[Mariage] – Le beau mariage d’Elise & Jérémy et de l’importance d’avoir un second shooter !

Je connais Jérémy depuis 2013 pour avoir travaillé avec lui au sein de la même équipe dans la société EASI, basée à Nivelles. Lorsqu’il m’a annoncé son mariage, j’ai été impatient de pouvoir réaliser les photos de celui-ci. Travaillant dans le graphisme et photographe à ses heures perdues, j’étais persuadé que j’allais pouvoir m’exprimer entièrement lors de ce mariage.

Je prendrais sans doute le temps un jour de vous parler en détails du matériel qui m’accompagne lors d’un mariage mais à ce stade :

Je vous présente ici une courte sélection des images remises à mes amis, je me tiens à votre disposition pour vous partager davantage d’images, à la demande.

Tout à commencé de bonne heure dans le Brabant Wallon avec une robe suspendue devant une fenêtre

Photo par : http://facebook.com/seb.santarelli

Mes fabuleux clients nous avaient préparé un lunch à emporter dans la voiture ! Charmante attention !

Photo par : http://facebook.com/seb.santarelli
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Ensuite, séance maquillage avec une maquilleuse pro, qui avait amené son miroir avec lampe, sujet éclairé au top !

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J’adore observer les mains lors des journées de mariage, elles sont assez révélatrices du ressenti des deux amoureux, et ce à tout moment. Utile pour une image ou l’autre, mais aussi simplement pour capter encore d’avantage l’état d’esprit dans lequel sont mes sujets.

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Ensuite, on a filé chez Jérémy, pour quelques photos de ses préparatifs (je vous passe la photo de son boxer à macarons colorés, cela reste dans sa sphère intime), et vous partage une petite photo de famille toute classique, dans cette pièce pleine de lumière.

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Ensuite, direction le Chateau de la Hulpe pour quelques photos du couple et des familles. Elise attend son prince dans l’allée.

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Comme vous le voyez sur la prochaine photo, le temps n’était pas au beau fixe (pluie fine) mais nous avons pu réaliser ces images sereinement, entre-autre grâce aux parapluies prévus en masse !

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Je vous ai déjà parlé de ce que j’aimais saisir comme moment et l’importance que j’accorde à des images authentiques et vécues, jusque pendant la séance de couple et c’est encore ce que j’ai recherché cette fois, en saisissant par exemple ce sourire :

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Ou ce moment câlin quand je leur demande de regarder vers l’étang pour jouer avec les couleurs déjà automnales en ce début octobre.

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Parfois, quelques images plus classiques pour la postérité.

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Ensuite, direction l’église, qui ressemblait à tout sauf à une église classique telle que l’on pourrait la connaître dans ces petits villages. Les mariés ont une position centrale, face au célébrant et l’assistance prend place tout autour d’eux, dans une ambiance très lumineuse !

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Dès l’arrivée dans l’église, je sens que l’émotion va être présente. et je ne me trompe pas, dès l’entrée d’Elise, je suis servi et cela continuera à dose constante jusqu’à la fin de la célébration.

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« Vous pouvez embrasser la mariée… »

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Comme d’habitude, je reste attentifs aux regards, juste après les baisers, qui sont parfois tendres, parfois protecteurs, mais très souvent plein de sentiments !

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A la fin de la célébration, beaucoup de photographes que j’ai pu observer au travail quittent l’église en premier afin d’avoir une bonne place pour la sortie des mariés. Je dis STOP ! Vous aurez de toute facon une bonne place, si vous sortez juste avant le couple et que vous reculez dans les gens, qui s’écarteront avec bienveillance. Si vous y allez trop tôt, vous risquez :

  • de rater ces moments assez intenses au coeur de l’église
  • que quelqu’un vous passe devant à la sortie des mariés puisqu’il aura déjà oublié votre présence.

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Comme annoncé, je sors juste avant les mariés, en reculant et hop hop hop c’est dans la boîte.

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Ensuite, nous nous rendons à la salle pour les photos de groupes. Classiques.

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Et moins classiques.

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La déco de la salle est soignée, avec entre-autre des impressions type Polaroïd qui attirent mon oeil de passionné.

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Les discours toujours suivis de belles embrassades.

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Le gâteau pendant lequel j’utilise systématiquement la lumière des feux de Bengale pour éclairer mes sujets.

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Pour suivre, quelques diaporama sur la jeunesse de nos amoureux.

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Le moment également de replonger sur les mains pour un détail, avec alliance.

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L’ouveture du Bal, c’est à ce moment que j’aime varier les lumières en utilisant :

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En mariage qui se respecte, je suis parti peu après « Les sardines » de Patrick Sébastien !

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En complément de la journée, Jean-Michel Renoirt m’a accompagné afin que je puisse lui partager encore davantage ma manière de travailler et de lui permettre de s’exercer à ce qui constituera une petite surprise pour Elise et Jérémy, à retrouver en fin d’article !

Disposer d’un second shooter m’a permis de voir apparaître quelques images bien complémentaires des miennes, que ce soit par le cadrage différent lors de moments clés ;

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Le focus et angle différent

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Des images très « moment volé’

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un focus sur les mains avec une chair de poule d’émotion, qui complète encore davantage à merveille la série. 
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Un autre angle sur un moment sympa :

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Et enfin, une série d’image argentiques en noir et blanc que Jean-Michel a développée lui même dans son labo personnel, et dont il a fait cadeau aux mariés !

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Merci à mes mariés pour leur confiance et à Jean-Michel pour la compagnie et toute l’attention prêtée à mes conseils !

J’ai été très heureux de pouvoir réaliser ce reportage et de pouvoir partager ma photographie avec un second shooter, et avec vous aujourd’hui au travers de cet article !

Le mariage de mes amis

 

 

Le mariage de mes amis est toujours un moment délicat pour moi. Accepter de réaliser leurs photos est une responsabilité énorme (que j’accepte d’assumer) mais certains d’entre-eux ne veulent pas me voir travailler toute la journée de leur mariage, mais bien la partager avec eux, comme un simple invité.

En tant qu’invité, le mariage d’un proche reste un moment particulier, que je souhaite immortaliser à ma manière également, et je vais vous expliquer comment. J’ai utilisé deux mariages différents pour illustrer cet article.

Dans le sac

  • un boitier ( Le Fujifilm X-T10 est parfait pour ce genre d’utilisation, compact et qualité d’image irréprochable).
  • 35 mm 1.4 (Optique polyvalente, à grande ouverture).
  • Eventuellement une seconde optique, si j’ai en tête de faire qqch de particulier comme image (grand angle ou 56mm 1.2)

Mes rapports avec le photographe officiel

De part l’approche différente que j’ai des mariages de mes amis, je n’ai pas besoin d’être au coeur de l’action lors des moments phares. Je laisse cette place à l’officiel. Mon souhait est justement de varier les angles, de prendre plus de risque pour avoir une image différente des images classiques. Ca se passe donc souvent très bien le jour du mariage à leur côté. D’ailleurs je réalise mes images sans éclairage d’appoint, histoire de ne pas influencer leurs choix de lumière.
Ceux qui me connaissent savent que la concurrence me stimule, me donne envie de me dépasser et de faire des images au moins aussi belles que celles de l’officiel. Cette pression positive va m’aider à pousser ma créativité pour avoir une belle série d’images à offrir à mes amis.

Le jour J 

Je vais me mêler à l’assistance la plupart du temps , pour avoir mon regard d’invité sur le mariage, et pas forcément celui de photographe. Tout mon matériel rentre dans ma besace en cuir noir, qui me permet de rester un invité plus ou moins normal 🙂
N’ayant pas la pression du résultat, aucune obligation de remettre un reportage complet, je vais uniquement chasser les moments que je souhaite capter, comme par exemple ce regard :

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C’est aussi l’occasion de prendre des angles que je prends difficilement quand j’ai la responsabilité du reportage. Sur cette image par exemple, j’ai choisi de me placer derrière Aurélie, en laissant le coté ouvert devant elle, pour illustrer son déplacement vers son futur mari. Lors d’un reportage dont j’ai la responsabilité, c’est difficile de prendre cette image, puisque j’ai la préférence pour le moment qui suivra (échange entre le papa et sa fille, puis avec son futur beau-fils), avec une courte focale.

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Moment que j’ai pu saisir du centre de l’allée centrale de l’église.
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L’allée centrale est un bon point de vue, depuis lequel on gène rarement le photographe officiel, puisqu’il est très rarement juste en face de moi. C’est aussi un angle de vue qui permet de contextualiser avec le choeur à l’arrière-plan et les invités de chaque côté.

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A la sortie, je les les places de choix aux photographes et caméraman, et me concentre sur le moment à saisir.

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Un petit cliché classique de temps en temps, pour ne pas perdre la main ;-))

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Pendant les discours, j’ai un avantage de taille sur les officiels : je connais les deux protagonistes et sens donc beaucoup plus facilement qu’à l’habitude quand l’émotion va arriver.

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Pendant la soirée, je travaille sans flash, cela permet souvent d’avoir des images différentes des autres, qui rendent bien la douceur du moment. En effet il y a le risque que l’image soit floue si la lumière est trop faible, mais c’est un risque à prendre.

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Pour moi, le mariage de mes amis, c’est aussi essayer de nouvelles choses, comme ici le fait de réaliser une dizaine de photos du mariage en Instax, en marge du Photo Booth que j’ai réalisé pour eux,  afin qu’ils puissent en profiter dès le lendemain matin.

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Le mariage de mes amis, c’est un bon moment à partager avec eux, en oubliant de faire des photos de certains moments, qui ne seront que des souvenirs dans nos esprits parfois embrumés en fin de soirée (ça aussi c’est une différence avec les reportages officiels 😉 ).
C’est être sur les photos de groupe, et ne pas devoir attendre que l’on aille chercher Tata Lizette qui est partie aux toilettes quand on devait faire la séance des photos de famille.
Enfin, le mariage de mes amis, c’est leur offrir quelques images de leur mariage, comme je les ai vues et vécues ce jour là, pour qu’il puissent compléter leurs souvenirs.

Saisir l’instant

Bonjour à tous !

La période en cours est fort chargée en mariages et reportages en tous genre mais je prends le temps de partager quelques mots avec vous, parce que j’ai eu cette discussion la semaine passée à un mariage auquel j’étais invité.

Un ami m’a demandé, « Seb, quand tu photographies un mariage, qu’est-ce que tu recherches comme image ? Qu’est ce qui va te différencier ?  »

Je lui ai répondu sur le moment mais je me suis dit que c’était une bonne occasion pour écrire un blogpost avec quelques images qui reflètent bien ce que j’ai recherché sur un reportage.

En fait, je cherche les émotions, les regards, les instants éphémères. L’idée est de prendre une photo qui sera différentes de la situation juste avant et juste après, et parfois, différentes de ce que les autres vont viser comme résultat.

Place aux images

  • L’instant d’après

Je trouve les photos de bisous intéressantes, classiques, illustratives d’un mariage mais je trouve les photos de l’instant d’après encore plus magiques ! Un geste de tendresse, un sourire, c’est à saisir !

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  • La pose lente

C’est risqué et jamais garanti, mais dans ce moment ou tout allait très vite, mettre une vitesse à 1/15 et appuyer, c’est peut-être s’offrir une image qui rendra la précipitation du moment.

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  • Le détail

Ceux qui connaissent mon travail savent que je remarque plein de petits détails tout au long de la journée, j’aime m’en servir et mettre le sujet principal en flou à l’arrière plan.

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  • Le reflet

A la limite de l’obsession, je cherche toujours à jouer avec les miroirs, les reflets dans les flaques d’eau, dans les vitres, etc. Ici, ça m’a permis de les laisser dans leur bulle, sans qu’ils ne ressentent de trop ma présence, et de les laisser vivre leur moment.

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  • Portrait

Dans mes débuts en photographie de mariage, la séance de portrait n’était pas un très bon moment. C’est un exercice différent de tout le reste de la journée. De saisir les souvenirs de manière discrète, je passe au rôle de metteur en scène d’une situation complètement artificielle. Ca ne me plaisait pas. Avec le temps, j’ai appris à « voir » les décors, à choisir les endroits avec plus d’esthétisme et à laisser mes amoureux à deux, je les laisse se parler, se sourire, communiquer.  C’est important pour moi de ne pas les laisser se figer trop longtemps. Maintenant, la séance de portrait est à chaque fois un nouveau défi. Dans le cas ci-dessous, je suis allé sur place un mois avant le mariage d’Alison et Kevin et quand j’ai vu cet arbre, l’arrière-plan qui se détachait à l’arrière, j’ai tout de suite su que c’est là que j’allais prendre mon premier portrait de la séance.

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  • Me laisser guider par le couple

Alison a préparé son mariage avec énormément d’investissement et d’attention. Elle souhaitait absolument avoir une image dans cette pose (captée sur Pinterest, super source d’inspiration by the way). J’ai choisi de faire cette image au niveau de la grille, afin de lui offrir un cadre et de garder le manoir à l’arrière-plan.

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  • Les chaussures

Très souvent, la mariée choisit ses chaussures en accord avec le thème de la journée ou bien en s’imaginant que personne ne les verra avant la soirée. J’aime attendre que l’occasion se présente et les inclure dans un portrait, ici pendant la cérémonie.

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  • Portrait pendant la cérémonie

Avoir deux poupées en cire sans émotion face à un curé sans émotion ne m’intéresse pas. N’importe qui dans l’assemblée pourra s’offrir une image de ce couple attentif mais intériorisant ce qu’il se passe. Ce que je vais chercher c’est un sourire, un regard, un échange de regard et déclencher à ces instants là. Cela m’apporte un brin de vie supplémentaire dans les images.

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  • Représenter

Quand je réalise un reportage, je cherche un permanence des images un peu décalée, plus symboliques que réalistes. Les mains symbolisent pour moi l’union entre ces deux personnes alors peu importe ensuite que les visages ne soient pas tournés ou que le reste de la photo ne suive pas, mon regard est figé sur le lien.

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  • Echange des consentements

Pendant l’échange des consentements, on a tendance à photographier celui qui s’exprime. Avec le temps, j’ai pu voir que ce qui amenait des images avec le plus de ressenti, c’est de photographier la personne qui le reçoit. Elle est en train de recevoir de très beaux mots de l’être aimé et de plus, comme elle ne parle pas, pas de micro et pas de mouvements de la bouche qui seraient disgracieux pour l’image !

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  • Un rien de chance

Je l’ai assez répété dans d’autres articles, les appareils Fuji que j’utilise ont plein de qualités mais sont en dessous de la concurrence en terme d’autofocus. Un appareil Canon/Nikon aurait accroché sans souci sur le couple et nous aurait offert une image aux détails précis.

En triant mes images, j’ai tout de suite gardé celle-ci, pour me rendre compte ensuite qu’en fait, techniquement, la mise au point n’était pas au « bon endroit ». Le sujet n’est pas totalement net mais… à cet instant précis , n’est-ce pas une bonne chose de leur laisser le moment pour eux ? De se dire que mon regard les a laissé à deux, avec un rien de distance, qui a amené le flou sur l’image ? Pensez-en ce que vous souhaitez mais cette image m’a plu, et je l’ai gardée 🙂

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  • La rafale

Je travaille de plus en plus en mode « sniper » comme le conseille Zack Arias. Attendre et saisir LA photo que l’on veut capter. C’est vrai que ça pousse à travailler son image. Pour certains moments d’action, je continue à utiliser la rafale afin de pouvoir saisir l’instant ou le regard exprimera beaucoup de chose, en même temps que l’action se passe.

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  • Ne pas hésiter

J’étais en train de réaliser ce portait d’Alison à pleine ouverture (= zone nette très faible et flou dans le fond, pour les moins photographes d’entre-nous). Je vois ses paupières initier un mouvement vers le bas et clic ! Je n’hésite pas une seconde, qui aurait été de trop.

J’ai la même image avec les yeux ouvert, 2 secondes plus tard mais celle-ci est plus forte pour moi, véhicule beaucoup plus de choses.

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  • Le lieu

Je sais que le choix du lieu est important pour le couple, je vais chercher à le mettre en valeur dans mes images, afin d’avoir des images pour cadrer la journée, quand on réalisera un album.

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  • Mes informateurs

Les enfants sont vrais, hésitent beaucoup moins que les adultes. Quand j’ai vu ce petit garçon regarder au travers de la vitre, j’ai apprécié la scène mais me suis dit qu’il regardait sans doute quelque chose d’intéressant.

 

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  • L’instant volé

Ce petit garçon m’a offert ce point de vue, un instant volé au couple, plein de vérité, un des rares moments pendant lequel ils ont pu se retrouver à deux au sein de cette journée.

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  • Les projections

Pendant les projections de diaporama sur la jeunesse des deux amoureux, je vais évidemment viser le couple mais également trouver les parents, frères et soeurs pour saisir leurs émotions quand les souvenirs sont évoqués.

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Voilà, je pense avoir pu résumer au travers de ces images, ce que je cherche comme images quand je photographie un mariage. N’hésitez pas à échanger avec moi suite à cet article, si vous cherchez d’autres images ou si vous souhaitez que l’on parle du reportage photo de votre futur mariage !

Les portraits d’Alison et Kevin

C’est à l’Orangerie de Beauval que j’ai eu la l’honneur de pouvoir réaliser les portraits de mariage d’Alison et Kevin.

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Orangerie de Beauval

Je ne blogue plus beaucoup en ce moment, par manque de temps mais ce soir, je prends le clavier pour partager ces images avec vous, parce que j’ai adoré ce mariage et la confiance dont ce jeune couple a fait preuve envers moi. C’est simple : j’ai eu carte blanche du début à la fin.

Vous les aviez déjà découvert à Bruxelles, il y a quelques semaines, pour leur séance d’engagement, c’est la suite de leur aventure 🙂

Ils avaient une voiture américaine comme véhicule pour cette magnifique journée, nous en avons d’abord profité :

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Ensuite, nous nous sommes un peu éloignés, quelques semaine plus tôt, j’avais repéré un endroit avec un fort dénivelé pour l’arrière-plan et un arbre pour encadrer mes images, j’ai directement emmené les deux amoureux vers cet endroit, leur ai d’abord demandé de poser…

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Et les ai ensuite laissé profiter de leur moment, première fois de la journée qu’ils se retrouvent à deux, c’est toujours un moment un peu magique, ou je me fais oublier facilement. Santarelli (0164 sur 0642)

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J’enchaîne avec quelques portraits serrés, pour capter la tendresse du moment. Santarelli (0167 sur 0642) Santarelli (0168 sur 0642) Santarelli (0171 sur 0642) Santarelli (0175 sur 0642) Santarelli (0177 sur 0642) Santarelli (0178 sur 0642)En résumé, une très chouette séance que je voulais partager avec vous !

 

Engagement session – Alison & Kevin

Un article tout personnel pour un très chouette couple que j’ai eu la chance de photographier dans la belle ville de Bruxelles !

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Alison est une amie. Je l’ai rencontrée quand nous étions adolescents. Nous avons toujours gardé contact. Elle a d’ailleurs posé pour moi il y a quelques années.

Lors d’un de ses anniversaires, je rencontre Kevin, avec qui elle s’entend déjà à merveille et a cette joie particulière de lui présenter ses amis. J’ai tout de suite compris que ce garçon devenait important pour elle !

Les puristes m’excuseront la qualité de l’image, la balance des blancs douteuse et la surexposition mais le moment capté à l’époque me plaît beaucoup :

Il y a quelques années...
Il y a quelques années…

Il y a quelques mois, Alison et Kevin m’ont contacté pour me faire part de leur projet de mariage ! C’est évidemment avec plaisir que j’ai accepté d’être leur photographe pour le grand jour mais également pour une session d’engagement et une after-wedding !

En ce lundi de Pentecôte, rendez-vous en haut du Mont des Arts à Bruxelles.

J’ai dans le sac :

– Fuji X-T1
– 56 mm 1.2 , 35 mm 1.4
– Objectif  FD Canon 24 mm 2.8 avec bague adaptatrice

Place aux images !

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Hâte de vous revoir en juillet pour ce grand jour qui s’annonce :-))))

N’hésitez pas à me contacter si vous souhaitez réaliser ce type de séance avant votre mariage ! C’est un agréable moment qui nous permet aussi de mieux nous connaître avant le jour-J et de vous permettre de vous sentir à l’aise devant l’objectif !

De Canon à Fuji – Un point de vue tout personnel

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Mon dernier article sur mon chemin vers Fuji est celui-ci !

Tout est dit, si tu n’aimes pas me lire, tu sais déjà le principal, terminé bonsoir !

En passant, je ne suis pas sponsorisé, je paie le prix plein pour mon matériel Fuji et ne reçoit rien de Fuji qu’en j’en parle en bien (même pas un merci, ceci est un appel chez compte Twitter @FujifilmBE )

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Je suis un homme fou mais libre

Si tu veux en savoir plus, les prochaines lignes sont pour toi !

Il y a quelques mois, je vous parlais du Fuji X-M1 que j’utilisais de plus en plus en second appareil sur les mariages. J’avais découvert Fuji par Bert Stephani et quelques articles sur le net.

Depuis ce temps, j’ai été séduit par le Fuji x-T1 . On en disait beaucoup de bien sur les réseaux sociaux, Fred de K-pture avait faire le grand saut en n’utilisant que cela sur des mariage…

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Discussion avec de brillants photographes Fujiistes

Après m’être surpris à utiliser le Fuji X-M1 pendant une bonne partie d’un mariage de mai, j’ai décidé d’acheter le fameux X-T1. C’était l’occasion de discussion avec mon revendeur Fuji, ce cher Laurent !

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Avec un Fuji on peut même faire des f*cking wedding pictures presque trop vues !
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Ou d’autres moins classiques

Niveau optiques, il me manquait encore un grand angle en focale fixe donc je gardais du matériel Canon mais en août, j’ai couvert le mariage de Marlène et Thomas en 100% Fuji (merci Jorge pour le prêt de matériel).

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Préparatifs
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Vin d’honneur
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After-Wedding Session

Ils étaient très contents des photos, moi aussi et mon dos également (on en reparlera plus loin dans cet article).

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Seb content dans les toilettes du mariage

Je sais que d’autres sont en réflexion sur ce passage au Fuji et vais donc parler des points forts et faibles que j’ai identifiés. Il y a une foule d’articles du style sur le net, mon but n’est pas de vous faire un test objectif et neutre, il est bien là pour partager avec vous mes impressions, mon avis perso, ce que je ressens à l’utilisation de ces appareils !

Points forts

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You rock baby !
  • Focales fixes
    Les focales fixes de Fuji sont terribles et bien plus abordables que leurs équivalent en Nikon ou Canon. Le rendu des focales fixe m’a toujours fasciné et maintenant je peux en profiter sans vider mon portefeuille et avec une qualité hors pair.
  • Prix
    Un appareil pro ça coûte cher mais globalement Fuji ne l’est pas (encore ? ). En effet, vous pouvez faire le calcul en allant sur Amazon ou sur des blogs de photographes dingues de chiffres mais pour un kit complet permettant de couvrir un mariage, on est à environ 40% de l’équivalent en Canon.
    Fuji est agressif en prix actuellement, mène des opérations avec des cash-backs qui sont différents dans les pays de l’UE, donc en jonglant avec cela, c’est la foire aux bonnes affaires !
  • Poids
    Un photographe ça a deux appareils sur lui ! Euuuuh oui mais deux gros Canon, ca pèse trop lourd! Là en Fuji, c’est un pur plaisir ; on est également à 40% du poids d’un équipement pro dans d’autres marques. Deux focales fixes et hop hop hop en avant ! Je n’ai plus mal à l’épaule le lendemain des mariages et me sens moins fatigué (oui je sais certains photographes vont me dire de faire de la muscu au lieu de changer de matériel : j’aime pas ça et je n’ai pas le temps).
    Puis, c’est un plaisir de pouvoir embarquer du matériel de qualité quand on file en voyage pour le boulot, sans devoir prévoir un supplément bagage.

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    Nancy

    Pour les séances portaits, c’est un bonheur également. La taille de l’appareil permet de rester proche de la personne photographiée, de ne pas créer une distance due à un appareil imposant qui crée une tension dans le/la modèle.

    Jean-Michel Renoirt
    Fanny qui n’a pas peur / Photo de Jean-Michel Renoirt (qui est passé au Fuji X100 S , soit dit en passant)

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    Qualité d’image pour les portaits
  • L’appareil parfait au quotidien
    C’est vraiment un top tant de qualité aussi portable !

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    Parce que au quotidien on s’amuse aussi avec l’appareil 🙂

    Santarelli (15 sur 24)
    Quelle vue chez Didier pendant une soirée Compta !
  • Le style
    Oui , c’est subjectif et c’est le passage métro-sexuel de l’article

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    Oui il y a du rose sur mon T-shirt et j’ai un sac en cuir sur le côté !

    mais perso je trouve ça plus classe de se balader avec un appareil au style vintage, bien fini, de qualité, que de se balader avec un gros bazar de 4kg avec un zoom 70-200 trop classe qui fait genre je suis photographe !

  • Les mises à jour de Firmware
    La philisophie de Fuji reste de proposer des mises à jour des appareils au fil du temps, permettant de mettre à disposition de nouvelles fonctionnalités, d’en améliorer certaines, etc et ça c’est top ! J’adore l’idée de ne pas acheter quelque chose de figé.
  • Le WiFi
    Comme beaucoup le savent, j’ai une fibre un peu geek et j’adore l’immédiat. Alors quand mon appareil me permet de diffuser en live une photo de William et Kate à Mons sur les réseaux sociaux, avant tout le monde et toute la presse locale : perso j’adore !

    Santarelli (33 sur 83)
    Cette photo est partie en live sur Facebook et a battu tous mes records de « J’aime » / « Share » !

    Santarelli (34 sur 83)
    Harry intrigué par mon appareil vintage (au moins c’est moi qu’il a regardé 😀 )
  • La qualité des JPEG
    Si la qualité des JPEG n’était pas au rendez-vous, la fonctionnalité précédente ne servirait à rien mais les images qui sortent de l’appareil, sans post-traitement sont souvent déjà très bonnes ! Ceci permet les diffusions live mais également de réduire le post-traitement.
    Pour ma part, le post-traitement m’amuse peu, je préfère passer du temps avec mon sujet à photographier que de passer des heures sur l’ordi à systématiquement reproduire les mêmes retouches. Fuji a fait des films photo pendant des années et cela se voit ! Leurs images sont terribles 🙂

Points faibles

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Fuji casse les pieds
  • Absence de double slot
    La panique du photographe qui ne retrouve pas les images sur sa carte… chaque vrai photographe l’a au moins connue une fois ! Je m’étais juré de ne pas passer à Fuji tant qu’ils ne proposaient pas de double slot, qui permettent de prendre en direct un back-up des images sur une seconde carte.
    Après discussion avec des Fujiistes, j’ai compris que j’étais un parano. J’ai donc choisi de travailler avec deux appareils en permanence et de veiller à avoir des photos de chaque moment de la journée sur les deux boîtiers. Si nécessaire, mon client pourra, en option, me contraindre à travailler avec un appareil disposant de cette option.
    Je veille à backuper mes images dès le retour des mariages, en plusieurs lieux physiques.
  • Ce p*t**n d’autofocus
    Alors lui, même si :
    – à l’utilisation on commence à le dompter
    – de mise à jour en mise à jour il s’améliore
    – il est super précis quand il fonctionne
    Il y a toujours ce p*t**n de moment immanquable pendant lequel il te lâche et BOUM une photo toute floue.
    Enfin, c’est un problème de luxe de ne pas rater une seule photo. De toute façon celui qui vous raconte qu’il ne rate jamais une photo parce qu’il a du matériel venu de la planète Mars : ma main à couper qu’il va vous servir de la m*rde sur un plateau.
    Mais cher Fuji, améliore nous encore cela s’il te plait 🙂
  • La batterie
    – Même si certains disent qu’en utilisant juste le viseur numérique, et en faisant attention blablabla on arrive à faire 400 photos avec une batterie sur un XT-1. –
    Je trouve que c’est un point faible. Je suis plutôt à 300 à 450 images selon les utilisations mais aussi dépendant de la durée d’utilisation évidemment et de plusieurs paramètres (WiFi ou pas, relecture des images, tri sur le boitier, etc etc). Bref, si tu achètes un Fuji, achète des batteries et assume que tu as un appareil qui bouffe de l’énergie comme une maison mal isolée.

Et pourquoi seulement maintenant ce switch? 

Je n’étais pas vraiment pressé, j’attendais l’amortissement comptable de mon précédent matériel (on ne se refait pas) mais une super offre chez Fuji UK m’a permis de craquer plus tôt. En effet, à l’achat d’un X-PRO 1 , je recevais deux objectifs ( 18 et 27 mm) gratuitement ! Je vais certainement en revendre un des deux prochainement et le Fuji X-M1 (qui m’a beaucoup plu mais on ne peut pas tout garder). Donc globalement, l’opération ne me revient pas très cher et … suivre Fuji m’a souvent porté chance en photo !

I tried to receive such a deal in Belgium but… it was not possible. Special thanks to Fujifilm UK and Amazon UK. And so sorry dear @FujifilmBE but I prefer money in my pocket than in yourse.

Après réflexion et utilisation, je me rends compte que ce matériel correspond à ma vision de la photographie. A une photographie discrète, en douceur, sans confrontation brutale avec l’objectif. Pour moi, la discrétion et la qualité de ce que j’offre à mes clients est primordiale. Fuji n’est donc pas la panacée, c’est juste le matériel qui convient le mieux aujourd’hui à ma vision actuelle de la photographie. Comme le matériel photo évolue et que ma photographie évolue également, je ne promets pas de rester Fujiiste jusqu’à mon dernier clic mais je pense pouvoir m’amuser beaucoup avec mes Fuji dans les années qu viennent !

Je ne veux donc pas m’attirer les foudres des fanatiques des autres marques, je  respecte évidemment tout ceux qui se retrouvent davantage dans d’autres types de matériel, qui correspondent mieux à leur travail.

Santarelli (1 sur 37)
D’ailleurs Canon c’est cool !

Comme vous le lisez, je suis un convaincu passionné. J’espère que je ne vous ai pas lassé avec toutes ces lignes. N’hésitez pas à me poser vos questions en commentaire de cet article, à le partager sur les réseaux sociaux, à l’aimer, etc etc etc

MERCI