Remise des diplômes de l’UCL Mons

Ce vendredi 13/11/15 avait lieu la remise des diplômes de l’UCL Mons. Comme l’an dernier, ça a été un plaisir pour moi de pouvoir la photographier :

  • Issu de cette université, c’est toujours un moment particulier pour moi.
  • Cette année, l’événement avait lieu au Théâtre Royal de Mons, un super cadre (même si la lumière n’y est pas facile).
  •  Le discours du président de l’Alifucam, Jacques Delmoitiez, était très inspirant
  • Une nouvelle option entrepreunariat a vu le jour à l’UCL-Mons et par la même occasion, le statut d’étudiant-entrepreneur.
  • J’y revois chaque année mes anciens professeurs, avec qui je garde de bons contacts.

L’ensemble des images est disponible sur la page Facebook de l’UCL Mons.

Je vais vous présenter ici une sélection d’image, qui explique comment j’ai cherché à rendre l’événement au travers de mon reportage, quelles sont les images que je suis allé rechercher.

J’ai commencé par la récupération des toges par les futurs diplômes, une agitation, un stress ambiant, la solitude parfois à devoir illustrer

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Une expo avec quelques photos avait lieu dans cette salle, j’ai joué avec ces tableaux et mon avant-plan sur certaines images :
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L’attente est parfois longue dans ces moments, j’en ai profité pour jouer avec les lustres, qui représentaient des nuages et voler ce portrait à Sabrina, qui a partagé mon école secondaire. Santarelli 0012sur 0650

Les étudiants ont ensuite reçu un rappel des consignes pour la cérémonie, je me suis fait tout petit sous l’écran de projection pour aller chercher cette vue en contre-plongée, qui fait d’eux de grands hommes :-))Santarelli 0020sur 0650

Faire ce genre de reportage, c’est également répondre aux solicitations des étudiants pour réaliser rapidement un portrait (ici Alice, qui  a suivi les ateliers photos que j’ai animé à l’UCL Mons il y a quelques années). Santarelli 0022sur 0650

J’ai également pu réaliser un portrait de mon ami Nicolas, un ancien voisin que je croise souvent sur des événements à Mons et qui ce soir là , a été mis en lumière par l’obtention du prix du meilleur mémoire, remis par l’Alifucam. C’est toujours plus difficile de saisir un portrait naturel d’une personne que l’on connait, le contact du regard est difficile à éviter. Santarelli 0040sur 0650

L’admiration des proches est une émotion que je retrouve chaque année lors de ce reportage.
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Les portraits des intervenants sont un immanquables de ce genre de cérémonie. Santarelli 0087sur 0650

Mais les discours sont également l’occasion de se retourner, d’ouvrer son diaphragme à fond et de saisir quelques portraits en basse lumière .Santarelli 0100sur 0650

Un plan large pour inscrire l’histoire dans son lieu. Santarelli 0101sur 0650

Mr Elio Di Rupo était présent, prendre un portrait de lui est important pour montrer que l’événement a connu la présence de représentants politiques. Santarelli 0116sur 0650

Mr Christophe Gaeta était le parrain de la promotion 2015, il nous a fait part de son expérience professionnelle.
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Les représentants des cercles étudiants sont une image intéressante puisqu’elle montre un second visage de la vie étudiante. Santarelli 0136sur 0650

Le défi de la soirée était de réussir un maximum de portraits d’étudiants lorsqu’ils recevaient leur diplômes. L’anticipation et la rafale m’a permis de réaliser des portraits de chaque étudiant, à quelques rares exceptions près (passage devant moi, étudiant qui ferme les yeux deux images de suite), mais ils auront presque tous un souvenir de ce moment unique. Santarelli 0213sur 0650 Santarelli 0274sur 0650

J’adore faire des portraits des hommes qui ont l’habitude de parler en public, qui ont eu une carrière professionnelle bien remplie. Ils ont souvent un charisme qu’il faut saisir sur l’image mais qui, au travers d’une photo, donnent envie de les écouter. Santarelli 0440sur 0650

Le corps académique : Santarelli 0463sur 0650

Et la désormais traditionnelle photo (à réussir en très basse lumière, en une seule prise :-))) )
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Un studio photo était disponible dans la salle dans laquelle se tenait le cocktail afin de permettre à chaque étudiant qui le souhaitait d’avoir un portait de lui et ses proches. Santarelli 0640sur 0650

A l’année prochaine pour la remise du diplôme de mon petit frère :-)))

Saisir l’instant

Bonjour à tous !

La période en cours est fort chargée en mariages et reportages en tous genre mais je prends le temps de partager quelques mots avec vous, parce que j’ai eu cette discussion la semaine passée à un mariage auquel j’étais invité.

Un ami m’a demandé, « Seb, quand tu photographies un mariage, qu’est-ce que tu recherches comme image ? Qu’est ce qui va te différencier ?  »

Je lui ai répondu sur le moment mais je me suis dit que c’était une bonne occasion pour écrire un blogpost avec quelques images qui reflètent bien ce que j’ai recherché sur un reportage.

En fait, je cherche les émotions, les regards, les instants éphémères. L’idée est de prendre une photo qui sera différentes de la situation juste avant et juste après, et parfois, différentes de ce que les autres vont viser comme résultat.

Place aux images

  • L’instant d’après

Je trouve les photos de bisous intéressantes, classiques, illustratives d’un mariage mais je trouve les photos de l’instant d’après encore plus magiques ! Un geste de tendresse, un sourire, c’est à saisir !

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  • La pose lente

C’est risqué et jamais garanti, mais dans ce moment ou tout allait très vite, mettre une vitesse à 1/15 et appuyer, c’est peut-être s’offrir une image qui rendra la précipitation du moment.

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  • Le détail

Ceux qui connaissent mon travail savent que je remarque plein de petits détails tout au long de la journée, j’aime m’en servir et mettre le sujet principal en flou à l’arrière plan.

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  • Le reflet

A la limite de l’obsession, je cherche toujours à jouer avec les miroirs, les reflets dans les flaques d’eau, dans les vitres, etc. Ici, ça m’a permis de les laisser dans leur bulle, sans qu’ils ne ressentent de trop ma présence, et de les laisser vivre leur moment.

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  • Portrait

Dans mes débuts en photographie de mariage, la séance de portrait n’était pas un très bon moment. C’est un exercice différent de tout le reste de la journée. De saisir les souvenirs de manière discrète, je passe au rôle de metteur en scène d’une situation complètement artificielle. Ca ne me plaisait pas. Avec le temps, j’ai appris à « voir » les décors, à choisir les endroits avec plus d’esthétisme et à laisser mes amoureux à deux, je les laisse se parler, se sourire, communiquer.  C’est important pour moi de ne pas les laisser se figer trop longtemps. Maintenant, la séance de portrait est à chaque fois un nouveau défi. Dans le cas ci-dessous, je suis allé sur place un mois avant le mariage d’Alison et Kevin et quand j’ai vu cet arbre, l’arrière-plan qui se détachait à l’arrière, j’ai tout de suite su que c’est là que j’allais prendre mon premier portrait de la séance.

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  • Me laisser guider par le couple

Alison a préparé son mariage avec énormément d’investissement et d’attention. Elle souhaitait absolument avoir une image dans cette pose (captée sur Pinterest, super source d’inspiration by the way). J’ai choisi de faire cette image au niveau de la grille, afin de lui offrir un cadre et de garder le manoir à l’arrière-plan.

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  • Les chaussures

Très souvent, la mariée choisit ses chaussures en accord avec le thème de la journée ou bien en s’imaginant que personne ne les verra avant la soirée. J’aime attendre que l’occasion se présente et les inclure dans un portrait, ici pendant la cérémonie.

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  • Portrait pendant la cérémonie

Avoir deux poupées en cire sans émotion face à un curé sans émotion ne m’intéresse pas. N’importe qui dans l’assemblée pourra s’offrir une image de ce couple attentif mais intériorisant ce qu’il se passe. Ce que je vais chercher c’est un sourire, un regard, un échange de regard et déclencher à ces instants là. Cela m’apporte un brin de vie supplémentaire dans les images.

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  • Représenter

Quand je réalise un reportage, je cherche un permanence des images un peu décalée, plus symboliques que réalistes. Les mains symbolisent pour moi l’union entre ces deux personnes alors peu importe ensuite que les visages ne soient pas tournés ou que le reste de la photo ne suive pas, mon regard est figé sur le lien.

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  • Echange des consentements

Pendant l’échange des consentements, on a tendance à photographier celui qui s’exprime. Avec le temps, j’ai pu voir que ce qui amenait des images avec le plus de ressenti, c’est de photographier la personne qui le reçoit. Elle est en train de recevoir de très beaux mots de l’être aimé et de plus, comme elle ne parle pas, pas de micro et pas de mouvements de la bouche qui seraient disgracieux pour l’image !

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  • Un rien de chance

Je l’ai assez répété dans d’autres articles, les appareils Fuji que j’utilise ont plein de qualités mais sont en dessous de la concurrence en terme d’autofocus. Un appareil Canon/Nikon aurait accroché sans souci sur le couple et nous aurait offert une image aux détails précis.

En triant mes images, j’ai tout de suite gardé celle-ci, pour me rendre compte ensuite qu’en fait, techniquement, la mise au point n’était pas au « bon endroit ». Le sujet n’est pas totalement net mais… à cet instant précis , n’est-ce pas une bonne chose de leur laisser le moment pour eux ? De se dire que mon regard les a laissé à deux, avec un rien de distance, qui a amené le flou sur l’image ? Pensez-en ce que vous souhaitez mais cette image m’a plu, et je l’ai gardée 🙂

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  • La rafale

Je travaille de plus en plus en mode « sniper » comme le conseille Zack Arias. Attendre et saisir LA photo que l’on veut capter. C’est vrai que ça pousse à travailler son image. Pour certains moments d’action, je continue à utiliser la rafale afin de pouvoir saisir l’instant ou le regard exprimera beaucoup de chose, en même temps que l’action se passe.

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  • Ne pas hésiter

J’étais en train de réaliser ce portait d’Alison à pleine ouverture (= zone nette très faible et flou dans le fond, pour les moins photographes d’entre-nous). Je vois ses paupières initier un mouvement vers le bas et clic ! Je n’hésite pas une seconde, qui aurait été de trop.

J’ai la même image avec les yeux ouvert, 2 secondes plus tard mais celle-ci est plus forte pour moi, véhicule beaucoup plus de choses.

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  • Le lieu

Je sais que le choix du lieu est important pour le couple, je vais chercher à le mettre en valeur dans mes images, afin d’avoir des images pour cadrer la journée, quand on réalisera un album.

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  • Mes informateurs

Les enfants sont vrais, hésitent beaucoup moins que les adultes. Quand j’ai vu ce petit garçon regarder au travers de la vitre, j’ai apprécié la scène mais me suis dit qu’il regardait sans doute quelque chose d’intéressant.

 

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  • L’instant volé

Ce petit garçon m’a offert ce point de vue, un instant volé au couple, plein de vérité, un des rares moments pendant lequel ils ont pu se retrouver à deux au sein de cette journée.

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  • Les projections

Pendant les projections de diaporama sur la jeunesse des deux amoureux, je vais évidemment viser le couple mais également trouver les parents, frères et soeurs pour saisir leurs émotions quand les souvenirs sont évoqués.

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Voilà, je pense avoir pu résumer au travers de ces images, ce que je cherche comme images quand je photographie un mariage. N’hésitez pas à échanger avec moi suite à cet article, si vous cherchez d’autres images ou si vous souhaitez que l’on parle du reportage photo de votre futur mariage !

Interview de Santina Vaccalluzzo

Il y a quelques semaines, j’ai été invité à l’inauguration d’un nouveau studio photo dans la région montoise. C’est l’occasion pour moi de vous parler d’une des deux photographes de ce studio, que j’ai pu rencontrer dans le cadre des workshops personnalisés que je donne à propos de la photo de mariage.

J’ai donc interviewé Santina afin que vous puissiez découvrir son travail. Je pars du principe que les photographes gagnent beaucoup plus à s’entraider qu’à se concurrencer et suis donc content de mettre en lumière le lancement d’un nouveau concept dans la région.

Portrait volé de Santina durant le concert de Beverly Jo Scott
Portrait volé de Santina durant le concert de Beverly Jo Scott (c) Sébastien Santarelli

 

Hello Santina, qui es-tu ?

Je suis passionnée de photographie depuis que l’on m’a offert mon premier appareil photo… Cela doit faire 35 ans … D’abord autodidacte, 30 ans plus tard diplômée en photographie.


Danse 1 copie

De qui t’inspires-tu ?

De l’âme humaine, de la lumière, du quotidien, de l’actualité. Quelques photographes que j’aime beaucoup Bettina Rheims, Marc Lagrnage, Jim Marshall ….

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ndlr : Santina proposera ce type d’image en lumière continue dans son studio à Framerie.
Peux tu nous parler de ton projet, Freebird Studio ?

J’ai toujours eu l’envie de voler de mes propres ailes. Marc Ghisoland m’avait déjà proposé de reprendre le Studio il y a 3 ans mais je ne voulais pas être seule dans une boutique et un studio 5 jours sur 7,..  J’ai besoin de bouger …  Je n’étais peut-être pas prête à franchir le pas…
Je travaillais déjà comme photographe en activité complémentaire mais je n’aimais pas du tout mon job principal (gestion technique et administrative dans la construction). Je pensais donc de plus en plus à franchir le pas.
Et puis en 2014 maman a été gravement malade et cela m’a donné à réfléchir. On a qu’une vie … J’ai donc appelé Caroline car je savais qu’elle voulait aussi changer de Job … et puis voilà c’est là que tout à commencé …
Le nom Freebird est né en écoutant une chanson …. Freebird de Kriss Dane et puis aussi Freebirds des Lynyrd Skynyrd 🙂

SWAMP CABARET cover def ![4]

Comment nourris-tu ton inspiration photographique ?

J’ai besoin d’émotions heureuses ou malheureuses. En écoutant de la musique, en errant dans des endroits que j’aime, j’observe, j’écoute … en rencontrant des gens et en discutant .. L’humain est primordial. 

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On s’est rencontrés lors d’un mariage sur lequel tu m’as accompagné, j’ai le souvenir d’une personne sensible, partageant l’émotion de ses sujets en permanence, avec une impressionnante envie de progresser ! Quel souvenirs gardes-tu de cette journée ?

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Excellent souvenir. La partage de notre passion commune. La rencontre avec des gens aimants et heureux … le partage de moments de bonheur … C’était très intense…
Quel conseil donnerais-tu à quelqu’un qui débute la photographie ?

Se faire confiance, rester soi-même, laisser parler son instinct tout en gardant un minimum de technique, ne pas essayer de « faire comme » mais juste de s’en inspirer… et puis y croire s’accrocher … Rester positif, …. Y aller petit à petit….C’est difficile mais avec une bonne dose de pugnacité, beaucoup de positivité on peut y arriver … même si pour moi tout reste encore à faire 🙂

 

Merci Santina pour ces quelques mots, je te souhaite la réussite dans cette nouvelle entreprise !

Vous pouvez retrouver : 

Seb, pourquoi tu fais toujours les photos de la Ducasse de Mons ? C’est toujours la même chose !

Seb, pourquoi tu fais toujours les photos de la Ducasse de Mons ? C’est toujours la même chose !

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Je trouve cette question horrible et en même temps on me la pose plusieurs fois chaque année et il arrive aussi qu’on me la pose par rapport aux mariages. En cette veille de Petit Lumeçon, je prends le temps d’y répondre !

Pour moi, photographier la Ducasse de Mons c’est :

  • Montrer ma différence
    Des dizaines de photographes dans la ville, il faut réussir à se démarquer, trouver l’angle, le lieu, la manière de prendre en photo un événement pour que votre photo sorte du lot des milliers de photos qui seront disponibles les semaines suivantes sur les réseaux sociaux. Cette année, j’ai refusé de travailler sous contrat pour la Ville de Mons (comme je l’avais fait l’an passé pour le musée du Doudou), afin de pouvoir rester libre dans le style, dans ce que je photographie mais aussi afin de pouvoir partager mes images avec les Montois.

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    Descente de Chasse 2015
  • Un immanquable
    Pour un photographe montois, je considère cet événement comme immanquable. Je sais que les gens m’y attendent, que les gens connaissent les photographes de Mons au travers de leur photographies de Ducasse.
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  • Rencontrer des gens
    Chaque année, de plus en plus de gens me saluent. Que ce soit en me disant bonjour ou en me faisant un sourire. Je revois aussi en ville des couples dont j’ai pu réaliser les photos de mariage, c’est toujours une émotion agréable à partager ! C’est aussi pour ce contact humain que je fais le métier de photographe.

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    Mon ami Laurent, que je revois chaque année sur le kiosque !
  • Trouver les émotions
    Un folklore, c’est plein de liens, d’émotions. C’est quelque chose que j’adore chasser lorsque je fais mes reportages. Un premier combat pour l’un ? Un dernier pour l’autre ? Un ancien acteur qui salue ses amis acteurs ?  C’est ce que je vais essayer de retrouver.

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    Un dernier combat
  • Faire plaisir
    J’adore prendre des photos des gens que je connais lors de la Ducasse, pour leur offrir un souvenir de ce moment.
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  • Soutenir une association
    Chaque année, je vends mes photos au profit d’une association au travers de la page de « Toutes les photos de la Ducasse de Mons ». Pour moi, c’est important que le travail photographique garde une valeur (-> c’est pourquoi je ne donne pas les images gratuitement) mais ces images étant issues du folklore, de la vie de ma Ville, tant que je le peux, je préfère que les bénéfices que j’en retire aillent soutenir une action à ancrage local. Cette année les bénéfices iront soutenir l’action de l’UCL Mons en faveur de Make a Wish.

Pour toutes ces raisons, chaque année est différente et  je vous dis… à demain pour les photos du Lumeçon par et pour les enfants !

Dear Fuji – My wishlist for the X-PRO 2

I usually blog in French but I think that Mister Fuji speaks English or Japanese. I do not speak Japanese so today’s blog post will be in English!

Dear Mister Fuji,

I hope you are doing well. You did a great job last year with the X Revolution and you did extremely well over the last few months with events such as the Photokina, the UK show and the launch of new lenses. This way of penetrating the market with prime lenses and high dynamic sensors was audacious but you did it and I am proud of you.

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Photokina 2014

 

Everyone in the Fuji community (yes, you built a community around your brand) is waiting for your PRO2 but I prefer to send you a brief summary of what we expect of this camera!

Portrait by J-M Renoirt
Wishlist by J-M Renoirt

 

I was in London one month ago and having a chat with your recent X-Photographer friend, Mr Vi Opoku, we concluded that the future of Fuji is in wedding photography.

Indeed, on a wedding day we work for 12, 15 or 18 hours with our cameras and, believe me, my back feels the difference when I use your stuff! (I had the choice: go Fuji or go to the gym every day… thank you, now I can stay at home or have some beers with friends 😉 )

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No gym by J-M Renoirt

 

I know that your target is street photography but please listen to me, or wait for a few years to prove me right. You are my friend, so I will accept your mistake 😉 With the quality of your lenses, with the weight of your cameras, with stunning JPEG to share directly with the WiFi on our Facebook pages you did something awesome that allows us to provide a better service to our customers.

Well, I almost forgot the first goal of my letter: my wishlist !

– Keep with this vintage look – it’s sooo cool!

– EVF or natural viewer: both please! Just keep the natural viewer of the X-PRO 1 but use the EVF of the X-T1. Both are amazing but when I use the natural viewer, I always have a worse AF than with the EVF. Please improve it.

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My gear by J-M Renoirt

 

– Sensor: It’s technical stuff and I do not care but keep on making something different in terms of dynamic range. It rocks!

– JPEG: Yours are amazing and you should keep this level of quality for everyday pictures and fast preview for my friends and customers.

– AF: Blah blah blah Fuji AF: continue to improve it with the next updates of your firmware: it rocks, guy!

– WiFi: add the WiFi on your pro camera. I shared on Facebook the pictures I took during a wedding: it was just amazing to see people liking and commenting my work live during the dinner.

– Dual-slot: Please allow us to use 2 cards simultaneously in your future pro camera. It helps to decrease my level of stress and would allow me to use an Eye-Fi card with small JPEGs and a big SD card with big RAF files.

I will wait for your X-PRO2 but it is your son, not mine, so if you want to brand it with a different name, it is up to you. I will love him anyway!

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« I will use the next Fuji » by J-M Renoirt

 

I know these things are easier to discuss over a drink. Just let me know when we can meet, I will be happy to tackle this subject with you.

If you have any stuff to test before the whole market buys your cameras, do not hesitate to contact me. I will do the job for you!

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« Let me test your stuff ! » by J-M Renoirt

 

Friendly yours.

Seb


 

PS : If you are a Fuji photographer, do not hesitate to add your keypoints to my wishlist in a comment ! I will be happy to discuss these with you.

PPS : All my pictures were taken in JPEG by my friend Jean-Michel Renoirt, with an X-100 S and without post-processing. Do not hesitate to follow his Facebook page, his work become better day after day !

Thanks for these images Jean-Michel !

[Street] – Trois images

 

FIn de journée de homeworking, j’ai fait plein de choses, j’ai la tête pleine, besoin de m’aérer, j’embarque ce bon vieil X-PRO 1 et le Lytro, direction Mons centre ville !

J’ai d’abord fait quelques images avec le Lytro, pour illustrer l’article dédié à cet appareil puis j’arrive sur la place et vois ceci :

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Singe du Grand Garde

Les Montois utilisent cette endroit comme un symbole. Quand un sans-abri ou un personnage Montois vient à décéder, on y place parfois un hommage. Quand Charlie Hebdo a été attaqué à Paris, on y a retrouvé un hommage, je choisis donc de saisir l’image.

Puis, j’entre dans le jardin du Mayeur, je fais quelques photos de la maison représentant une oeuvre de Van Gogh, échange quelques mots avec le gars qui se trouve là toute la journée dans le froid puis je prend une image très personnelle, de la première maison que j’ai habitée à Mons, jusqu’à mes 5 ans.

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Je fais quelques pas en arrière, je me dis « ce serait bien si quelqu’un passait là  » Boum trop tard, Jacky vient de passer et tu l’as loupé ! En plus, ça fait un bout de temps que je veux voler un portrait à cet homme là ! A Mons, tout le monde le connait, à chaque fois qu’il me parle plus de 6 minutes, il me parle de Photo-Amateur … Je le suis, je sais où il va.

Bingo c’est là qu’il rentre. J’ai pas envie de le shooter à l’intérieur, la lumière est pas terrible, il va falloir parler à la petite dame à l’intérieur pour lui expliquer ce que je veux faire, etc etc  puis j’aime bien le panneau PHOTO qui est dans la devanture, je me poste et j’attends. Je repense à Zack Arias à la Photokina à Koln qui nous a expliqué qu’en photo de rue, il faut être un sniper, attendre le moment que l’on veut et shooter une image, l’image.

Je le veux quand la porte n’est pas fermée, je veux qu’on voit qu’il sort du magasin et je veux qu’il marche, tout le monde sait qu’il marche en regardant soit par terre soit à 45° devant lui, un peu courbé. C’est ça, le magasin, Jacky, qui marche.

Vu l’autofocus légendaire du Fuji, je fais la mise au point avant, et je débraye l’autofocus, les deux petits dames en train de fumer au magasin d’à coté m’ont repéré mais ne comprennent pas ce que j’attends.

Et là, une ombre, et CLIC ! Dans la boîte, je ne regarde pas l’image. Trop peur de l’avoir ratée ? Ou persuadé d’avoir ce que je voulais ? Qui sait 🙂

Voici Jacky, devant le magasin qui le représente le mieux à Mons à mes yeux !

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Jacky Collinet sortant de Photo-Amateur

Voilà, je suis loin de ma journée de travail et j’ai trois images qui me plaisent, bonne soirée à vous aussi 🙂

 

Retour sur : William et Kate à Mons

24 images pour revenir sur la venue de la Princesse Kate, du Prince William et du Prince Harry à Mons !

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Sans nul doute un des reportages les plus stressant de l’année, celui sur lequel je maîtrisais le moins de paramètres et pour lequel on attendait mes images !

Avant de partir, choix de la tenue et du matériel :

  • J’ai toujours du mal avec les photographes type short-veste de safari mais vu le rang des personnes devant qui j’allais me présenter, je pense qu’il valait mieux assurer : ce sera costume noir, chemise blanche, cravate rouge (on est à Mons, Elio sera mon allié :-D)
  • Sac en bandoulière en cuir noir, classe et me permet d’avoir tout à portée de main.
  • Canon 5D Mark III , 24-105 mm pour la polyvalence et la confiance aveugle que l’on peut faire à ce type de matériel.
  • Fuji X-T1 , 56mm 1.2 et 35 mm 1.4 parce que j’adore les belles images et les focales fixes.
  • Smartphone (on y reviendra).

Je suis arrivé un peu plus d’une heure à l’avance au centre presse : récupérer le bracelet qui me donnera accès à un petit parterre où seront entassés les caméras de la TV et 5-6 photographes. Pour les connaisseurs, on était placés juste devant le petit singe, celui qui porte bonheur !

Je retrouve deux photographes avec qui j’ai l’habitude de partager l’espace lors des photos de la Ducasse de Mons, ça me rassure un peu 🙂

Je regarde autour de moi, le monde s’accumule et au delà d’un nombre impressionnant de policiers, je repère assez vite des hommes et femmes en tenue stricte, oreillette, petite bosse dans le dos à hauteur de la ceinture, voilà les gens avec qui il ne va pas falloir déconner. L’ambiance est assez bizarre, tout le monde regarde autour de soi, scrute la foule, la tension monte.

Commence alors le défilé des politiques de tous bords. J’ai peu d’intérêt pour ce genre d’image mais c’est l’occasion de faire baisser la tension en prenant des images, pour soigner l’arrière-plan, savoir où déclencher, etc.

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Le sujet de face
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Le sujet en mouvement
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Georges-Louis Bouchez, le pas assuré

C’est bon, ils peuvent passer vite, lentement, j’ai contrôlé mes images, je ne les raterai pas. C’est l’occasion de faire quelques images d’ambiance :

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Elio arrive, l’occasion pour mon voisin photographe de l’interpeller et de convenir avec lui qu’il s’arrête avec les invités princiers face au parterre de photographes. On verra si ça marche mais comme on travaille souvent sur Mons et que l’on sait qu’il accorde beaucoup d’importance à son image, on a bon espoir ! Santarelli (22 sur 83)

L’heure approche, on voit la petite fille qui va remettre le bouquet à la Princesse Kate se préparer, la tension monte encore d’un cran !Santarelli (27 sur 83)

L’hélicoptère de la Police passe au dessus de la rue de Nimy, on sent que ça va arriver d’un instant à l’autre ! On aperçoit alors de grosses Audi arriver sur la place, Go !

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Je commence au Canon, mode rafale à 8 images secondes, cartes mémoire pro, ça mitraille sec !

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Digne, belle, simple la Princesse Kate dégage de la sérénité Santarelli (30 sur 83) Santarelli (31 sur 83)

Je lâche le Canon, je veux des images au Fuji. Santarelli (33 sur 83)

Waouw, je pense que l’aspect vintage de mon Fuji attire le regard !
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Je reprends le Canon pour le grand-angle, Elio a tenu parole (chuuut les mauvaises langues haha) et on a notre photo de groupe. Santarelli (37 sur 83)Pendant que tout ce beau monde rentre dans l’hôtel de ville, je sais que j’ai quelques minutes, je prends mon smartphone avec l’app mobile Fuji et je balance une photo de nos trois invités de marque sur les réseaux sociaux. Cette photo remporte le plus grand nombre de like, partage et commentaires de l’année sur ma page pro ! Avant la presse, j’ai livré une photo de qualité à l’ensemble des personnes qui le suive, je suis assez fier de mon coup quand je vois des journalistes publier des pauvres images prises en direct à l’iPhone (qui fait de belles images dans des conditions plus sereines, je précise, histoire de ne pas me faire lyncher par l’ensemble de mes collègues).

L’angle pour prendre des images du balcon était vraiment mauvais mais ma compagne était dans la foule avec un bon compact et a pu me donner ces images, qui complètent à merveille le reportage (merci à elle 🙂 ) 
Santarelli (48 sur 83) Santarelli (50 sur 83)

La porte de la salle des Sacquiaux s’ouvre, ils sont de retour, c’est reparti pour une deuxième minute de photos (hé oui, tout va très très vite) :Santarelli (52 sur 83)Les mines sont plus détendues, je continue à prendre un maximum d’images en un minimum de temps, tout en restant concentré pour saisir de belles émotions. Santarelli (57 sur 83) Santarelli (58 sur 83)

Je sais que les gens attendent principalement des images en couleurs sur ce type d’événements mais j’adore le noir et blanc, et me suis donc permis quelques images un peu différentes :

Santarelli (74 sur 83)
Un portrait de Corentin, le chef d’orchestre des commémorations de 14-18, qui fait un travail formidable pour notre ville !

Là où les autres photographes bazardent d’énormes coups de flashs pour éclairer l’intérieur de la voiture derrière les vitres pare-balles, je préfère jouer avec le reflet pour un portrait du couple superposé avec la façade gothique de l’hôtel de ville :

Santarelli (75 sur 83)

 

Santarelli (80 sur 83)
Merci !

Enfin, je capte cette image avec le pouce, en signe de remerciement, de mon collègue photographe qui a négocié la photo de groupe avec Elio !

Bref, vous l’aurez compris, ce reportage est sans doute le plus court de toute mon année 2014 mais également le plus intense ! Il m’a aussi offert une visibilité énorme sur les réseaux sociaux et je remercie toutes les personnes impliquées dans le choix des photographes.

Message au Palais Royal : Philippe et Mathilde viennent le 24/01/15 à Mons, j'aimerais pouvoir leur offrir le même type d'images. Ne m'oubliez pas :-)

[Mons 2015] – Film – « Je tiens le coup »

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Jacky Collinet

« Il n’est pas un montois qui n’ait jamais croisé ou entendu parler du
photographe Jacky Collinet. Mais combien ont essayé de connaître l’homme qui se cache derrière cette dégaine si particulière ? C’est ce que
Stefan Thibeau et Kevin Stel ont tenté de faire à travers ce
documentaire. Un portrait simple, sincère et humain à l’image de ce
personnage hors norme. »

J’ajoute que, pour moi, Jacky fait partie des meubles quand je dois prester sur un événement public à Mons. Quand j’arrive sur un événement et que je suis à la bourre, que je n’ai pas relu l’agenda, que j’ai nié la conférence de presse, je file le saluer et lui poser mon habituelle question « Jacky, il se passe quoi exactement aujourd’hui ?  » et j’ai droit à un résumé complet de l’agenda !

Ce documentaire sera projeté le 26 février 2015 à 19h au Musée d’Histoire Naturelle de Mons (7 rue des Gaillers 7000 Mons) et le 1er mars 2015 à 16h à la Roulotte Théâtrale (18 rue de la Paix
7370 Dour).

J’ai rencontré Kevin lors du reportage photo de la remise des diplômes à l’UCL-Mons.
Je serai présent à l’une de ces deux projections !

EDIT : La bande d’annonce est sortie :

Alex Wright chez Google Brussels Office

J’ai eu la chance de pouvoir prendre des photos chez Google à Bruxelles dans le cadre d’une conférence du biographe de Paul Otlet, Alex Wright.

Je partage avec vous quelques clichés de cette soirée (qui a fait plaisir à mon côté geek 😉 )

Merci au Mundaneum pour sa confiance dans l’exécution de cette mission.