Le mariage de mes amis

 

 

Le mariage de mes amis est toujours un moment délicat pour moi. Accepter de réaliser leurs photos est une responsabilité énorme (que j’accepte d’assumer) mais certains d’entre-eux ne veulent pas me voir travailler toute la journée de leur mariage, mais bien la partager avec eux, comme un simple invité.

En tant qu’invité, le mariage d’un proche reste un moment particulier, que je souhaite immortaliser à ma manière également, et je vais vous expliquer comment. J’ai utilisé deux mariages différents pour illustrer cet article.

Dans le sac

  • un boitier ( Le Fujifilm X-T10 est parfait pour ce genre d’utilisation, compact et qualité d’image irréprochable).
  • 35 mm 1.4 (Optique polyvalente, à grande ouverture).
  • Eventuellement une seconde optique, si j’ai en tête de faire qqch de particulier comme image (grand angle ou 56mm 1.2)

Mes rapports avec le photographe officiel

De part l’approche différente que j’ai des mariages de mes amis, je n’ai pas besoin d’être au coeur de l’action lors des moments phares. Je laisse cette place à l’officiel. Mon souhait est justement de varier les angles, de prendre plus de risque pour avoir une image différente des images classiques. Ca se passe donc souvent très bien le jour du mariage à leur côté. D’ailleurs je réalise mes images sans éclairage d’appoint, histoire de ne pas influencer leurs choix de lumière.
Ceux qui me connaissent savent que la concurrence me stimule, me donne envie de me dépasser et de faire des images au moins aussi belles que celles de l’officiel. Cette pression positive va m’aider à pousser ma créativité pour avoir une belle série d’images à offrir à mes amis.

Le jour J 

Je vais me mêler à l’assistance la plupart du temps , pour avoir mon regard d’invité sur le mariage, et pas forcément celui de photographe. Tout mon matériel rentre dans ma besace en cuir noir, qui me permet de rester un invité plus ou moins normal 🙂
N’ayant pas la pression du résultat, aucune obligation de remettre un reportage complet, je vais uniquement chasser les moments que je souhaite capter, comme par exemple ce regard :

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C’est aussi l’occasion de prendre des angles que je prends difficilement quand j’ai la responsabilité du reportage. Sur cette image par exemple, j’ai choisi de me placer derrière Aurélie, en laissant le coté ouvert devant elle, pour illustrer son déplacement vers son futur mari. Lors d’un reportage dont j’ai la responsabilité, c’est difficile de prendre cette image, puisque j’ai la préférence pour le moment qui suivra (échange entre le papa et sa fille, puis avec son futur beau-fils), avec une courte focale.

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Moment que j’ai pu saisir du centre de l’allée centrale de l’église.
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L’allée centrale est un bon point de vue, depuis lequel on gène rarement le photographe officiel, puisqu’il est très rarement juste en face de moi. C’est aussi un angle de vue qui permet de contextualiser avec le choeur à l’arrière-plan et les invités de chaque côté.

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A la sortie, je les les places de choix aux photographes et caméraman, et me concentre sur le moment à saisir.

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Un petit cliché classique de temps en temps, pour ne pas perdre la main ;-))

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Pendant les discours, j’ai un avantage de taille sur les officiels : je connais les deux protagonistes et sens donc beaucoup plus facilement qu’à l’habitude quand l’émotion va arriver.

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Pendant la soirée, je travaille sans flash, cela permet souvent d’avoir des images différentes des autres, qui rendent bien la douceur du moment. En effet il y a le risque que l’image soit floue si la lumière est trop faible, mais c’est un risque à prendre.

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Pour moi, le mariage de mes amis, c’est aussi essayer de nouvelles choses, comme ici le fait de réaliser une dizaine de photos du mariage en Instax, en marge du Photo Booth que j’ai réalisé pour eux,  afin qu’ils puissent en profiter dès le lendemain matin.

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Le mariage de mes amis, c’est un bon moment à partager avec eux, en oubliant de faire des photos de certains moments, qui ne seront que des souvenirs dans nos esprits parfois embrumés en fin de soirée (ça aussi c’est une différence avec les reportages officiels 😉 ).
C’est être sur les photos de groupe, et ne pas devoir attendre que l’on aille chercher Tata Lizette qui est partie aux toilettes quand on devait faire la séance des photos de famille.
Enfin, le mariage de mes amis, c’est leur offrir quelques images de leur mariage, comme je les ai vues et vécues ce jour là, pour qu’il puissent compléter leurs souvenirs.

Seb, pourquoi tu fais toujours les photos de la Ducasse de Mons ? C’est toujours la même chose !

Seb, pourquoi tu fais toujours les photos de la Ducasse de Mons ? C’est toujours la même chose !

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Je trouve cette question horrible et en même temps on me la pose plusieurs fois chaque année et il arrive aussi qu’on me la pose par rapport aux mariages. En cette veille de Petit Lumeçon, je prends le temps d’y répondre !

Pour moi, photographier la Ducasse de Mons c’est :

  • Montrer ma différence
    Des dizaines de photographes dans la ville, il faut réussir à se démarquer, trouver l’angle, le lieu, la manière de prendre en photo un événement pour que votre photo sorte du lot des milliers de photos qui seront disponibles les semaines suivantes sur les réseaux sociaux. Cette année, j’ai refusé de travailler sous contrat pour la Ville de Mons (comme je l’avais fait l’an passé pour le musée du Doudou), afin de pouvoir rester libre dans le style, dans ce que je photographie mais aussi afin de pouvoir partager mes images avec les Montois.

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    Descente de Chasse 2015
  • Un immanquable
    Pour un photographe montois, je considère cet événement comme immanquable. Je sais que les gens m’y attendent, que les gens connaissent les photographes de Mons au travers de leur photographies de Ducasse.
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  • Rencontrer des gens
    Chaque année, de plus en plus de gens me saluent. Que ce soit en me disant bonjour ou en me faisant un sourire. Je revois aussi en ville des couples dont j’ai pu réaliser les photos de mariage, c’est toujours une émotion agréable à partager ! C’est aussi pour ce contact humain que je fais le métier de photographe.

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    Mon ami Laurent, que je revois chaque année sur le kiosque !
  • Trouver les émotions
    Un folklore, c’est plein de liens, d’émotions. C’est quelque chose que j’adore chasser lorsque je fais mes reportages. Un premier combat pour l’un ? Un dernier pour l’autre ? Un ancien acteur qui salue ses amis acteurs ?  C’est ce que je vais essayer de retrouver.

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    Un dernier combat
  • Faire plaisir
    J’adore prendre des photos des gens que je connais lors de la Ducasse, pour leur offrir un souvenir de ce moment.
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  • Soutenir une association
    Chaque année, je vends mes photos au profit d’une association au travers de la page de « Toutes les photos de la Ducasse de Mons ». Pour moi, c’est important que le travail photographique garde une valeur (-> c’est pourquoi je ne donne pas les images gratuitement) mais ces images étant issues du folklore, de la vie de ma Ville, tant que je le peux, je préfère que les bénéfices que j’en retire aillent soutenir une action à ancrage local. Cette année les bénéfices iront soutenir l’action de l’UCL Mons en faveur de Make a Wish.

Pour toutes ces raisons, chaque année est différente et  je vous dis… à demain pour les photos du Lumeçon par et pour les enfants !

Engagement session – Alison & Kevin

Un article tout personnel pour un très chouette couple que j’ai eu la chance de photographier dans la belle ville de Bruxelles !

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Alison est une amie. Je l’ai rencontrée quand nous étions adolescents. Nous avons toujours gardé contact. Elle a d’ailleurs posé pour moi il y a quelques années.

Lors d’un de ses anniversaires, je rencontre Kevin, avec qui elle s’entend déjà à merveille et a cette joie particulière de lui présenter ses amis. J’ai tout de suite compris que ce garçon devenait important pour elle !

Les puristes m’excuseront la qualité de l’image, la balance des blancs douteuse et la surexposition mais le moment capté à l’époque me plaît beaucoup :

Il y a quelques années...
Il y a quelques années…

Il y a quelques mois, Alison et Kevin m’ont contacté pour me faire part de leur projet de mariage ! C’est évidemment avec plaisir que j’ai accepté d’être leur photographe pour le grand jour mais également pour une session d’engagement et une after-wedding !

En ce lundi de Pentecôte, rendez-vous en haut du Mont des Arts à Bruxelles.

J’ai dans le sac :

– Fuji X-T1
– 56 mm 1.2 , 35 mm 1.4
– Objectif  FD Canon 24 mm 2.8 avec bague adaptatrice

Place aux images !

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Hâte de vous revoir en juillet pour ce grand jour qui s’annonce :-))))

N’hésitez pas à me contacter si vous souhaitez réaliser ce type de séance avant votre mariage ! C’est un agréable moment qui nous permet aussi de mieux nous connaître avant le jour-J et de vous permettre de vous sentir à l’aise devant l’objectif !

[Street] – Trois images

 

FIn de journée de homeworking, j’ai fait plein de choses, j’ai la tête pleine, besoin de m’aérer, j’embarque ce bon vieil X-PRO 1 et le Lytro, direction Mons centre ville !

J’ai d’abord fait quelques images avec le Lytro, pour illustrer l’article dédié à cet appareil puis j’arrive sur la place et vois ceci :

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Singe du Grand Garde

Les Montois utilisent cette endroit comme un symbole. Quand un sans-abri ou un personnage Montois vient à décéder, on y place parfois un hommage. Quand Charlie Hebdo a été attaqué à Paris, on y a retrouvé un hommage, je choisis donc de saisir l’image.

Puis, j’entre dans le jardin du Mayeur, je fais quelques photos de la maison représentant une oeuvre de Van Gogh, échange quelques mots avec le gars qui se trouve là toute la journée dans le froid puis je prend une image très personnelle, de la première maison que j’ai habitée à Mons, jusqu’à mes 5 ans.

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Je fais quelques pas en arrière, je me dis « ce serait bien si quelqu’un passait là  » Boum trop tard, Jacky vient de passer et tu l’as loupé ! En plus, ça fait un bout de temps que je veux voler un portrait à cet homme là ! A Mons, tout le monde le connait, à chaque fois qu’il me parle plus de 6 minutes, il me parle de Photo-Amateur … Je le suis, je sais où il va.

Bingo c’est là qu’il rentre. J’ai pas envie de le shooter à l’intérieur, la lumière est pas terrible, il va falloir parler à la petite dame à l’intérieur pour lui expliquer ce que je veux faire, etc etc  puis j’aime bien le panneau PHOTO qui est dans la devanture, je me poste et j’attends. Je repense à Zack Arias à la Photokina à Koln qui nous a expliqué qu’en photo de rue, il faut être un sniper, attendre le moment que l’on veut et shooter une image, l’image.

Je le veux quand la porte n’est pas fermée, je veux qu’on voit qu’il sort du magasin et je veux qu’il marche, tout le monde sait qu’il marche en regardant soit par terre soit à 45° devant lui, un peu courbé. C’est ça, le magasin, Jacky, qui marche.

Vu l’autofocus légendaire du Fuji, je fais la mise au point avant, et je débraye l’autofocus, les deux petits dames en train de fumer au magasin d’à coté m’ont repéré mais ne comprennent pas ce que j’attends.

Et là, une ombre, et CLIC ! Dans la boîte, je ne regarde pas l’image. Trop peur de l’avoir ratée ? Ou persuadé d’avoir ce que je voulais ? Qui sait 🙂

Voici Jacky, devant le magasin qui le représente le mieux à Mons à mes yeux !

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Jacky Collinet sortant de Photo-Amateur

Voilà, je suis loin de ma journée de travail et j’ai trois images qui me plaisent, bonne soirée à vous aussi 🙂

 

Retour sur : William et Kate à Mons

24 images pour revenir sur la venue de la Princesse Kate, du Prince William et du Prince Harry à Mons !

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Sans nul doute un des reportages les plus stressant de l’année, celui sur lequel je maîtrisais le moins de paramètres et pour lequel on attendait mes images !

Avant de partir, choix de la tenue et du matériel :

  • J’ai toujours du mal avec les photographes type short-veste de safari mais vu le rang des personnes devant qui j’allais me présenter, je pense qu’il valait mieux assurer : ce sera costume noir, chemise blanche, cravate rouge (on est à Mons, Elio sera mon allié :-D)
  • Sac en bandoulière en cuir noir, classe et me permet d’avoir tout à portée de main.
  • Canon 5D Mark III , 24-105 mm pour la polyvalence et la confiance aveugle que l’on peut faire à ce type de matériel.
  • Fuji X-T1 , 56mm 1.2 et 35 mm 1.4 parce que j’adore les belles images et les focales fixes.
  • Smartphone (on y reviendra).

Je suis arrivé un peu plus d’une heure à l’avance au centre presse : récupérer le bracelet qui me donnera accès à un petit parterre où seront entassés les caméras de la TV et 5-6 photographes. Pour les connaisseurs, on était placés juste devant le petit singe, celui qui porte bonheur !

Je retrouve deux photographes avec qui j’ai l’habitude de partager l’espace lors des photos de la Ducasse de Mons, ça me rassure un peu 🙂

Je regarde autour de moi, le monde s’accumule et au delà d’un nombre impressionnant de policiers, je repère assez vite des hommes et femmes en tenue stricte, oreillette, petite bosse dans le dos à hauteur de la ceinture, voilà les gens avec qui il ne va pas falloir déconner. L’ambiance est assez bizarre, tout le monde regarde autour de soi, scrute la foule, la tension monte.

Commence alors le défilé des politiques de tous bords. J’ai peu d’intérêt pour ce genre d’image mais c’est l’occasion de faire baisser la tension en prenant des images, pour soigner l’arrière-plan, savoir où déclencher, etc.

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Le sujet de face
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Le sujet en mouvement
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Georges-Louis Bouchez, le pas assuré

C’est bon, ils peuvent passer vite, lentement, j’ai contrôlé mes images, je ne les raterai pas. C’est l’occasion de faire quelques images d’ambiance :

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Elio arrive, l’occasion pour mon voisin photographe de l’interpeller et de convenir avec lui qu’il s’arrête avec les invités princiers face au parterre de photographes. On verra si ça marche mais comme on travaille souvent sur Mons et que l’on sait qu’il accorde beaucoup d’importance à son image, on a bon espoir ! Santarelli (22 sur 83)

L’heure approche, on voit la petite fille qui va remettre le bouquet à la Princesse Kate se préparer, la tension monte encore d’un cran !Santarelli (27 sur 83)

L’hélicoptère de la Police passe au dessus de la rue de Nimy, on sent que ça va arriver d’un instant à l’autre ! On aperçoit alors de grosses Audi arriver sur la place, Go !

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Je commence au Canon, mode rafale à 8 images secondes, cartes mémoire pro, ça mitraille sec !

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Digne, belle, simple la Princesse Kate dégage de la sérénité Santarelli (30 sur 83) Santarelli (31 sur 83)

Je lâche le Canon, je veux des images au Fuji. Santarelli (33 sur 83)

Waouw, je pense que l’aspect vintage de mon Fuji attire le regard !
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Je reprends le Canon pour le grand-angle, Elio a tenu parole (chuuut les mauvaises langues haha) et on a notre photo de groupe. Santarelli (37 sur 83)Pendant que tout ce beau monde rentre dans l’hôtel de ville, je sais que j’ai quelques minutes, je prends mon smartphone avec l’app mobile Fuji et je balance une photo de nos trois invités de marque sur les réseaux sociaux. Cette photo remporte le plus grand nombre de like, partage et commentaires de l’année sur ma page pro ! Avant la presse, j’ai livré une photo de qualité à l’ensemble des personnes qui le suive, je suis assez fier de mon coup quand je vois des journalistes publier des pauvres images prises en direct à l’iPhone (qui fait de belles images dans des conditions plus sereines, je précise, histoire de ne pas me faire lyncher par l’ensemble de mes collègues).

L’angle pour prendre des images du balcon était vraiment mauvais mais ma compagne était dans la foule avec un bon compact et a pu me donner ces images, qui complètent à merveille le reportage (merci à elle 🙂 ) 
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La porte de la salle des Sacquiaux s’ouvre, ils sont de retour, c’est reparti pour une deuxième minute de photos (hé oui, tout va très très vite) :Santarelli (52 sur 83)Les mines sont plus détendues, je continue à prendre un maximum d’images en un minimum de temps, tout en restant concentré pour saisir de belles émotions. Santarelli (57 sur 83) Santarelli (58 sur 83)

Je sais que les gens attendent principalement des images en couleurs sur ce type d’événements mais j’adore le noir et blanc, et me suis donc permis quelques images un peu différentes :

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Un portrait de Corentin, le chef d’orchestre des commémorations de 14-18, qui fait un travail formidable pour notre ville !

Là où les autres photographes bazardent d’énormes coups de flashs pour éclairer l’intérieur de la voiture derrière les vitres pare-balles, je préfère jouer avec le reflet pour un portrait du couple superposé avec la façade gothique de l’hôtel de ville :

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Merci !

Enfin, je capte cette image avec le pouce, en signe de remerciement, de mon collègue photographe qui a négocié la photo de groupe avec Elio !

Bref, vous l’aurez compris, ce reportage est sans doute le plus court de toute mon année 2014 mais également le plus intense ! Il m’a aussi offert une visibilité énorme sur les réseaux sociaux et je remercie toutes les personnes impliquées dans le choix des photographes.

Message au Palais Royal : Philippe et Mathilde viennent le 24/01/15 à Mons, j'aimerais pouvoir leur offrir le même type d'images. Ne m'oubliez pas :-)

De Canon à Fuji – Un point de vue tout personnel

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Mon dernier article sur mon chemin vers Fuji est celui-ci !

Tout est dit, si tu n’aimes pas me lire, tu sais déjà le principal, terminé bonsoir !

En passant, je ne suis pas sponsorisé, je paie le prix plein pour mon matériel Fuji et ne reçoit rien de Fuji qu’en j’en parle en bien (même pas un merci, ceci est un appel chez compte Twitter @FujifilmBE )

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Je suis un homme fou mais libre

Si tu veux en savoir plus, les prochaines lignes sont pour toi !

Il y a quelques mois, je vous parlais du Fuji X-M1 que j’utilisais de plus en plus en second appareil sur les mariages. J’avais découvert Fuji par Bert Stephani et quelques articles sur le net.

Depuis ce temps, j’ai été séduit par le Fuji x-T1 . On en disait beaucoup de bien sur les réseaux sociaux, Fred de K-pture avait faire le grand saut en n’utilisant que cela sur des mariage…

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Discussion avec de brillants photographes Fujiistes

Après m’être surpris à utiliser le Fuji X-M1 pendant une bonne partie d’un mariage de mai, j’ai décidé d’acheter le fameux X-T1. C’était l’occasion de discussion avec mon revendeur Fuji, ce cher Laurent !

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Avec un Fuji on peut même faire des f*cking wedding pictures presque trop vues !
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Ou d’autres moins classiques

Niveau optiques, il me manquait encore un grand angle en focale fixe donc je gardais du matériel Canon mais en août, j’ai couvert le mariage de Marlène et Thomas en 100% Fuji (merci Jorge pour le prêt de matériel).

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Préparatifs
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Vin d’honneur
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After-Wedding Session

Ils étaient très contents des photos, moi aussi et mon dos également (on en reparlera plus loin dans cet article).

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Seb content dans les toilettes du mariage

Je sais que d’autres sont en réflexion sur ce passage au Fuji et vais donc parler des points forts et faibles que j’ai identifiés. Il y a une foule d’articles du style sur le net, mon but n’est pas de vous faire un test objectif et neutre, il est bien là pour partager avec vous mes impressions, mon avis perso, ce que je ressens à l’utilisation de ces appareils !

Points forts

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You rock baby !
  • Focales fixes
    Les focales fixes de Fuji sont terribles et bien plus abordables que leurs équivalent en Nikon ou Canon. Le rendu des focales fixe m’a toujours fasciné et maintenant je peux en profiter sans vider mon portefeuille et avec une qualité hors pair.
  • Prix
    Un appareil pro ça coûte cher mais globalement Fuji ne l’est pas (encore ? ). En effet, vous pouvez faire le calcul en allant sur Amazon ou sur des blogs de photographes dingues de chiffres mais pour un kit complet permettant de couvrir un mariage, on est à environ 40% de l’équivalent en Canon.
    Fuji est agressif en prix actuellement, mène des opérations avec des cash-backs qui sont différents dans les pays de l’UE, donc en jonglant avec cela, c’est la foire aux bonnes affaires !
  • Poids
    Un photographe ça a deux appareils sur lui ! Euuuuh oui mais deux gros Canon, ca pèse trop lourd! Là en Fuji, c’est un pur plaisir ; on est également à 40% du poids d’un équipement pro dans d’autres marques. Deux focales fixes et hop hop hop en avant ! Je n’ai plus mal à l’épaule le lendemain des mariages et me sens moins fatigué (oui je sais certains photographes vont me dire de faire de la muscu au lieu de changer de matériel : j’aime pas ça et je n’ai pas le temps).
    Puis, c’est un plaisir de pouvoir embarquer du matériel de qualité quand on file en voyage pour le boulot, sans devoir prévoir un supplément bagage.

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    Nancy

    Pour les séances portaits, c’est un bonheur également. La taille de l’appareil permet de rester proche de la personne photographiée, de ne pas créer une distance due à un appareil imposant qui crée une tension dans le/la modèle.

    Jean-Michel Renoirt
    Fanny qui n’a pas peur / Photo de Jean-Michel Renoirt (qui est passé au Fuji X100 S , soit dit en passant)

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    Qualité d’image pour les portaits
  • L’appareil parfait au quotidien
    C’est vraiment un top tant de qualité aussi portable !

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    Parce que au quotidien on s’amuse aussi avec l’appareil 🙂

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    Quelle vue chez Didier pendant une soirée Compta !
  • Le style
    Oui , c’est subjectif et c’est le passage métro-sexuel de l’article

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    Oui il y a du rose sur mon T-shirt et j’ai un sac en cuir sur le côté !

    mais perso je trouve ça plus classe de se balader avec un appareil au style vintage, bien fini, de qualité, que de se balader avec un gros bazar de 4kg avec un zoom 70-200 trop classe qui fait genre je suis photographe !

  • Les mises à jour de Firmware
    La philisophie de Fuji reste de proposer des mises à jour des appareils au fil du temps, permettant de mettre à disposition de nouvelles fonctionnalités, d’en améliorer certaines, etc et ça c’est top ! J’adore l’idée de ne pas acheter quelque chose de figé.
  • Le WiFi
    Comme beaucoup le savent, j’ai une fibre un peu geek et j’adore l’immédiat. Alors quand mon appareil me permet de diffuser en live une photo de William et Kate à Mons sur les réseaux sociaux, avant tout le monde et toute la presse locale : perso j’adore !

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    Cette photo est partie en live sur Facebook et a battu tous mes records de « J’aime » / « Share » !

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    Harry intrigué par mon appareil vintage (au moins c’est moi qu’il a regardé 😀 )
  • La qualité des JPEG
    Si la qualité des JPEG n’était pas au rendez-vous, la fonctionnalité précédente ne servirait à rien mais les images qui sortent de l’appareil, sans post-traitement sont souvent déjà très bonnes ! Ceci permet les diffusions live mais également de réduire le post-traitement.
    Pour ma part, le post-traitement m’amuse peu, je préfère passer du temps avec mon sujet à photographier que de passer des heures sur l’ordi à systématiquement reproduire les mêmes retouches. Fuji a fait des films photo pendant des années et cela se voit ! Leurs images sont terribles 🙂

Points faibles

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Fuji casse les pieds
  • Absence de double slot
    La panique du photographe qui ne retrouve pas les images sur sa carte… chaque vrai photographe l’a au moins connue une fois ! Je m’étais juré de ne pas passer à Fuji tant qu’ils ne proposaient pas de double slot, qui permettent de prendre en direct un back-up des images sur une seconde carte.
    Après discussion avec des Fujiistes, j’ai compris que j’étais un parano. J’ai donc choisi de travailler avec deux appareils en permanence et de veiller à avoir des photos de chaque moment de la journée sur les deux boîtiers. Si nécessaire, mon client pourra, en option, me contraindre à travailler avec un appareil disposant de cette option.
    Je veille à backuper mes images dès le retour des mariages, en plusieurs lieux physiques.
  • Ce p*t**n d’autofocus
    Alors lui, même si :
    – à l’utilisation on commence à le dompter
    – de mise à jour en mise à jour il s’améliore
    – il est super précis quand il fonctionne
    Il y a toujours ce p*t**n de moment immanquable pendant lequel il te lâche et BOUM une photo toute floue.
    Enfin, c’est un problème de luxe de ne pas rater une seule photo. De toute façon celui qui vous raconte qu’il ne rate jamais une photo parce qu’il a du matériel venu de la planète Mars : ma main à couper qu’il va vous servir de la m*rde sur un plateau.
    Mais cher Fuji, améliore nous encore cela s’il te plait 🙂
  • La batterie
    – Même si certains disent qu’en utilisant juste le viseur numérique, et en faisant attention blablabla on arrive à faire 400 photos avec une batterie sur un XT-1. –
    Je trouve que c’est un point faible. Je suis plutôt à 300 à 450 images selon les utilisations mais aussi dépendant de la durée d’utilisation évidemment et de plusieurs paramètres (WiFi ou pas, relecture des images, tri sur le boitier, etc etc). Bref, si tu achètes un Fuji, achète des batteries et assume que tu as un appareil qui bouffe de l’énergie comme une maison mal isolée.

Et pourquoi seulement maintenant ce switch? 

Je n’étais pas vraiment pressé, j’attendais l’amortissement comptable de mon précédent matériel (on ne se refait pas) mais une super offre chez Fuji UK m’a permis de craquer plus tôt. En effet, à l’achat d’un X-PRO 1 , je recevais deux objectifs ( 18 et 27 mm) gratuitement ! Je vais certainement en revendre un des deux prochainement et le Fuji X-M1 (qui m’a beaucoup plu mais on ne peut pas tout garder). Donc globalement, l’opération ne me revient pas très cher et … suivre Fuji m’a souvent porté chance en photo !

I tried to receive such a deal in Belgium but… it was not possible. Special thanks to Fujifilm UK and Amazon UK. And so sorry dear @FujifilmBE but I prefer money in my pocket than in yourse.

Après réflexion et utilisation, je me rends compte que ce matériel correspond à ma vision de la photographie. A une photographie discrète, en douceur, sans confrontation brutale avec l’objectif. Pour moi, la discrétion et la qualité de ce que j’offre à mes clients est primordiale. Fuji n’est donc pas la panacée, c’est juste le matériel qui convient le mieux aujourd’hui à ma vision actuelle de la photographie. Comme le matériel photo évolue et que ma photographie évolue également, je ne promets pas de rester Fujiiste jusqu’à mon dernier clic mais je pense pouvoir m’amuser beaucoup avec mes Fuji dans les années qu viennent !

Je ne veux donc pas m’attirer les foudres des fanatiques des autres marques, je  respecte évidemment tout ceux qui se retrouvent davantage dans d’autres types de matériel, qui correspondent mieux à leur travail.

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D’ailleurs Canon c’est cool !

Comme vous le lisez, je suis un convaincu passionné. J’espère que je ne vous ai pas lassé avec toutes ces lignes. N’hésitez pas à me poser vos questions en commentaire de cet article, à le partager sur les réseaux sociaux, à l’aimer, etc etc etc

MERCI