Salut l’artiste

Ce samedi, je ressens le besoin de vous parler d’un aspect de la photographie auquel on est parfois confronté : la mémoire de nos proches.

Photographe : Gaétan Santarelli

Mon frère a perdu un pote récemment, et sa photo fut choisie pour le faire-part. Toujours difficile mais aussi l’occasion de révéler une fonction particulière de nos images : la mémoire.

La première fois, et la plus marquante

La première fois, pour autant que je m’en souvienne, que l’on m’a demandé si on pouvait utiliser une de mes images pour un faire-part, je pense que c’était pour le grand-père d’un marié dont j’avais effectué le reportage photo.

Le plus marquant à mes yeux fut le jour ou l’arrière petite-fille de la personne disparue m’a accueilli lors de la livraison des photos à ses parents par un « Mamy elle est partie ». La spontanéité et la simplicité de cette petite fille m’a envoyé directement dans les yeux toutes les photos que j’avais prises de cette personne lors du reportage.

Quelques souvenirs d’un moment

J’ai pu croiser ce garçon lors d’une activité d’un groupe de photographe sur Mons lors de laquelle on réalisait des portraits de lui avec ses instruments. Quand on photographie une personne, on découvre son intimité l’espace du temps partagé, on se sent connecté à lui, on l’aide à s’exprimer, à exprimer qui il est. C’est un moment court, mais intense, systématiquement.

Le rôle de la photographie

Lors des premières fois, c’était assez bouleversant et révélateur pour moi de comprendre que la photo signifiait aussi de figer l’image des personnes qui disparaitront un jour. Cela ajouta encore davantage de sens pour moi dans l’exercice de ma passion, de mon travail. Aujourd’hui, j’ai malheureusement déjà du fouiller plusieurs fois mes archives pour partager des images avec les familles, et c’est toujours une sensation particulière de partager finalement peu de chose, que ces quelques images parmi les milliers de photos déjà faites, mais qui gardent une valeur extrêmement forte pour les proches.

D’un point de vue très personnel, je ressens à chaque fois avec la même intensité la tristesse du moment. Ce souvenir est également ce qui me pousse à photographier des scènes de vie de mon quotidien, d’amis autour d’un verre, posés en terrasse ou dans mon salon, des éclats de rire, des éclats de vie.

Salut

Puissent les quelques notes de ce musicien résonner encore longtemps dans la mémoire de ses amis, de ses proches, des personnes qui ont croisé son chemin. Il a vécu son rêve de musique bien trop peu longtemps, mais il l’a vécu, et en cela je l’admire en cette journée particulière.

Puisqu’un regard sur une personne n’est pas unique, je vous laisse sur l’image faite de lui par mon amie Maylis dont j’affectionne tellement les images, quelques mois après la séance avec les autres photographes :

Photographe : Ladra

L’histoire des photos de Ducasse 2020

Le confinement m’a amené à consacrer beaucoup plus d’attention à l’exercice de l’autoportrait.

Quand tu vois ton pote qui ramène 250 pintes à la sortie de Ste Waudru après la Descente de Chasse

C’est un exercice que je trouve excessivement compliqué à principalement parce que ma photographie est basée sur l’observation, sur le fait de ressentir le moment et d’appuyer sur le déclencheur. Tout ceci m’est compliqué dans l’autoportrait.

A la veille de la non Ducasse 2020, je me suis retrouvé à boire quelques mousses avec une amie proche dans la cour de la maison et une fois la vue sur cette guirlande lumineuse, j’ai eu envie de tenter quelques images. J’ai réfléchi à ces images pendant 24h puis me suis lancé.

Au niveau setup :

  • Lampe led réglable en intensité qui permet de gérer l’équilibre entre la lumière sur le sujet et l’ambiance. J’ai ce modèle sur Amazon.
  • X-PRO2 56mm et 35mm , le duo classique pour mes séances de portrait. Il permettent de bien jouer avec un flou dans le fond de l’image et donc de permettre de suivre le délire que j’avais en tête d’imaginer des scènes de Ducasse.
  • Une bière pour cadrer l’ambiance « Ducasse »
  • Une guirlande lumineuse IKEA attrapée aux soldes il y a quelques années.
  • L’application Fuji Cam remote qui permet de voir ce que voit l’appareil photo, en direct, et de déclencher l’appareil.
Quand ton pote regarde davantage les bières que tu ramènes que ta tête

Ensuite, il a fallu se déconnecter des aspects techniques, appuyer sur le déclencheur en pensant à des scènes de Ducasse. Pour moi, sans doute la partie la plus créative de l’exercice et finalement la plus drôle.

Finalement, ces images font partie du post qui a généré le plus de réactions sur ma page sur les 12 derniers mois ^^. Pour ceux qui ne les ont pas toutes vues, elles sont ici :

La lumière du matin, la lumière du soir

Depuis plus de deux ans, je travaille à Bruxelles et prends le train 4* semaine. Ces trajets m’ennuient et une manière de les rendre utile est, pour moi, d’embarquer mon Fuji xt10 et de prendre quelques images, que je publie souvent en story sur Instagram, parfois en post.

Le tout sans retouche donc, histoire de se forcer à travailler correctement à la prise de vue 🙂

Ces lumières, surtout en cette saison, me passionnent ! J’adore prendre quelques minutes pour les observer, puis pour les figer sur l’appareil !

Celle-ci a été prise un matin en gare de Mons.

la précédente et la suivante sur le pont au dessus du ring à Mons

Et cette au travers d’une vitre dans le train , du côté de Soignies, si j’ai bonne mémoire, un matin d’octobre !

N’hésitez pas à me rejoindre sur Instagram pour voir ces images en story ! Https://Instagram.com/sebienmoi

2019, une année différente ! 

La photographie occupe mes weekends, des soirs en semaine, et mon esprit très souvent depuis le début de ma vie professionnelle.

Je viens de vivre une saison de mariage intense, pleine d’images & d’émotions, avec des couples adorables mais la fatigue est là, de plus en plus forte chaque année malgré que j’ai déjà choisi de réduire le nombre de reportages de mariages que je réalise annuellement.

J’ai pu m’éclater sur chaque mariage , saisir un maximum d’instants magiques , jusqu’au dernier mariage du 07 octobre lors duquel la lumière était magnifique et les deux amoureux juste parfaits !

Depuis mes débuts , j’ai pu rencontrer un tas de photographes de mariages géniaux , les mêmes que ceux que j’observais avant et des nouveaux , qui maintenant sont des gens avec qui je peux rire autour d’une bonne bière.

J’ai aussi pu voir plusieurs amis ou connaissances lancer leur business dans la photographie, et les voir progresser , s’amuser.  Je pense à Santina, Chloé, David , Jean-Michel , Thomas , sans doute d’autres, et tout récemment Jeremy !

J’ai, par ailleurs et sans prétention, une vie professionnelle bien remplie et cette année , je ressens le besoin de m’offrir une pause.  J’ai aussi consacré beaucoup de week-ends à cette activité , en m’oubliant un peu dans toute cette histoire.  J’ai envie de pouvoir vivre plusieurs week-end d’été de suite sans devoir me soucier de retouches photo ou de clients à livrer; sans devoir décliner des moments en famille parce que je n’ai pas un week-end de libre sous 4 semaines , sans être pressé d’aller dormir le vendredi parce que le samedi sera une journée de 15h de travail.

En 2019, je ne ferai qu’un seul mariage, en juin, pour lequel je me suis déjà engagé et qui s’annonce déjà magnifique et plein de douceur !

Deux amis photographes, Marie et David ont accepté que je leur transmette les demandes que des clients potentiels me feront cette année. Ils vous offriront un service de qualité, dans lequel le client est au centre de leurs préoccupations, point bateau mais très important à mes yeux.

Pour ma part, je ne vais évidemment pas arrêter la photographie , qui reste une passion et une manière de m’exprimer. Je vais juste me consacrer à photographier d’autres moments , plus personnels , des proches , des instants quotidiens , des amis , des lumières.

 

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Sortir les yeux du train ! #sncb #train #photography #morning #sun #soignies #photographer #picoftheday #fuji #fujifilm

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J’adore sortir avec mon appareil et tirer le portrait d’un ami autour d’une bière ; saisir une lumière matinale incroyable ou juste promener mon appareil une journée, en ayant l’option de ne pas être inspiré par quoi que ce soit.

Je pense aussi insuffler un nouveau dynamisme dans le groupe « sorties photo mons » pour renforcer les éléments de partage entre passionnés et professionnels de l’image.

Je reprendrai la réflexion sur mon positionnement dans le monde de la photographie l’an prochain , à la même période , afin de vivre 12 mois de repos.

Vous pourrez suivre mes aventures de près sur Instagram, et d’un peu moins près sur ma page Facebook.

Merci pour tous vos feed-backs cette année , vos likes, vos commentaires , les moments partagés.

Au plaisir de revivre de formidables aventures photographiques avec les passionnés d’entre vous ,

Sébastien

The World of Steve Mc Curry – Mon avis sur l’expo !

Cette année, nous avons la chance d’accueillir à Bruxelles l’exposition de Steve Mc Curry, « The World of Steve Mc Curry ».

Si vous ne voyez pas de qui je veux parler à cette ligne, regarder cette photo, plonger dans les yeux de cette jeune femme et vous vous direz « ha oui, cette photo ! »:

Photo par : http://facebook.com/seb.santarelli

 

J’ai eu l’occasion d’aller la visiter avec mes amis des sorties photos Mons, une bonne dizaine de passionnés qui ont pris la route pour rejoindre la capitale, en ce beau dimanche.

On article va s’articuler en 3 parties, pour vous donner mon humble avis sur l’expo, le travail et ce que j’en retire. Les photos que j’ai prises sur place n’ont pas vocation à reproduire les oeuvres, mais bien à vous montrer comment elles sont disposées, pour vous donner envie d’aller les voir !

L’expo

Dès l’entrée, on est plongé dans une multitude de photos (il y en a 200 exposées), avec la sensation d’être un peu oppressé par toutes ces images dispersées en haut, en bas, devant soi, derrière soi. A quelques exceptions près, les images sont exposées sans ordre particulier, laissant le visiteur déambuler dans la vie de Steve Mc Curry. Je pense que la sensation recherchée par la scénographie est clairement de nous montrer la multitude d’images et la constance du travail de l’artiste au travers des époques.

Photo par : http://facebook.com/seb.santarelli

Photo par : http://facebook.com/seb.santarelli

Photo par : http://facebook.com/seb.santarelli

Photo par : http://facebook.com/seb.santarelli

J’ai particulièrement apprécié ce reportage de guerre, qui paraît s’être déroulé hier, alors qu’il date d’il y a environ 40 ans…

Photo par : http://facebook.com/seb.santarelli
A l’entrée, on reçoit un audio guide pour obtenir un commentaire sur 50 images de l’expo. Là, j’ai fait l’erreur de le demander en Français, le mec lit en articulant chaque syllabe comme à un cours de diction, c’est un peu pénible. A refaire, je prends la version originale, par l’artiste lui-même.

D’un point de vue technique, ce téléphone portable des années 90 est un peu désuet et moche mais ça a le mérite de fonctionner.

The World of Steve Mc Curry

J’ai déjà visité d’autres musées dans lesquels l’audioguide se déclenchait automatiquement (Bluetooth) au passage devant une oeuvre, c’était pas mal (sur l’audioguide ou sur une application mobile, soit dit en passant).

Le travail

Même si les images finales sont esthétiques, je ne reste pas fan du travail de Steve Mc Curry en lui-même. Les images sont retravaillées sur certains détails (comme les yeux qui sont systématiquement brillants et mis en valeur), ce qui diffère pas mal de ma manière de voir la photographie, d’autant plus quand les images sont publiées par des magazines, je trouve que le côté « reflet d’une réalité » prend alors,  d’autant plus de sens.
Notons que ce travail est assumé par l’artiste puisqu’on peut en voir quelques détails dans une des vidéos jouxtant l’exposition des photos. Il n’est reste pas moins que le travail est abouti , constant, les images bien construites et que l’on a sans doute beaucoup à apprendre de ce Monsieur. La constance du travail au travers des lieux et des années est terriblement impressionnante.

Ce que j’en retire

  • L’importance de la composition, du « Less is More », l’idée de simplifier son image en minimisant les élément que l’on y place, pour en simplifier la lecture et obtenir une image plus impactante.
  • L’importance du moment de la journée pour photographier une scène. Plusieurs fois dans le commentaire audio, Steve Mc Curry précise qu’il est venu prendre plusieurs fois la même image, à des moments différents pour obtenir l’image désirée. Depuis le début de cette année, j’ai mon appareil avec moi chaque matin et chaque soir pour les trajets vers le boulot, j’ai déjà pu observer toute l’importance de choisir son moment, sa lumière.
  • La sensation que ce gars à le sentiment d’une vie accomplie, d’avoir figé ce qui l’entourait toute sa vie, ce qui le porte dans un bonheur apparent que l’on peut percevoir au travers des vidéos dans lesquelles on le voit s’exprimer.

Et bien sûr, un bon moment avec mes amis photographes :

Photo par : http://facebook.com/seb.santarelli

Photo par : http://facebook.com/seb.santarelli

Photo par : http://facebook.com/seb.santarelli
Photo par : http://facebook.com/seb.santarelli

 

Pas besoin d’être photographe pour apprécier cette exposition, je vous la conseille à tous, c’est un plaisir pour les yeux et vous pourrez terminer la journée dans 3 de mes lieux préférés à Bruxelles :
– Le Cirio pour boire un verre dans une ambiance bruxelloise
Corica pour acheter du café authentique
Dandoy pour leurs biscuits et leurs petits coeurs en massepain cuit !

 

Toutes les infos pratiques de l’expo : https://tempora-expo.be/the-world-of-steve-mccurry/ 

De vrais portraits lors de la séance photo de votre mariage

  • expliquer aux futurs mariés avec qui je vais travailler le type d’image que je vais réaliser
  • expliquer aux photographes qui me suivent comment je réalise ces images

Voici les deux objectifs de cet article. 


Dans les clichés de la photo de mariage, il y a ces photos bien classiques, avec :

  • la tête des deux mariés dans un cadre
  • Une bouteille de mousseux que l’on débouche en saisissant l’instant ou la mousse jailli vers les verres gravés de petits coeurs
  • Des photos bien posées avec un sourire de communiant, face à l’objectif .

Personnellement, ce n’est pas du tout ce que je recherche aujourd’hui. Je respecte tout à fait les gens qui réalisent ou aiment ces images, mais ce n’est pas ma tasse de thé pour l’année à venir. Je préfère la même chose que ce que je fais lors des séances photos avec une personne : me concentrer sur les gens, partir d’eux et saisir leur image au sein de l’environnement qui nous est offert.

J’adore cette phrase :

“Photography is about capturing souls, not smiles.”
Dragan Tapshanov

Je n’ai pas encore la prétention de photographier des âmes mais c’est davantage ce que je recherche, par rapport au sourire 🙂

En terme de technique, il n’y a pas de secret, si ce n’est s’adapter à l’image que l’on doit prendre et réagir vite (pour ne pas louper l’instant) et de manière sereine (un mec qui maîtrise rassurera davantage son/ses modèle(s) qu’un photographe du dimanche qui tremble sur l’appareil à la première image sous-exposée qu’il réalise).

Photo par : http://facebook.com/seb.santarelli
Séance photo sous la pluie avec Vanessa Rahal, photographe montoise. Photo réalisée à Mons. C’est la première image de la série, je la vois comme quelqu’un de fort, sûre d’elle , qui fait du très bon travail : je trouve un endroit décoré de lumière à l’arrière-plan, je me place sous la ligne de son regard, je la centre et Clic !

Photo par : http://facebook.com/seb.santarelli
Séance photo avec Kim au Mont-Panisel à Mons, fin de ses études, je la sais en grand questionnement sur le début de sa vie pro, je le sens dans les images et lui  demande de souffler un peu (=pour qu’elle évacue son stress et revienne à la sérénité). Elle ferme les yeux et ressent le vent sur elle, je me rends compte que c’est l’image que je veux et Clic ! (image imparfaite, la ligne d’horizon est inclinée, j’aurai pu donner plus d’air au sujet dans le cadre, mais j’aime beaucoup cet instant).

 

Pour les portraits de mariage, mon but est de photographier la douceur, l’amour, le lien qui unit les personnes, au delà des tenues et de leur présence ce jour là dans l’endroit qu’on aura choisi ensemble.

J’adore laisser les mariés se regarder, se parler, en me tenant à quelques mettre et en les laissant vivre. Ils vivent un beau moment, ils sont dans un des rares moments à deux ce jour-là et me fais donc aussi discret que possible. (ce n’est pas pour leur faire plaisir, c’est surtout pour capter mes vraies images :-))) )

Je dois rarement demander aux couples de s’embrasser. Ils se sentent à deux, s’aiment, nous sommes le jour de leur mariage, il ne faut normalement pas se forcer pour que ce type de moment tendre arrive quand on leur a demandé de se tenir face à face et que l’on a « disparu ».

Photo par : http://facebook.com/seb.santarelli
Séance photo avec Raphaëlle et Clément, au Château de la Rocq dans le Brabant wallon.

Photo par : http://facebook.com/seb.santarelli
Abbaye de Nizelles en hiver.

Pour l’image suivante, mon appareil photo est posé par terre et les mariés m’ont déjà oublié, ils se regardent et ont déjà la photo avec ce vieux petit mur dont ils m’avaient parlé avant le jour-J.

Photo par : http://facebook.com/seb.santarelli
Photo réalisée dans la région de Bruxelles.

J’adore accentuer encore le fait que les mariés sont à deux, isolés et non en interaction avec moi, leur photographe, en incluant un élément à l’avant plan, qui donnera une touche de couleur et deviendra flou vu sa distance avec le couple, cela rend encore plus l’impression de distance, de discrétion, de naturel.

Photo par : http://facebook.com/seb.santarelli
Photo réalisée dans la région de Tournai.

Parfois, la magie opère toute seule, nous sommes à Charleroi dans un parc, à l’entrée avec une vasque de fleurs mauves devant moi et mes mariés du jour sont déjà en train de respirer le bonheur, face à face, à 4m de moi !

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Quand je souhaite une image avec un regard de face des mariés, j’ai l’habitude de leur demande de se regarder, je les laisse discuter puis le demande d’un ordre clair et précis de regarder vers mon objectif et clic ! L’important pour moi est de saisir le premier regard, celui qui brille et qui est un vrai regard direct.

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Photo par : http://facebook.com/seb.santarelli

Evidemment il m’arrive aussi de prendre une photo pour la cheminée des parents (comme j’ai l’habitude de le dire aux couples avec qui je travaille). C’est à dire une image qui soit un peu plus intemporelle, moins liées à cette chasse aux instants naturels qui fait la photographie d’aujourd’hui et qui  pourra se retrouver sur la cheminée pendant des dizaines d’années

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J’espère que ces quelques mots vous auront éclairé sur les photos de couple pendant les reportages de mariage et je reste évidemment à votre disposition en commentaire ou par tout autre moyen de communication pour en discuter avec vous 😉

Liens:

L’auteur de cette belle phrase : http://www.tapshanov.com/ 

Saisir l’instant, ma vision de la photo reportage

Mon portfolio

 

Saisir l’instant

Bonjour à tous !

La période en cours est fort chargée en mariages et reportages en tous genre mais je prends le temps de partager quelques mots avec vous, parce que j’ai eu cette discussion la semaine passée à un mariage auquel j’étais invité.

Un ami m’a demandé, « Seb, quand tu photographies un mariage, qu’est-ce que tu recherches comme image ? Qu’est ce qui va te différencier ?  »

Je lui ai répondu sur le moment mais je me suis dit que c’était une bonne occasion pour écrire un blogpost avec quelques images qui reflètent bien ce que j’ai recherché sur un reportage.

En fait, je cherche les émotions, les regards, les instants éphémères. L’idée est de prendre une photo qui sera différentes de la situation juste avant et juste après, et parfois, différentes de ce que les autres vont viser comme résultat.

Place aux images

  • L’instant d’après

Je trouve les photos de bisous intéressantes, classiques, illustratives d’un mariage mais je trouve les photos de l’instant d’après encore plus magiques ! Un geste de tendresse, un sourire, c’est à saisir !

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  • La pose lente

C’est risqué et jamais garanti, mais dans ce moment ou tout allait très vite, mettre une vitesse à 1/15 et appuyer, c’est peut-être s’offrir une image qui rendra la précipitation du moment.

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  • Le détail

Ceux qui connaissent mon travail savent que je remarque plein de petits détails tout au long de la journée, j’aime m’en servir et mettre le sujet principal en flou à l’arrière plan.

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  • Le reflet

A la limite de l’obsession, je cherche toujours à jouer avec les miroirs, les reflets dans les flaques d’eau, dans les vitres, etc. Ici, ça m’a permis de les laisser dans leur bulle, sans qu’ils ne ressentent de trop ma présence, et de les laisser vivre leur moment.

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  • Portrait

Dans mes débuts en photographie de mariage, la séance de portrait n’était pas un très bon moment. C’est un exercice différent de tout le reste de la journée. De saisir les souvenirs de manière discrète, je passe au rôle de metteur en scène d’une situation complètement artificielle. Ca ne me plaisait pas. Avec le temps, j’ai appris à « voir » les décors, à choisir les endroits avec plus d’esthétisme et à laisser mes amoureux à deux, je les laisse se parler, se sourire, communiquer.  C’est important pour moi de ne pas les laisser se figer trop longtemps. Maintenant, la séance de portrait est à chaque fois un nouveau défi. Dans le cas ci-dessous, je suis allé sur place un mois avant le mariage d’Alison et Kevin et quand j’ai vu cet arbre, l’arrière-plan qui se détachait à l’arrière, j’ai tout de suite su que c’est là que j’allais prendre mon premier portrait de la séance.

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  • Me laisser guider par le couple

Alison a préparé son mariage avec énormément d’investissement et d’attention. Elle souhaitait absolument avoir une image dans cette pose (captée sur Pinterest, super source d’inspiration by the way). J’ai choisi de faire cette image au niveau de la grille, afin de lui offrir un cadre et de garder le manoir à l’arrière-plan.

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  • Les chaussures

Très souvent, la mariée choisit ses chaussures en accord avec le thème de la journée ou bien en s’imaginant que personne ne les verra avant la soirée. J’aime attendre que l’occasion se présente et les inclure dans un portrait, ici pendant la cérémonie.

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  • Portrait pendant la cérémonie

Avoir deux poupées en cire sans émotion face à un curé sans émotion ne m’intéresse pas. N’importe qui dans l’assemblée pourra s’offrir une image de ce couple attentif mais intériorisant ce qu’il se passe. Ce que je vais chercher c’est un sourire, un regard, un échange de regard et déclencher à ces instants là. Cela m’apporte un brin de vie supplémentaire dans les images.

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  • Représenter

Quand je réalise un reportage, je cherche un permanence des images un peu décalée, plus symboliques que réalistes. Les mains symbolisent pour moi l’union entre ces deux personnes alors peu importe ensuite que les visages ne soient pas tournés ou que le reste de la photo ne suive pas, mon regard est figé sur le lien.

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  • Echange des consentements

Pendant l’échange des consentements, on a tendance à photographier celui qui s’exprime. Avec le temps, j’ai pu voir que ce qui amenait des images avec le plus de ressenti, c’est de photographier la personne qui le reçoit. Elle est en train de recevoir de très beaux mots de l’être aimé et de plus, comme elle ne parle pas, pas de micro et pas de mouvements de la bouche qui seraient disgracieux pour l’image !

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  • Un rien de chance

Je l’ai assez répété dans d’autres articles, les appareils Fuji que j’utilise ont plein de qualités mais sont en dessous de la concurrence en terme d’autofocus. Un appareil Canon/Nikon aurait accroché sans souci sur le couple et nous aurait offert une image aux détails précis.

En triant mes images, j’ai tout de suite gardé celle-ci, pour me rendre compte ensuite qu’en fait, techniquement, la mise au point n’était pas au « bon endroit ». Le sujet n’est pas totalement net mais… à cet instant précis , n’est-ce pas une bonne chose de leur laisser le moment pour eux ? De se dire que mon regard les a laissé à deux, avec un rien de distance, qui a amené le flou sur l’image ? Pensez-en ce que vous souhaitez mais cette image m’a plu, et je l’ai gardée 🙂

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  • La rafale

Je travaille de plus en plus en mode « sniper » comme le conseille Zack Arias. Attendre et saisir LA photo que l’on veut capter. C’est vrai que ça pousse à travailler son image. Pour certains moments d’action, je continue à utiliser la rafale afin de pouvoir saisir l’instant ou le regard exprimera beaucoup de chose, en même temps que l’action se passe.

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  • Ne pas hésiter

J’étais en train de réaliser ce portait d’Alison à pleine ouverture (= zone nette très faible et flou dans le fond, pour les moins photographes d’entre-nous). Je vois ses paupières initier un mouvement vers le bas et clic ! Je n’hésite pas une seconde, qui aurait été de trop.

J’ai la même image avec les yeux ouvert, 2 secondes plus tard mais celle-ci est plus forte pour moi, véhicule beaucoup plus de choses.

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  • Le lieu

Je sais que le choix du lieu est important pour le couple, je vais chercher à le mettre en valeur dans mes images, afin d’avoir des images pour cadrer la journée, quand on réalisera un album.

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  • Mes informateurs

Les enfants sont vrais, hésitent beaucoup moins que les adultes. Quand j’ai vu ce petit garçon regarder au travers de la vitre, j’ai apprécié la scène mais me suis dit qu’il regardait sans doute quelque chose d’intéressant.

 

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  • L’instant volé

Ce petit garçon m’a offert ce point de vue, un instant volé au couple, plein de vérité, un des rares moments pendant lequel ils ont pu se retrouver à deux au sein de cette journée.

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  • Les projections

Pendant les projections de diaporama sur la jeunesse des deux amoureux, je vais évidemment viser le couple mais également trouver les parents, frères et soeurs pour saisir leurs émotions quand les souvenirs sont évoqués.

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Voilà, je pense avoir pu résumer au travers de ces images, ce que je cherche comme images quand je photographie un mariage. N’hésitez pas à échanger avec moi suite à cet article, si vous cherchez d’autres images ou si vous souhaitez que l’on parle du reportage photo de votre futur mariage !

Interview de Santina Vaccalluzzo

Il y a quelques semaines, j’ai été invité à l’inauguration d’un nouveau studio photo dans la région montoise. C’est l’occasion pour moi de vous parler d’une des deux photographes de ce studio, que j’ai pu rencontrer dans le cadre des workshops personnalisés que je donne à propos de la photo de mariage.

J’ai donc interviewé Santina afin que vous puissiez découvrir son travail. Je pars du principe que les photographes gagnent beaucoup plus à s’entraider qu’à se concurrencer et suis donc content de mettre en lumière le lancement d’un nouveau concept dans la région.

Portrait volé de Santina durant le concert de Beverly Jo Scott
Portrait volé de Santina durant le concert de Beverly Jo Scott (c) Sébastien Santarelli

 

Hello Santina, qui es-tu ?

Je suis passionnée de photographie depuis que l’on m’a offert mon premier appareil photo… Cela doit faire 35 ans … D’abord autodidacte, 30 ans plus tard diplômée en photographie.


Danse 1 copie

De qui t’inspires-tu ?

De l’âme humaine, de la lumière, du quotidien, de l’actualité. Quelques photographes que j’aime beaucoup Bettina Rheims, Marc Lagrnage, Jim Marshall ….

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ndlr : Santina proposera ce type d’image en lumière continue dans son studio à Framerie.
Peux tu nous parler de ton projet, Freebird Studio ?

J’ai toujours eu l’envie de voler de mes propres ailes. Marc Ghisoland m’avait déjà proposé de reprendre le Studio il y a 3 ans mais je ne voulais pas être seule dans une boutique et un studio 5 jours sur 7,..  J’ai besoin de bouger …  Je n’étais peut-être pas prête à franchir le pas…
Je travaillais déjà comme photographe en activité complémentaire mais je n’aimais pas du tout mon job principal (gestion technique et administrative dans la construction). Je pensais donc de plus en plus à franchir le pas.
Et puis en 2014 maman a été gravement malade et cela m’a donné à réfléchir. On a qu’une vie … J’ai donc appelé Caroline car je savais qu’elle voulait aussi changer de Job … et puis voilà c’est là que tout à commencé …
Le nom Freebird est né en écoutant une chanson …. Freebird de Kriss Dane et puis aussi Freebirds des Lynyrd Skynyrd 🙂

SWAMP CABARET cover def ![4]

Comment nourris-tu ton inspiration photographique ?

J’ai besoin d’émotions heureuses ou malheureuses. En écoutant de la musique, en errant dans des endroits que j’aime, j’observe, j’écoute … en rencontrant des gens et en discutant .. L’humain est primordial. 

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On s’est rencontrés lors d’un mariage sur lequel tu m’as accompagné, j’ai le souvenir d’une personne sensible, partageant l’émotion de ses sujets en permanence, avec une impressionnante envie de progresser ! Quel souvenirs gardes-tu de cette journée ?

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Excellent souvenir. La partage de notre passion commune. La rencontre avec des gens aimants et heureux … le partage de moments de bonheur … C’était très intense…
Quel conseil donnerais-tu à quelqu’un qui débute la photographie ?

Se faire confiance, rester soi-même, laisser parler son instinct tout en gardant un minimum de technique, ne pas essayer de « faire comme » mais juste de s’en inspirer… et puis y croire s’accrocher … Rester positif, …. Y aller petit à petit….C’est difficile mais avec une bonne dose de pugnacité, beaucoup de positivité on peut y arriver … même si pour moi tout reste encore à faire 🙂

 

Merci Santina pour ces quelques mots, je te souhaite la réussite dans cette nouvelle entreprise !

Vous pouvez retrouver : 

Alex Wright chez Google Brussels Office

J’ai eu la chance de pouvoir prendre des photos chez Google à Bruxelles dans le cadre d’une conférence du biographe de Paul Otlet, Alex Wright.

Je partage avec vous quelques clichés de cette soirée (qui a fait plaisir à mon côté geek 😉 )

Merci au Mundaneum pour sa confiance dans l’exécution de cette mission.

De Canon à Fuji – Un point de vue tout personnel

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Mon dernier article sur mon chemin vers Fuji est celui-ci !

Tout est dit, si tu n’aimes pas me lire, tu sais déjà le principal, terminé bonsoir !

En passant, je ne suis pas sponsorisé, je paie le prix plein pour mon matériel Fuji et ne reçoit rien de Fuji qu’en j’en parle en bien (même pas un merci, ceci est un appel chez compte Twitter @FujifilmBE )

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Je suis un homme fou mais libre

Si tu veux en savoir plus, les prochaines lignes sont pour toi !

Il y a quelques mois, je vous parlais du Fuji X-M1 que j’utilisais de plus en plus en second appareil sur les mariages. J’avais découvert Fuji par Bert Stephani et quelques articles sur le net.

Depuis ce temps, j’ai été séduit par le Fuji x-T1 . On en disait beaucoup de bien sur les réseaux sociaux, Fred de K-pture avait faire le grand saut en n’utilisant que cela sur des mariage…

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Discussion avec de brillants photographes Fujiistes

Après m’être surpris à utiliser le Fuji X-M1 pendant une bonne partie d’un mariage de mai, j’ai décidé d’acheter le fameux X-T1. C’était l’occasion de discussion avec mon revendeur Fuji, ce cher Laurent !

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Avec un Fuji on peut même faire des f*cking wedding pictures presque trop vues !

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Ou d’autres moins classiques

Niveau optiques, il me manquait encore un grand angle en focale fixe donc je gardais du matériel Canon mais en août, j’ai couvert le mariage de Marlène et Thomas en 100% Fuji (merci Jorge pour le prêt de matériel).

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Préparatifs

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Vin d’honneur

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After-Wedding Session

Ils étaient très contents des photos, moi aussi et mon dos également (on en reparlera plus loin dans cet article).

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Seb content dans les toilettes du mariage

Je sais que d’autres sont en réflexion sur ce passage au Fuji et vais donc parler des points forts et faibles que j’ai identifiés. Il y a une foule d’articles du style sur le net, mon but n’est pas de vous faire un test objectif et neutre, il est bien là pour partager avec vous mes impressions, mon avis perso, ce que je ressens à l’utilisation de ces appareils !

Points forts

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You rock baby !

  • Focales fixes
    Les focales fixes de Fuji sont terribles et bien plus abordables que leurs équivalent en Nikon ou Canon. Le rendu des focales fixe m’a toujours fasciné et maintenant je peux en profiter sans vider mon portefeuille et avec une qualité hors pair.
  • Prix
    Un appareil pro ça coûte cher mais globalement Fuji ne l’est pas (encore ? ). En effet, vous pouvez faire le calcul en allant sur Amazon ou sur des blogs de photographes dingues de chiffres mais pour un kit complet permettant de couvrir un mariage, on est à environ 40% de l’équivalent en Canon.
    Fuji est agressif en prix actuellement, mène des opérations avec des cash-backs qui sont différents dans les pays de l’UE, donc en jonglant avec cela, c’est la foire aux bonnes affaires !
  • Poids
    Un photographe ça a deux appareils sur lui ! Euuuuh oui mais deux gros Canon, ca pèse trop lourd! Là en Fuji, c’est un pur plaisir ; on est également à 40% du poids d’un équipement pro dans d’autres marques. Deux focales fixes et hop hop hop en avant ! Je n’ai plus mal à l’épaule le lendemain des mariages et me sens moins fatigué (oui je sais certains photographes vont me dire de faire de la muscu au lieu de changer de matériel : j’aime pas ça et je n’ai pas le temps).
    Puis, c’est un plaisir de pouvoir embarquer du matériel de qualité quand on file en voyage pour le boulot, sans devoir prévoir un supplément bagage.

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    Nancy

    Pour les séances portaits, c’est un bonheur également. La taille de l’appareil permet de rester proche de la personne photographiée, de ne pas créer une distance due à un appareil imposant qui crée une tension dans le/la modèle.

    Jean-Michel Renoirt
    Fanny qui n’a pas peur / Photo de Jean-Michel Renoirt (qui est passé au Fuji X100 S , soit dit en passant)

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    Qualité d’image pour les portaits
  • L’appareil parfait au quotidien
    C’est vraiment un top tant de qualité aussi portable !

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    Parce que au quotidien on s’amuse aussi avec l’appareil 🙂

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    Quelle vue chez Didier pendant une soirée Compta !
  • Le style
    Oui , c’est subjectif et c’est le passage métro-sexuel de l’article

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    Oui il y a du rose sur mon T-shirt et j’ai un sac en cuir sur le côté !

    mais perso je trouve ça plus classe de se balader avec un appareil au style vintage, bien fini, de qualité, que de se balader avec un gros bazar de 4kg avec un zoom 70-200 trop classe qui fait genre je suis photographe !

  • Les mises à jour de Firmware
    La philisophie de Fuji reste de proposer des mises à jour des appareils au fil du temps, permettant de mettre à disposition de nouvelles fonctionnalités, d’en améliorer certaines, etc et ça c’est top ! J’adore l’idée de ne pas acheter quelque chose de figé.
  • Le WiFi
    Comme beaucoup le savent, j’ai une fibre un peu geek et j’adore l’immédiat. Alors quand mon appareil me permet de diffuser en live une photo de William et Kate à Mons sur les réseaux sociaux, avant tout le monde et toute la presse locale : perso j’adore !

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    Cette photo est partie en live sur Facebook et a battu tous mes records de « J’aime » / « Share » !

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    Harry intrigué par mon appareil vintage (au moins c’est moi qu’il a regardé 😀 )
  • La qualité des JPEG
    Si la qualité des JPEG n’était pas au rendez-vous, la fonctionnalité précédente ne servirait à rien mais les images qui sortent de l’appareil, sans post-traitement sont souvent déjà très bonnes ! Ceci permet les diffusions live mais également de réduire le post-traitement.
    Pour ma part, le post-traitement m’amuse peu, je préfère passer du temps avec mon sujet à photographier que de passer des heures sur l’ordi à systématiquement reproduire les mêmes retouches. Fuji a fait des films photo pendant des années et cela se voit ! Leurs images sont terribles 🙂

Points faibles

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Fuji casse les pieds

  • Absence de double slot
    La panique du photographe qui ne retrouve pas les images sur sa carte… chaque vrai photographe l’a au moins connue une fois ! Je m’étais juré de ne pas passer à Fuji tant qu’ils ne proposaient pas de double slot, qui permettent de prendre en direct un back-up des images sur une seconde carte.
    Après discussion avec des Fujiistes, j’ai compris que j’étais un parano. J’ai donc choisi de travailler avec deux appareils en permanence et de veiller à avoir des photos de chaque moment de la journée sur les deux boîtiers. Si nécessaire, mon client pourra, en option, me contraindre à travailler avec un appareil disposant de cette option.
    Je veille à backuper mes images dès le retour des mariages, en plusieurs lieux physiques.
  • Ce p*t**n d’autofocus
    Alors lui, même si :
    – à l’utilisation on commence à le dompter
    – de mise à jour en mise à jour il s’améliore
    – il est super précis quand il fonctionne
    Il y a toujours ce p*t**n de moment immanquable pendant lequel il te lâche et BOUM une photo toute floue.
    Enfin, c’est un problème de luxe de ne pas rater une seule photo. De toute façon celui qui vous raconte qu’il ne rate jamais une photo parce qu’il a du matériel venu de la planète Mars : ma main à couper qu’il va vous servir de la m*rde sur un plateau.
    Mais cher Fuji, améliore nous encore cela s’il te plait 🙂
  • La batterie
    – Même si certains disent qu’en utilisant juste le viseur numérique, et en faisant attention blablabla on arrive à faire 400 photos avec une batterie sur un XT-1. –
    Je trouve que c’est un point faible. Je suis plutôt à 300 à 450 images selon les utilisations mais aussi dépendant de la durée d’utilisation évidemment et de plusieurs paramètres (WiFi ou pas, relecture des images, tri sur le boitier, etc etc). Bref, si tu achètes un Fuji, achète des batteries et assume que tu as un appareil qui bouffe de l’énergie comme une maison mal isolée.

Et pourquoi seulement maintenant ce switch? 

Je n’étais pas vraiment pressé, j’attendais l’amortissement comptable de mon précédent matériel (on ne se refait pas) mais une super offre chez Fuji UK m’a permis de craquer plus tôt. En effet, à l’achat d’un X-PRO 1 , je recevais deux objectifs ( 18 et 27 mm) gratuitement ! Je vais certainement en revendre un des deux prochainement et le Fuji X-M1 (qui m’a beaucoup plu mais on ne peut pas tout garder). Donc globalement, l’opération ne me revient pas très cher et … suivre Fuji m’a souvent porté chance en photo !

I tried to receive such a deal in Belgium but… it was not possible. Special thanks to Fujifilm UK and Amazon UK. And so sorry dear @FujifilmBE but I prefer money in my pocket than in yourse.

Après réflexion et utilisation, je me rends compte que ce matériel correspond à ma vision de la photographie. A une photographie discrète, en douceur, sans confrontation brutale avec l’objectif. Pour moi, la discrétion et la qualité de ce que j’offre à mes clients est primordiale. Fuji n’est donc pas la panacée, c’est juste le matériel qui convient le mieux aujourd’hui à ma vision actuelle de la photographie. Comme le matériel photo évolue et que ma photographie évolue également, je ne promets pas de rester Fujiiste jusqu’à mon dernier clic mais je pense pouvoir m’amuser beaucoup avec mes Fuji dans les années qu viennent !

Je ne veux donc pas m’attirer les foudres des fanatiques des autres marques, je  respecte évidemment tout ceux qui se retrouvent davantage dans d’autres types de matériel, qui correspondent mieux à leur travail.

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D’ailleurs Canon c’est cool !

Comme vous le lisez, je suis un convaincu passionné. J’espère que je ne vous ai pas lassé avec toutes ces lignes. N’hésitez pas à me poser vos questions en commentaire de cet article, à le partager sur les réseaux sociaux, à l’aimer, etc etc etc

MERCI