2019, une année différente ! 

La photographie occupe mes weekends, des soirs en semaine, et mon esprit très souvent depuis le début de ma vie professionnelle.

Je viens de vivre une saison de mariage intense, pleine d’images & d’émotions, avec des couples adorables mais la fatigue est là, de plus en plus forte chaque année malgré que j’ai déjà choisi de réduire le nombre de reportages de mariages que je réalise annuellement.

J’ai pu m’éclater sur chaque mariage , saisir un maximum d’instants magiques , jusqu’au dernier mariage du 07 octobre lors duquel la lumière était magnifique et les deux amoureux juste parfaits !

Depuis mes débuts , j’ai pu rencontrer un tas de photographes de mariages géniaux , les mêmes que ceux que j’observais avant et des nouveaux , qui maintenant sont des gens avec qui je peux rire autour d’une bonne bière.

J’ai aussi pu voir plusieurs amis ou connaissances lancer leur business dans la photographie, et les voir progresser , s’amuser.  Je pense à Santina, Chloé, David , Jean-Michel , Thomas , sans doute d’autres, et tout récemment Jeremy !

J’ai, par ailleurs et sans prétention, une vie professionnelle bien remplie et cette année , je ressens le besoin de m’offrir une pause.  J’ai aussi consacré beaucoup de week-ends à cette activité , en m’oubliant un peu dans toute cette histoire.  J’ai envie de pouvoir vivre plusieurs week-end d’été de suite sans devoir me soucier de retouches photo ou de clients à livrer; sans devoir décliner des moments en famille parce que je n’ai pas un week-end de libre sous 4 semaines , sans être pressé d’aller dormir le vendredi parce que le samedi sera une journée de 15h de travail.

En 2019, je ne ferai qu’un seul mariage, en juin, pour lequel je me suis déjà engagé et qui s’annonce déjà magnifique et plein de douceur !

Deux amis photographes, Marie et David ont accepté que je leur transmette les demandes que des clients potentiels me feront cette année. Ils vous offriront un service de qualité, dans lequel le client est au centre de leurs préoccupations, point bateau mais très important à mes yeux.

Pour ma part, je ne vais évidemment pas arrêter la photographie , qui reste une passion et une manière de m’exprimer. Je vais juste me consacrer à photographier d’autres moments , plus personnels , des proches , des instants quotidiens , des amis , des lumières.

 

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Sortir les yeux du train ! #sncb #train #photography #morning #sun #soignies #photographer #picoftheday #fuji #fujifilm

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J’adore sortir avec mon appareil et tirer le portrait d’un ami autour d’une bière ; saisir une lumière matinale incroyable ou juste promener mon appareil une journée, en ayant l’option de ne pas être inspiré par quoi que ce soit.

Je pense aussi insuffler un nouveau dynamisme dans le groupe « sorties photo mons » pour renforcer les éléments de partage entre passionnés et professionnels de l’image.

Je reprendrai la réflexion sur mon positionnement dans le monde de la photographie l’an prochain , à la même période , afin de vivre 12 mois de repos.

Vous pourrez suivre mes aventures de près sur Instagram, et d’un peu moins près sur ma page Facebook.

Merci pour tous vos feed-backs cette année , vos likes, vos commentaires , les moments partagés.

Au plaisir de revivre de formidables aventures photographiques avec les passionnés d’entre vous ,

Sébastien

[Mariage] – Le beau mariage d’Elise & Jérémy et de l’importance d’avoir un second shooter !

Je connais Jérémy depuis 2013 pour avoir travaillé avec lui au sein de la même équipe dans la société EASI, basée à Nivelles. Lorsqu’il m’a annoncé son mariage, j’ai été impatient de pouvoir réaliser les photos de celui-ci. Travaillant dans le graphisme et photographe à ses heures perdues, j’étais persuadé que j’allais pouvoir m’exprimer entièrement lors de ce mariage.

Je prendrais sans doute le temps un jour de vous parler en détails du matériel qui m’accompagne lors d’un mariage mais à ce stade :

Je vous présente ici une courte sélection des images remises à mes amis, je me tiens à votre disposition pour vous partager davantage d’images, à la demande.

Tout à commencé de bonne heure dans le Brabant Wallon avec une robe suspendue devant une fenêtre

Photo par : http://facebook.com/seb.santarelli

Mes fabuleux clients nous avaient préparé un lunch à emporter dans la voiture ! Charmante attention !

Photo par : http://facebook.com/seb.santarelli
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Ensuite, séance maquillage avec une maquilleuse pro, qui avait amené son miroir avec lampe, sujet éclairé au top !

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J’adore observer les mains lors des journées de mariage, elles sont assez révélatrices du ressenti des deux amoureux, et ce à tout moment. Utile pour une image ou l’autre, mais aussi simplement pour capter encore d’avantage l’état d’esprit dans lequel sont mes sujets.

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Ensuite, on a filé chez Jérémy, pour quelques photos de ses préparatifs (je vous passe la photo de son boxer à macarons colorés, cela reste dans sa sphère intime), et vous partage une petite photo de famille toute classique, dans cette pièce pleine de lumière.

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Ensuite, direction le Chateau de la Hulpe pour quelques photos du couple et des familles. Elise attend son prince dans l’allée.

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Comme vous le voyez sur la prochaine photo, le temps n’était pas au beau fixe (pluie fine) mais nous avons pu réaliser ces images sereinement, entre-autre grâce aux parapluies prévus en masse !

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Je vous ai déjà parlé de ce que j’aimais saisir comme moment et l’importance que j’accorde à des images authentiques et vécues, jusque pendant la séance de couple et c’est encore ce que j’ai recherché cette fois, en saisissant par exemple ce sourire :

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Ou ce moment câlin quand je leur demande de regarder vers l’étang pour jouer avec les couleurs déjà automnales en ce début octobre.

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Parfois, quelques images plus classiques pour la postérité.

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Ensuite, direction l’église, qui ressemblait à tout sauf à une église classique telle que l’on pourrait la connaître dans ces petits villages. Les mariés ont une position centrale, face au célébrant et l’assistance prend place tout autour d’eux, dans une ambiance très lumineuse !

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Dès l’arrivée dans l’église, je sens que l’émotion va être présente. et je ne me trompe pas, dès l’entrée d’Elise, je suis servi et cela continuera à dose constante jusqu’à la fin de la célébration.

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« Vous pouvez embrasser la mariée… »

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Comme d’habitude, je reste attentifs aux regards, juste après les baisers, qui sont parfois tendres, parfois protecteurs, mais très souvent plein de sentiments !

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A la fin de la célébration, beaucoup de photographes que j’ai pu observer au travail quittent l’église en premier afin d’avoir une bonne place pour la sortie des mariés. Je dis STOP ! Vous aurez de toute facon une bonne place, si vous sortez juste avant le couple et que vous reculez dans les gens, qui s’écarteront avec bienveillance. Si vous y allez trop tôt, vous risquez :

  • de rater ces moments assez intenses au coeur de l’église
  • que quelqu’un vous passe devant à la sortie des mariés puisqu’il aura déjà oublié votre présence.

Photo par : http://facebook.com/seb.santarelli

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Comme annoncé, je sors juste avant les mariés, en reculant et hop hop hop c’est dans la boîte.

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Ensuite, nous nous rendons à la salle pour les photos de groupes. Classiques.

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Et moins classiques.

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La déco de la salle est soignée, avec entre-autre des impressions type Polaroïd qui attirent mon oeil de passionné.

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Les discours toujours suivis de belles embrassades.

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Le gâteau pendant lequel j’utilise systématiquement la lumière des feux de Bengale pour éclairer mes sujets.

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Pour suivre, quelques diaporama sur la jeunesse de nos amoureux.

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Le moment également de replonger sur les mains pour un détail, avec alliance.

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L’ouveture du Bal, c’est à ce moment que j’aime varier les lumières en utilisant :

Photo par : http://facebook.com/seb.santarelli

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En mariage qui se respecte, je suis parti peu après « Les sardines » de Patrick Sébastien !

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En complément de la journée, Jean-Michel Renoirt m’a accompagné afin que je puisse lui partager encore davantage ma manière de travailler et de lui permettre de s’exercer à ce qui constituera une petite surprise pour Elise et Jérémy, à retrouver en fin d’article !

Disposer d’un second shooter m’a permis de voir apparaître quelques images bien complémentaires des miennes, que ce soit par le cadrage différent lors de moments clés ;

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Le focus et angle différent

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Des images très « moment volé’

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un focus sur les mains avec une chair de poule d’émotion, qui complète encore davantage à merveille la série. 
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Un autre angle sur un moment sympa :

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Et enfin, une série d’image argentiques en noir et blanc que Jean-Michel a développée lui même dans son labo personnel, et dont il a fait cadeau aux mariés !

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Merci à mes mariés pour leur confiance et à Jean-Michel pour la compagnie et toute l’attention prêtée à mes conseils !

J’ai été très heureux de pouvoir réaliser ce reportage et de pouvoir partager ma photographie avec un second shooter, et avec vous aujourd’hui au travers de cet article !

The World of Steve Mc Curry – Mon avis sur l’expo !

Cette année, nous avons la chance d’accueillir à Bruxelles l’exposition de Steve Mc Curry, « The World of Steve Mc Curry ».

Si vous ne voyez pas de qui je veux parler à cette ligne, regarder cette photo, plonger dans les yeux de cette jeune femme et vous vous direz « ha oui, cette photo ! »:

Photo par : http://facebook.com/seb.santarelli

 

J’ai eu l’occasion d’aller la visiter avec mes amis des sorties photos Mons, une bonne dizaine de passionnés qui ont pris la route pour rejoindre la capitale, en ce beau dimanche.

On article va s’articuler en 3 parties, pour vous donner mon humble avis sur l’expo, le travail et ce que j’en retire. Les photos que j’ai prises sur place n’ont pas vocation à reproduire les oeuvres, mais bien à vous montrer comment elles sont disposées, pour vous donner envie d’aller les voir !

L’expo

Dès l’entrée, on est plongé dans une multitude de photos (il y en a 200 exposées), avec la sensation d’être un peu oppressé par toutes ces images dispersées en haut, en bas, devant soi, derrière soi. A quelques exceptions près, les images sont exposées sans ordre particulier, laissant le visiteur déambuler dans la vie de Steve Mc Curry. Je pense que la sensation recherchée par la scénographie est clairement de nous montrer la multitude d’images et la constance du travail de l’artiste au travers des époques.

Photo par : http://facebook.com/seb.santarelli

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J’ai particulièrement apprécié ce reportage de guerre, qui paraît s’être déroulé hier, alors qu’il date d’il y a environ 40 ans…

Photo par : http://facebook.com/seb.santarelli
A l’entrée, on reçoit un audio guide pour obtenir un commentaire sur 50 images de l’expo. Là, j’ai fait l’erreur de le demander en Français, le mec lit en articulant chaque syllabe comme à un cours de diction, c’est un peu pénible. A refaire, je prends la version originale, par l’artiste lui-même.

D’un point de vue technique, ce téléphone portable des années 90 est un peu désuet et moche mais ça a le mérite de fonctionner.

The World of Steve Mc Curry

J’ai déjà visité d’autres musées dans lesquels l’audioguide se déclenchait automatiquement (Bluetooth) au passage devant une oeuvre, c’était pas mal (sur l’audioguide ou sur une application mobile, soit dit en passant).

Le travail

Même si les images finales sont esthétiques, je ne reste pas fan du travail de Steve Mc Curry en lui-même. Les images sont retravaillées sur certains détails (comme les yeux qui sont systématiquement brillants et mis en valeur), ce qui diffère pas mal de ma manière de voir la photographie, d’autant plus quand les images sont publiées par des magazines, je trouve que le côté « reflet d’une réalité » prend alors,  d’autant plus de sens.
Notons que ce travail est assumé par l’artiste puisqu’on peut en voir quelques détails dans une des vidéos jouxtant l’exposition des photos. Il n’est reste pas moins que le travail est abouti , constant, les images bien construites et que l’on a sans doute beaucoup à apprendre de ce Monsieur. La constance du travail au travers des lieux et des années est terriblement impressionnante.

Ce que j’en retire

  • L’importance de la composition, du « Less is More », l’idée de simplifier son image en minimisant les élément que l’on y place, pour en simplifier la lecture et obtenir une image plus impactante.
  • L’importance du moment de la journée pour photographier une scène. Plusieurs fois dans le commentaire audio, Steve Mc Curry précise qu’il est venu prendre plusieurs fois la même image, à des moments différents pour obtenir l’image désirée. Depuis le début de cette année, j’ai mon appareil avec moi chaque matin et chaque soir pour les trajets vers le boulot, j’ai déjà pu observer toute l’importance de choisir son moment, sa lumière.
  • La sensation que ce gars à le sentiment d’une vie accomplie, d’avoir figé ce qui l’entourait toute sa vie, ce qui le porte dans un bonheur apparent que l’on peut percevoir au travers des vidéos dans lesquelles on le voit s’exprimer.

Et bien sûr, un bon moment avec mes amis photographes :

Photo par : http://facebook.com/seb.santarelli

Photo par : http://facebook.com/seb.santarelli

Photo par : http://facebook.com/seb.santarelli
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Pas besoin d’être photographe pour apprécier cette exposition, je vous la conseille à tous, c’est un plaisir pour les yeux et vous pourrez terminer la journée dans 3 de mes lieux préférés à Bruxelles :
– Le Cirio pour boire un verre dans une ambiance bruxelloise
Corica pour acheter du café authentique
Dandoy pour leurs biscuits et leurs petits coeurs en massepain cuit !

 

Toutes les infos pratiques de l’expo : https://tempora-expo.be/the-world-of-steve-mccurry/ 

Se marier en hiver – Les photos de mariage

Se marier en hiver, c’était le choix de Nico et Jenn,  et j’ai eu l’honneur de réaliser leur reportage photo.

Je les ai retrouvés à la maison communale de Waterloo, pour mon premier mariage de 2016 ! Lumière d’hiver, je devais être le seul à espérer de la neige pour quelques heures plus tard, afin d’avoir quelques photos de couple sur fond blanc 😉

Parenthèse matériel pour les photos-geeks d’entre-vous : 
Fuji X-T10
Fuji X-T1
Fuji X-PRO 1
Focales fixes uniquement

Je vous présente ici quelques unes des photos du reportage, en omettant volontairement une partie de celles-ci, n’hésitez pas à me contacter si vous souhaitez découvrir un reportage complet lors d’un rendez-vous.

Photo par : http://facebook.com/seb.santarelli
Bouquet de mariage – Hiver

Les premiers moments avec les témoins et la famille sont toujours des moments chargés d’émotions, surtout quand les mariés résident à l’étranger et qu’ils ont donc peu d’occasion de voir leurs proches.

Photo par : http://facebook.com/seb.santarelli
Mariage en hiver
Photo par : http://facebook.com/seb.santarelli
Mariage en hiver

Ne s’étant pas vus au domicile de la mariée, nos amoureux se se jetés dans les bras l’un de l’autre, à la vue de leurs amis ! Un très beau moment !

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Mariage en hiver

C’est typiquement le genre de moment pendant lequel j’aime me mêler à la foule, pour encadrer mon sujet et voir la scène comme un invité à la noce.

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Cérémonie de mariage – Waterloo

J’aime me concentrer sur les mains de mes sujets, elles sont souvent révélatrices du moment et du ressenti.

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Les mains
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Mariage à Waterloo

Ce mariage a également été pour moi l’occasion de tester des images à 360° comme celle ci, qui vous permet de vous plonger dans l’ambiance du moment :

Post from Sebastien. – Spherical Image – Mariage Nico Jenn

Photo par : http://facebook.com/seb.santarelli

Photo par : http://facebook.com/seb.santarelli
Echange des alliances – mariage à Waterloo
Photo par : http://facebook.com/seb.santarelli
Le baiser – mariage à Waterloo

Le baiser est un immanquable de la photo de mariage mais, ceux qui me suivent le savent, le moment « juste après » est encore plus savoureux. C’est souvent le genre de moment que l’on oublie en tant que photographe, lors de ses premiers reportages, laissant tomber la pression de l’immanquable photo que l’on vient de réaliser.

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« Juste après »

Et, c’est le moment ou je reviens sur ce que je vous disais il y a quelques lignes, les mains sont souvent révélatrices de l’émotion du moment.

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Les mains
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Photo de couple sous la neige
Photo par : http://facebook.com/seb.santarelli
Photo de couple en hiver

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Pour la suite de la journée, nous avons réalisé les photos de groupe, un photobooth super fun et toujours des images en mode reportage mais je choisis de revenir sur une image pour clôturer ce partage :

Photo par : http://facebook.com/seb.santarelli
Les mains

Merci à Jenn et Nico pour leur confiance et leurs commentaires suite à la réception de mes images. Je leur souhaite plein de bonheur dans leurs nouveaux projets !

Si tu es photographe, n’hésite pas à partager ton feedback en commentaire ;
Si tu projettes de te marier prochainement, n’hésite pas à me contacter ;
Si tu aimes ces images et cet article, n’oublie pas de l’indiquer sur les réseaux sociaux !

Merci 😉

Le GAS et le jeu de « Qui a la plus grosse ? « .

Beaucoup de gens (amis, connaissance, collègue) me demandent ce qu’ils doivent acheter comme nouvel appareil photo (parce que tu vois Seb, mon appareil il est vieux et il fait de mauvaises photos). Je vais tenter de les éclairer au travers de cet article. 
A l’intérieur de moi, une petite voix répond systématiquement : « Ce n’est peut-être pas l’appareil qui fait de mauvaises photos ? «  mais histoire de ne pas perdre des amis ou des clients potentiels, j’émets le même avis de manière plus nuancée.

Quand vous avez un boîtier reflex  ou hybride et quelques bonnes optiques (= à mon sens au moins une focale fixe, type Canon 50mm 1.8), je pense que techniquement, vous avez le nécessaire (sauf si vous voulez faire des photos d’oiseaux à 250 mètres ou bien des portraits à la lumière de la lune mais je parle d’une utilisation classique, dans le cadre familial). Ensuite, il faut se former et pratiquer.

L’analogie est simpliste mais si je ne prends aucun cours de conduite automobile sur circuit, il m’est peu utile d’investir dans la dernière voiture de course à la mode, si ce n’est pour son apparence.

Santarelli (2 sur 7)

En photo, c’est la même chose. Les boîtiers disponibles même en entrée de gamme offrent des performances tout à fait acceptables, si vous les exploiter à fond !

Par exemple, j’avais fait des photos de tennis avec un Canon 1000D il y a quelques années

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Canon 1000D

J’ai fait des portraits avec un Fuji X30

Maude au X30
Maude au X30

ou un x-M1, qui sont respectivement un compact et un boitier entrée de gamme.

Chloé au X-M1
Chloé au X-M1

Dans le cadre des sorties photos que l’on organise à Mons avec quelques amis, je pense organiser un atelier lors duquel on aura à disposition un parc de vieux appareils numérique de qualité médiocre, pour réaliser des photos sur un thème déterminé (tremblez jeunes gens :-)))) )

Parmi les photographes pros,  les discussions tournent malheureusement trop souvent autour de « Tu as vu le dernier boitier de XXXX, et ses 234 images/secondes ? « , « Seb, tu fais quoi avec un X-PRO1, ce boitier qui a tant d’année et un AF aussi lent ? »

Ce phénomène devient, pour les gens contaminés,  le GAS – Gear Acquisition Syndrom. Le GAS c’est le fait de penser qu’en en achetant toujours plus, on va progresser.

Je suis clairement passé par cette phase, quand j’avais mon 50D grippé et un 70-200 monté autant que possible dessus, mais depuis, j’ai remis les choses en question et j’en viens même à me dire qu’au plus votre matériel est discret, banal et connu, au plus vous serez discret, au plus vous mettrez votre modèle à l’aise, ce qui correspond au style d’image que je veux créer.

Je reste un passionné qui aime travailler avec de bons outils mais utiliser l’existant à 100% fait maintenant partie de mes objectifs 🙂

 

Remise des diplômes de l’UCL Mons

Ce vendredi 13/11/15 avait lieu la remise des diplômes de l’UCL Mons. Comme l’an dernier, ça a été un plaisir pour moi de pouvoir la photographier :

  • Issu de cette université, c’est toujours un moment particulier pour moi.
  • Cette année, l’événement avait lieu au Théâtre Royal de Mons, un super cadre (même si la lumière n’y est pas facile).
  •  Le discours du président de l’Alifucam, Jacques Delmoitiez, était très inspirant
  • Une nouvelle option entrepreunariat a vu le jour à l’UCL-Mons et par la même occasion, le statut d’étudiant-entrepreneur.
  • J’y revois chaque année mes anciens professeurs, avec qui je garde de bons contacts.

L’ensemble des images est disponible sur la page Facebook de l’UCL Mons.

Je vais vous présenter ici une sélection d’image, qui explique comment j’ai cherché à rendre l’événement au travers de mon reportage, quelles sont les images que je suis allé rechercher.

J’ai commencé par la récupération des toges par les futurs diplômes, une agitation, un stress ambiant, la solitude parfois à devoir illustrer

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Une expo avec quelques photos avait lieu dans cette salle, j’ai joué avec ces tableaux et mon avant-plan sur certaines images :
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L’attente est parfois longue dans ces moments, j’en ai profité pour jouer avec les lustres, qui représentaient des nuages et voler ce portrait à Sabrina, qui a partagé mon école secondaire. Santarelli 0012sur 0650

Les étudiants ont ensuite reçu un rappel des consignes pour la cérémonie, je me suis fait tout petit sous l’écran de projection pour aller chercher cette vue en contre-plongée, qui fait d’eux de grands hommes :-))Santarelli 0020sur 0650

Faire ce genre de reportage, c’est également répondre aux solicitations des étudiants pour réaliser rapidement un portrait (ici Alice, qui  a suivi les ateliers photos que j’ai animé à l’UCL Mons il y a quelques années). Santarelli 0022sur 0650

J’ai également pu réaliser un portrait de mon ami Nicolas, un ancien voisin que je croise souvent sur des événements à Mons et qui ce soir là , a été mis en lumière par l’obtention du prix du meilleur mémoire, remis par l’Alifucam. C’est toujours plus difficile de saisir un portrait naturel d’une personne que l’on connait, le contact du regard est difficile à éviter. Santarelli 0040sur 0650

L’admiration des proches est une émotion que je retrouve chaque année lors de ce reportage.
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Les portraits des intervenants sont un immanquables de ce genre de cérémonie. Santarelli 0087sur 0650

Mais les discours sont également l’occasion de se retourner, d’ouvrer son diaphragme à fond et de saisir quelques portraits en basse lumière .Santarelli 0100sur 0650

Un plan large pour inscrire l’histoire dans son lieu. Santarelli 0101sur 0650

Mr Elio Di Rupo était présent, prendre un portrait de lui est important pour montrer que l’événement a connu la présence de représentants politiques. Santarelli 0116sur 0650

Mr Christophe Gaeta était le parrain de la promotion 2015, il nous a fait part de son expérience professionnelle.
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Les représentants des cercles étudiants sont une image intéressante puisqu’elle montre un second visage de la vie étudiante. Santarelli 0136sur 0650

Le défi de la soirée était de réussir un maximum de portraits d’étudiants lorsqu’ils recevaient leur diplômes. L’anticipation et la rafale m’a permis de réaliser des portraits de chaque étudiant, à quelques rares exceptions près (passage devant moi, étudiant qui ferme les yeux deux images de suite), mais ils auront presque tous un souvenir de ce moment unique. Santarelli 0213sur 0650 Santarelli 0274sur 0650

J’adore faire des portraits des hommes qui ont l’habitude de parler en public, qui ont eu une carrière professionnelle bien remplie. Ils ont souvent un charisme qu’il faut saisir sur l’image mais qui, au travers d’une photo, donnent envie de les écouter. Santarelli 0440sur 0650

Le corps académique : Santarelli 0463sur 0650

Et la désormais traditionnelle photo (à réussir en très basse lumière, en une seule prise :-))) )
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Un studio photo était disponible dans la salle dans laquelle se tenait le cocktail afin de permettre à chaque étudiant qui le souhaitait d’avoir un portait de lui et ses proches. Santarelli 0640sur 0650

A l’année prochaine pour la remise du diplôme de mon petit frère :-)))

Saisir l’instant

Bonjour à tous !

La période en cours est fort chargée en mariages et reportages en tous genre mais je prends le temps de partager quelques mots avec vous, parce que j’ai eu cette discussion la semaine passée à un mariage auquel j’étais invité.

Un ami m’a demandé, « Seb, quand tu photographies un mariage, qu’est-ce que tu recherches comme image ? Qu’est ce qui va te différencier ?  »

Je lui ai répondu sur le moment mais je me suis dit que c’était une bonne occasion pour écrire un blogpost avec quelques images qui reflètent bien ce que j’ai recherché sur un reportage.

En fait, je cherche les émotions, les regards, les instants éphémères. L’idée est de prendre une photo qui sera différentes de la situation juste avant et juste après, et parfois, différentes de ce que les autres vont viser comme résultat.

Place aux images

  • L’instant d’après

Je trouve les photos de bisous intéressantes, classiques, illustratives d’un mariage mais je trouve les photos de l’instant d’après encore plus magiques ! Un geste de tendresse, un sourire, c’est à saisir !

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  • La pose lente

C’est risqué et jamais garanti, mais dans ce moment ou tout allait très vite, mettre une vitesse à 1/15 et appuyer, c’est peut-être s’offrir une image qui rendra la précipitation du moment.

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  • Le détail

Ceux qui connaissent mon travail savent que je remarque plein de petits détails tout au long de la journée, j’aime m’en servir et mettre le sujet principal en flou à l’arrière plan.

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  • Le reflet

A la limite de l’obsession, je cherche toujours à jouer avec les miroirs, les reflets dans les flaques d’eau, dans les vitres, etc. Ici, ça m’a permis de les laisser dans leur bulle, sans qu’ils ne ressentent de trop ma présence, et de les laisser vivre leur moment.

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  • Portrait

Dans mes débuts en photographie de mariage, la séance de portrait n’était pas un très bon moment. C’est un exercice différent de tout le reste de la journée. De saisir les souvenirs de manière discrète, je passe au rôle de metteur en scène d’une situation complètement artificielle. Ca ne me plaisait pas. Avec le temps, j’ai appris à « voir » les décors, à choisir les endroits avec plus d’esthétisme et à laisser mes amoureux à deux, je les laisse se parler, se sourire, communiquer.  C’est important pour moi de ne pas les laisser se figer trop longtemps. Maintenant, la séance de portrait est à chaque fois un nouveau défi. Dans le cas ci-dessous, je suis allé sur place un mois avant le mariage d’Alison et Kevin et quand j’ai vu cet arbre, l’arrière-plan qui se détachait à l’arrière, j’ai tout de suite su que c’est là que j’allais prendre mon premier portrait de la séance.

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  • Me laisser guider par le couple

Alison a préparé son mariage avec énormément d’investissement et d’attention. Elle souhaitait absolument avoir une image dans cette pose (captée sur Pinterest, super source d’inspiration by the way). J’ai choisi de faire cette image au niveau de la grille, afin de lui offrir un cadre et de garder le manoir à l’arrière-plan.

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  • Les chaussures

Très souvent, la mariée choisit ses chaussures en accord avec le thème de la journée ou bien en s’imaginant que personne ne les verra avant la soirée. J’aime attendre que l’occasion se présente et les inclure dans un portrait, ici pendant la cérémonie.

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  • Portrait pendant la cérémonie

Avoir deux poupées en cire sans émotion face à un curé sans émotion ne m’intéresse pas. N’importe qui dans l’assemblée pourra s’offrir une image de ce couple attentif mais intériorisant ce qu’il se passe. Ce que je vais chercher c’est un sourire, un regard, un échange de regard et déclencher à ces instants là. Cela m’apporte un brin de vie supplémentaire dans les images.

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  • Représenter

Quand je réalise un reportage, je cherche un permanence des images un peu décalée, plus symboliques que réalistes. Les mains symbolisent pour moi l’union entre ces deux personnes alors peu importe ensuite que les visages ne soient pas tournés ou que le reste de la photo ne suive pas, mon regard est figé sur le lien.

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  • Echange des consentements

Pendant l’échange des consentements, on a tendance à photographier celui qui s’exprime. Avec le temps, j’ai pu voir que ce qui amenait des images avec le plus de ressenti, c’est de photographier la personne qui le reçoit. Elle est en train de recevoir de très beaux mots de l’être aimé et de plus, comme elle ne parle pas, pas de micro et pas de mouvements de la bouche qui seraient disgracieux pour l’image !

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  • Un rien de chance

Je l’ai assez répété dans d’autres articles, les appareils Fuji que j’utilise ont plein de qualités mais sont en dessous de la concurrence en terme d’autofocus. Un appareil Canon/Nikon aurait accroché sans souci sur le couple et nous aurait offert une image aux détails précis.

En triant mes images, j’ai tout de suite gardé celle-ci, pour me rendre compte ensuite qu’en fait, techniquement, la mise au point n’était pas au « bon endroit ». Le sujet n’est pas totalement net mais… à cet instant précis , n’est-ce pas une bonne chose de leur laisser le moment pour eux ? De se dire que mon regard les a laissé à deux, avec un rien de distance, qui a amené le flou sur l’image ? Pensez-en ce que vous souhaitez mais cette image m’a plu, et je l’ai gardée 🙂

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  • La rafale

Je travaille de plus en plus en mode « sniper » comme le conseille Zack Arias. Attendre et saisir LA photo que l’on veut capter. C’est vrai que ça pousse à travailler son image. Pour certains moments d’action, je continue à utiliser la rafale afin de pouvoir saisir l’instant ou le regard exprimera beaucoup de chose, en même temps que l’action se passe.

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  • Ne pas hésiter

J’étais en train de réaliser ce portait d’Alison à pleine ouverture (= zone nette très faible et flou dans le fond, pour les moins photographes d’entre-nous). Je vois ses paupières initier un mouvement vers le bas et clic ! Je n’hésite pas une seconde, qui aurait été de trop.

J’ai la même image avec les yeux ouvert, 2 secondes plus tard mais celle-ci est plus forte pour moi, véhicule beaucoup plus de choses.

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  • Le lieu

Je sais que le choix du lieu est important pour le couple, je vais chercher à le mettre en valeur dans mes images, afin d’avoir des images pour cadrer la journée, quand on réalisera un album.

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  • Mes informateurs

Les enfants sont vrais, hésitent beaucoup moins que les adultes. Quand j’ai vu ce petit garçon regarder au travers de la vitre, j’ai apprécié la scène mais me suis dit qu’il regardait sans doute quelque chose d’intéressant.

 

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  • L’instant volé

Ce petit garçon m’a offert ce point de vue, un instant volé au couple, plein de vérité, un des rares moments pendant lequel ils ont pu se retrouver à deux au sein de cette journée.

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  • Les projections

Pendant les projections de diaporama sur la jeunesse des deux amoureux, je vais évidemment viser le couple mais également trouver les parents, frères et soeurs pour saisir leurs émotions quand les souvenirs sont évoqués.

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Voilà, je pense avoir pu résumer au travers de ces images, ce que je cherche comme images quand je photographie un mariage. N’hésitez pas à échanger avec moi suite à cet article, si vous cherchez d’autres images ou si vous souhaitez que l’on parle du reportage photo de votre futur mariage !

Interview de Santina Vaccalluzzo

Il y a quelques semaines, j’ai été invité à l’inauguration d’un nouveau studio photo dans la région montoise. C’est l’occasion pour moi de vous parler d’une des deux photographes de ce studio, que j’ai pu rencontrer dans le cadre des workshops personnalisés que je donne à propos de la photo de mariage.

J’ai donc interviewé Santina afin que vous puissiez découvrir son travail. Je pars du principe que les photographes gagnent beaucoup plus à s’entraider qu’à se concurrencer et suis donc content de mettre en lumière le lancement d’un nouveau concept dans la région.

Portrait volé de Santina durant le concert de Beverly Jo Scott
Portrait volé de Santina durant le concert de Beverly Jo Scott (c) Sébastien Santarelli

 

Hello Santina, qui es-tu ?

Je suis passionnée de photographie depuis que l’on m’a offert mon premier appareil photo… Cela doit faire 35 ans … D’abord autodidacte, 30 ans plus tard diplômée en photographie.


Danse 1 copie

De qui t’inspires-tu ?

De l’âme humaine, de la lumière, du quotidien, de l’actualité. Quelques photographes que j’aime beaucoup Bettina Rheims, Marc Lagrnage, Jim Marshall ….

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ndlr : Santina proposera ce type d’image en lumière continue dans son studio à Framerie.
Peux tu nous parler de ton projet, Freebird Studio ?

J’ai toujours eu l’envie de voler de mes propres ailes. Marc Ghisoland m’avait déjà proposé de reprendre le Studio il y a 3 ans mais je ne voulais pas être seule dans une boutique et un studio 5 jours sur 7,..  J’ai besoin de bouger …  Je n’étais peut-être pas prête à franchir le pas…
Je travaillais déjà comme photographe en activité complémentaire mais je n’aimais pas du tout mon job principal (gestion technique et administrative dans la construction). Je pensais donc de plus en plus à franchir le pas.
Et puis en 2014 maman a été gravement malade et cela m’a donné à réfléchir. On a qu’une vie … J’ai donc appelé Caroline car je savais qu’elle voulait aussi changer de Job … et puis voilà c’est là que tout à commencé …
Le nom Freebird est né en écoutant une chanson …. Freebird de Kriss Dane et puis aussi Freebirds des Lynyrd Skynyrd 🙂

SWAMP CABARET cover def ![4]

Comment nourris-tu ton inspiration photographique ?

J’ai besoin d’émotions heureuses ou malheureuses. En écoutant de la musique, en errant dans des endroits que j’aime, j’observe, j’écoute … en rencontrant des gens et en discutant .. L’humain est primordial. 

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On s’est rencontrés lors d’un mariage sur lequel tu m’as accompagné, j’ai le souvenir d’une personne sensible, partageant l’émotion de ses sujets en permanence, avec une impressionnante envie de progresser ! Quel souvenirs gardes-tu de cette journée ?

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Excellent souvenir. La partage de notre passion commune. La rencontre avec des gens aimants et heureux … le partage de moments de bonheur … C’était très intense…
Quel conseil donnerais-tu à quelqu’un qui débute la photographie ?

Se faire confiance, rester soi-même, laisser parler son instinct tout en gardant un minimum de technique, ne pas essayer de « faire comme » mais juste de s’en inspirer… et puis y croire s’accrocher … Rester positif, …. Y aller petit à petit….C’est difficile mais avec une bonne dose de pugnacité, beaucoup de positivité on peut y arriver … même si pour moi tout reste encore à faire 🙂

 

Merci Santina pour ces quelques mots, je te souhaite la réussite dans cette nouvelle entreprise !

Vous pouvez retrouver : 

Seb, pourquoi tu fais toujours les photos de la Ducasse de Mons ? C’est toujours la même chose !

Seb, pourquoi tu fais toujours les photos de la Ducasse de Mons ? C’est toujours la même chose !

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Je trouve cette question horrible et en même temps on me la pose plusieurs fois chaque année et il arrive aussi qu’on me la pose par rapport aux mariages. En cette veille de Petit Lumeçon, je prends le temps d’y répondre !

Pour moi, photographier la Ducasse de Mons c’est :

  • Montrer ma différence
    Des dizaines de photographes dans la ville, il faut réussir à se démarquer, trouver l’angle, le lieu, la manière de prendre en photo un événement pour que votre photo sorte du lot des milliers de photos qui seront disponibles les semaines suivantes sur les réseaux sociaux. Cette année, j’ai refusé de travailler sous contrat pour la Ville de Mons (comme je l’avais fait l’an passé pour le musée du Doudou), afin de pouvoir rester libre dans le style, dans ce que je photographie mais aussi afin de pouvoir partager mes images avec les Montois.

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    Descente de Chasse 2015
  • Un immanquable
    Pour un photographe montois, je considère cet événement comme immanquable. Je sais que les gens m’y attendent, que les gens connaissent les photographes de Mons au travers de leur photographies de Ducasse.
    santarelli (151 sur 376)
  • Rencontrer des gens
    Chaque année, de plus en plus de gens me saluent. Que ce soit en me disant bonjour ou en me faisant un sourire. Je revois aussi en ville des couples dont j’ai pu réaliser les photos de mariage, c’est toujours une émotion agréable à partager ! C’est aussi pour ce contact humain que je fais le métier de photographe.

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    Mon ami Laurent, que je revois chaque année sur le kiosque !
  • Trouver les émotions
    Un folklore, c’est plein de liens, d’émotions. C’est quelque chose que j’adore chasser lorsque je fais mes reportages. Un premier combat pour l’un ? Un dernier pour l’autre ? Un ancien acteur qui salue ses amis acteurs ?  C’est ce que je vais essayer de retrouver.

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    Un dernier combat
  • Faire plaisir
    J’adore prendre des photos des gens que je connais lors de la Ducasse, pour leur offrir un souvenir de ce moment.
    santarelli (54 sur 376)
  • Soutenir une association
    Chaque année, je vends mes photos au profit d’une association au travers de la page de « Toutes les photos de la Ducasse de Mons ». Pour moi, c’est important que le travail photographique garde une valeur (-> c’est pourquoi je ne donne pas les images gratuitement) mais ces images étant issues du folklore, de la vie de ma Ville, tant que je le peux, je préfère que les bénéfices que j’en retire aillent soutenir une action à ancrage local. Cette année les bénéfices iront soutenir l’action de l’UCL Mons en faveur de Make a Wish.

Pour toutes ces raisons, chaque année est différente et  je vous dis… à demain pour les photos du Lumeçon par et pour les enfants !

Dear Fuji – My wishlist for the X-PRO 2

I usually blog in French but I think that Mister Fuji speaks English or Japanese. I do not speak Japanese so today’s blog post will be in English!

Dear Mister Fuji,

I hope you are doing well. You did a great job last year with the X Revolution and you did extremely well over the last few months with events such as the Photokina, the UK show and the launch of new lenses. This way of penetrating the market with prime lenses and high dynamic sensors was audacious but you did it and I am proud of you.

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Photokina 2014

 

Everyone in the Fuji community (yes, you built a community around your brand) is waiting for your PRO2 but I prefer to send you a brief summary of what we expect of this camera!

Portrait by J-M Renoirt
Wishlist by J-M Renoirt

 

I was in London one month ago and having a chat with your recent X-Photographer friend, Mr Vi Opoku, we concluded that the future of Fuji is in wedding photography.

Indeed, on a wedding day we work for 12, 15 or 18 hours with our cameras and, believe me, my back feels the difference when I use your stuff! (I had the choice: go Fuji or go to the gym every day… thank you, now I can stay at home or have some beers with friends 😉 )

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No gym by J-M Renoirt

 

I know that your target is street photography but please listen to me, or wait for a few years to prove me right. You are my friend, so I will accept your mistake 😉 With the quality of your lenses, with the weight of your cameras, with stunning JPEG to share directly with the WiFi on our Facebook pages you did something awesome that allows us to provide a better service to our customers.

Well, I almost forgot the first goal of my letter: my wishlist !

– Keep with this vintage look – it’s sooo cool!

– EVF or natural viewer: both please! Just keep the natural viewer of the X-PRO 1 but use the EVF of the X-T1. Both are amazing but when I use the natural viewer, I always have a worse AF than with the EVF. Please improve it.

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My gear by J-M Renoirt

 

– Sensor: It’s technical stuff and I do not care but keep on making something different in terms of dynamic range. It rocks!

– JPEG: Yours are amazing and you should keep this level of quality for everyday pictures and fast preview for my friends and customers.

– AF: Blah blah blah Fuji AF: continue to improve it with the next updates of your firmware: it rocks, guy!

– WiFi: add the WiFi on your pro camera. I shared on Facebook the pictures I took during a wedding: it was just amazing to see people liking and commenting my work live during the dinner.

– Dual-slot: Please allow us to use 2 cards simultaneously in your future pro camera. It helps to decrease my level of stress and would allow me to use an Eye-Fi card with small JPEGs and a big SD card with big RAF files.

I will wait for your X-PRO2 but it is your son, not mine, so if you want to brand it with a different name, it is up to you. I will love him anyway!

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« I will use the next Fuji » by J-M Renoirt

 

I know these things are easier to discuss over a drink. Just let me know when we can meet, I will be happy to tackle this subject with you.

If you have any stuff to test before the whole market buys your cameras, do not hesitate to contact me. I will do the job for you!

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« Let me test your stuff ! » by J-M Renoirt

 

Friendly yours.

Seb


 

PS : If you are a Fuji photographer, do not hesitate to add your keypoints to my wishlist in a comment ! I will be happy to discuss these with you.

PPS : All my pictures were taken in JPEG by my friend Jean-Michel Renoirt, with an X-100 S and without post-processing. Do not hesitate to follow his Facebook page, his work become better day after day !

Thanks for these images Jean-Michel !