tenues et de leur présence ce jour là dans l’endroit qu’on aura choisi ensemble.

J’adore laisser les mariés se regarder, se parler, en me tenant à quelques mettre et en les laissant vivre. Ils vivent un beau moment, ils sont dans un des rares moments à deux ce jour-là et me fais donc aussi discret que possible. (ce n’est pas pour leur faire plaisir, c’est surtout pour capter mes vraies images :-))) )

Je dois rarement demander aux couples de s’embrasser. Ils se sentent à deux, s’aiment, nous sommes le jour de leur mariage, il ne faut normalement pas se forcer pour que ce type de moment tendre arrive quand on leur a demandé de se tenir face à face et que l’on a « disparu ».

Photo par : http://facebook.com/seb.santarelli
Séance photo avec Raphaëlle et Clément, au Château de la Rocq dans le Brabant wallon.
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Abbaye de Nizelles en hiver.

Pour l’image suivante, mon appareil photo est posé par terre et les mariés m’ont déjà oublié, ils se regardent et ont déjà la photo avec ce vieux petit mur dont ils m’avaient parlé avant le jour-J.

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Photo réalisée dans la région de Bruxelles.

J’adore accentuer encore le fait que les mariés sont à deux, isolés et non en interaction avec moi, leur photographe, en incluant un élément à l’avant plan, qui donnera une touche de couleur et deviendra flou vu sa distance avec le couple, cela rend encore plus l’impression de distance, de discrétion, de naturel.

Photo par : http://facebook.com/seb.santarelli
Photo réalisée dans la région de Tournai.

Parfois, la magie opère toute seule, nous sommes à Charleroi dans un parc, à l’entrée avec une vasque de fleurs mauves devant moi et mes mariés du jour sont déjà en train de respirer le bonheur, face à face, à 4m de moi !

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Quand je souhaite une image avec un regard de face des mariés, j’ai l’habitude de leur demande de se regarder, je les laisse discuter puis le demande d’un ordre clair et précis de regarder vers mon objectif et clic ! L’important pour moi est de saisir le premier regard, celui qui brille et qui est un vrai regard direct.

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Photo par : http://facebook.com/seb.santarelli

Evidemment il m’arrive aussi de prendre une photo pour la cheminée des parents (comme j’ai l’habitude de le dire aux couples avec qui je travaille). C’est à dire une image qui soit un peu plus intemporelle, moins liées à cette chasse aux instants naturels qui fait la photographie d’aujourd’hui et qui  pourra se retrouver sur la cheminée pendant des dizaines d’années

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J’espère que ces quelques mots vous auront éclairé sur les photos de couple pendant les reportages de mariage et je reste évidemment à votre disposition en commentaire ou par tout autre moyen de communication pour en discuter avec vous 😉

Liens:

L’auteur de cette belle phrase : http://www.tapshanov.com/ 

Saisir l’instant, ma vision de la photo reportage

Mon portfolio

 

Se marier en hiver – Les photos de mariage

Se marier en hiver, c’était le choix de Nico et Jenn,  et j’ai eu l’honneur de réaliser leur reportage photo.

Je les ai retrouvés à la maison communale de Waterloo, pour mon premier mariage de 2016 ! Lumière d’hiver, je devais être le seul à espérer de la neige pour quelques heures plus tard, afin d’avoir quelques photos de couple sur fond blanc 😉

Parenthèse matériel pour les photos-geeks d’entre-vous : 
Fuji X-T10
Fuji X-T1
Fuji X-PRO 1
Focales fixes uniquement

Je vous présente ici quelques unes des photos du reportage, en omettant volontairement une partie de celles-ci, n’hésitez pas à me contacter si vous souhaitez découvrir un reportage complet lors d’un rendez-vous.

Photo par : http://facebook.com/seb.santarelli
Bouquet de mariage – Hiver

Les premiers moments avec les témoins et la famille sont toujours des moments chargés d’émotions, surtout quand les mariés résident à l’étranger et qu’ils ont donc peu d’occasion de voir leurs proches.

Photo par : http://facebook.com/seb.santarelli
Mariage en hiver
Photo par : http://facebook.com/seb.santarelli
Mariage en hiver

Ne s’étant pas vus au domicile de la mariée, nos amoureux se se jetés dans les bras l’un de l’autre, à la vue de leurs amis ! Un très beau moment !

Photo par : http://facebook.com/seb.santarelli
Mariage en hiver

C’est typiquement le genre de moment pendant lequel j’aime me mêler à la foule, pour encadrer mon sujet et voir la scène comme un invité à la noce.

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Cérémonie de mariage – Waterloo

J’aime me concentrer sur les mains de mes sujets, elles sont souvent révélatrices du moment et du ressenti.

Photo par : http://facebook.com/seb.santarelli
Les mains
Photo par : http://facebook.com/seb.santarelli
Mariage à Waterloo

Ce mariage a également été pour moi l’occasion de tester des images à 360° comme celle ci, qui vous permet de vous plonger dans l’ambiance du moment :

Post from Sebastien. – Spherical Image – Mariage Nico Jenn

Photo par : http://facebook.com/seb.santarelli

Photo par : http://facebook.com/seb.santarelli
Echange des alliances – mariage à Waterloo
Photo par : http://facebook.com/seb.santarelli
Le baiser – mariage à Waterloo

Le baiser est un immanquable de la photo de mariage mais, ceux qui me suivent le savent, le moment « juste après » est encore plus savoureux. C’est souvent le genre de moment que l’on oublie en tant que photographe, lors de ses premiers reportages, laissant tomber la pression de l’immanquable photo que l’on vient de réaliser.

Photo par : http://facebook.com/seb.santarelli
« Juste après »

Et, c’est le moment ou je reviens sur ce que je vous disais il y a quelques lignes, les mains sont souvent révélatrices de l’émotion du moment.

Photo par : http://facebook.com/seb.santarelli
Les mains
Photo par : http://facebook.com/seb.santarelli
Photo de couple sous la neige
Photo par : http://facebook.com/seb.santarelli
Photo de couple en hiver

Photo par : http://facebook.com/seb.santarelli

Pour la suite de la journée, nous avons réalisé les photos de groupe, un photobooth super fun et toujours des images en mode reportage mais je choisis de revenir sur une image pour clôturer ce partage :

Photo par : http://facebook.com/seb.santarelli
Les mains

Merci à Jenn et Nico pour leur confiance et leurs commentaires suite à la réception de mes images. Je leur souhaite plein de bonheur dans leurs nouveaux projets !

Si tu es photographe, n’hésite pas à partager ton feedback en commentaire ;
Si tu projettes de te marier prochainement, n’hésite pas à me contacter ;
Si tu aimes ces images et cet article, n’oublie pas de l’indiquer sur les réseaux sociaux !

Merci 😉

Le GAS et le jeu de « Qui a la plus grosse ? « .

Beaucoup de gens (amis, connaissance, collègue) me demandent ce qu’ils doivent acheter comme nouvel appareil photo (parce que tu vois Seb, mon appareil il est vieux et il fait de mauvaises photos). Je vais tenter de les éclairer au travers de cet article. 
A l’intérieur de moi, une petite voix répond systématiquement : « Ce n’est peut-être pas l’appareil qui fait de mauvaises photos ? «  mais histoire de ne pas perdre des amis ou des clients potentiels, j’émets le même avis de manière plus nuancée.

Quand vous avez un boîtier reflex  ou hybride et quelques bonnes optiques (= à mon sens au moins une focale fixe, type Canon 50mm 1.8), je pense que techniquement, vous avez le nécessaire (sauf si vous voulez faire des photos d’oiseaux à 250 mètres ou bien des portraits à la lumière de la lune mais je parle d’une utilisation classique, dans le cadre familial). Ensuite, il faut se former et pratiquer.

L’analogie est simpliste mais si je ne prends aucun cours de conduite automobile sur circuit, il m’est peu utile d’investir dans la dernière voiture de course à la mode, si ce n’est pour son apparence.

Santarelli (2 sur 7)

En photo, c’est la même chose. Les boîtiers disponibles même en entrée de gamme offrent des performances tout à fait acceptables, si vous les exploiter à fond !

Par exemple, j’avais fait des photos de tennis avec un Canon 1000D il y a quelques années

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Canon 1000D

J’ai fait des portraits avec un Fuji X30

Maude au X30
Maude au X30

ou un x-M1, qui sont respectivement un compact et un boitier entrée de gamme.

Chloé au X-M1
Chloé au X-M1

Dans le cadre des sorties photos que l’on organise à Mons avec quelques amis, je pense organiser un atelier lors duquel on aura à disposition un parc de vieux appareils numérique de qualité médiocre, pour réaliser des photos sur un thème déterminé (tremblez jeunes gens :-)))) )

Parmi les photographes pros,  les discussions tournent malheureusement trop souvent autour de « Tu as vu le dernier boitier de XXXX, et ses 234 images/secondes ? « , « Seb, tu fais quoi avec un X-PRO1, ce boitier qui a tant d’année et un AF aussi lent ? »

Ce phénomène devient, pour les gens contaminés,  le GAS – Gear Acquisition Syndrom. Le GAS c’est le fait de penser qu’en en achetant toujours plus, on va progresser.

Je suis clairement passé par cette phase, quand j’avais mon 50D grippé et un 70-200 monté autant que possible dessus, mais depuis, j’ai remis les choses en question et j’en viens même à me dire qu’au plus votre matériel est discret, banal et connu, au plus vous serez discret, au plus vous mettrez votre modèle à l’aise, ce qui correspond au style d’image que je veux créer.

Je reste un passionné qui aime travailler avec de bons outils mais utiliser l’existant à 100% fait maintenant partie de mes objectifs 🙂

 

Le mariage de mes amis

 

 

Le mariage de mes amis est toujours un moment délicat pour moi. Accepter de réaliser leurs photos est une responsabilité énorme (que j’accepte d’assumer) mais certains d’entre-eux ne veulent pas me voir travailler toute la journée de leur mariage, mais bien la partager avec eux, comme un simple invité.

En tant qu’invité, le mariage d’un proche reste un moment particulier, que je souhaite immortaliser à ma manière également, et je vais vous expliquer comment. J’ai utilisé deux mariages différents pour illustrer cet article.

Dans le sac

  • un boitier ( Le Fujifilm X-T10 est parfait pour ce genre d’utilisation, compact et qualité d’image irréprochable).
  • 35 mm 1.4 (Optique polyvalente, à grande ouverture).
  • Eventuellement une seconde optique, si j’ai en tête de faire qqch de particulier comme image (grand angle ou 56mm 1.2)

Mes rapports avec le photographe officiel

De part l’approche différente que j’ai des mariages de mes amis, je n’ai pas besoin d’être au coeur de l’action lors des moments phares. Je laisse cette place à l’officiel. Mon souhait est justement de varier les angles, de prendre plus de risque pour avoir une image différente des images classiques. Ca se passe donc souvent très bien le jour du mariage à leur côté. D’ailleurs je réalise mes images sans éclairage d’appoint, histoire de ne pas influencer leurs choix de lumière.
Ceux qui me connaissent savent que la concurrence me stimule, me donne envie de me dépasser et de faire des images au moins aussi belles que celles de l’officiel. Cette pression positive va m’aider à pousser ma créativité pour avoir une belle série d’images à offrir à mes amis.

Le jour J 

Je vais me mêler à l’assistance la plupart du temps , pour avoir mon regard d’invité sur le mariage, et pas forcément celui de photographe. Tout mon matériel rentre dans ma besace en cuir noir, qui me permet de rester un invité plus ou moins normal 🙂
N’ayant pas la pression du résultat, aucune obligation de remettre un reportage complet, je vais uniquement chasser les moments que je souhaite capter, comme par exemple ce regard :

Santarelli (9 sur 106)

C’est aussi l’occasion de prendre des angles que je prends difficilement quand j’ai la responsabilité du reportage. Sur cette image par exemple, j’ai choisi de me placer derrière Aurélie, en laissant le coté ouvert devant elle, pour illustrer son déplacement vers son futur mari. Lors d’un reportage dont j’ai la responsabilité, c’est difficile de prendre cette image, puisque j’ai la préférence pour le moment qui suivra (échange entre le papa et sa fille, puis avec son futur beau-fils), avec une courte focale.

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Moment que j’ai pu saisir du centre de l’allée centrale de l’église.
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L’allée centrale est un bon point de vue, depuis lequel on gène rarement le photographe officiel, puisqu’il est très rarement juste en face de moi. C’est aussi un angle de vue qui permet de contextualiser avec le choeur à l’arrière-plan et les invités de chaque côté.

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A la sortie, je les les places de choix aux photographes et caméraman, et me concentre sur le moment à saisir.

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Un petit cliché classique de temps en temps, pour ne pas perdre la main ;-))

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Pendant les discours, j’ai un avantage de taille sur les officiels : je connais les deux protagonistes et sens donc beaucoup plus facilement qu’à l’habitude quand l’émotion va arriver.

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Pendant la soirée, je travaille sans flash, cela permet souvent d’avoir des images différentes des autres, qui rendent bien la douceur du moment. En effet il y a le risque que l’image soit floue si la lumière est trop faible, mais c’est un risque à prendre.

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Pour moi, le mariage de mes amis, c’est aussi essayer de nouvelles choses, comme ici le fait de réaliser une dizaine de photos du mariage en Instax, en marge du Photo Booth que j’ai réalisé pour eux,  afin qu’ils puissent en profiter dès le lendemain matin.

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Le mariage de mes amis, c’est un bon moment à partager avec eux, en oubliant de faire des photos de certains moments, qui ne seront que des souvenirs dans nos esprits parfois embrumés en fin de soirée (ça aussi c’est une différence avec les reportages officiels 😉 ).
C’est être sur les photos de groupe, et ne pas devoir attendre que l’on aille chercher Tata Lizette qui est partie aux toilettes quand on devait faire la séance des photos de famille.
Enfin, le mariage de mes amis, c’est leur offrir quelques images de leur mariage, comme je les ai vues et vécues ce jour là, pour qu’il puissent compléter leurs souvenirs.