Le confinement m’a amené à consacrer beaucoup plus d’attention à l’exercice de l’autoportrait.
C’est un exercice que je trouve excessivement compliqué à principalement parce que ma photographie est basée sur l’observation, sur le fait de ressentir le moment et d’appuyer sur le déclencheur. Tout ceci m’est compliqué dans l’autoportrait.
A la veille de la non Ducasse 2020, je me suis retrouvé à boire quelques mousses avec une amie proche dans la cour de la maison et une fois la vue sur cette guirlande lumineuse, j’ai eu envie de tenter quelques images. J’ai réfléchi à ces images pendant 24h puis me suis lancé.
Au niveau setup :
Lampe led réglable en intensité qui permet de gérer l’équilibre entre la lumière sur le sujet et l’ambiance. J’ai ce modèle sur Amazon.
X-PRO2 56mm et 35mm , le duo classique pour mes séances de portrait. Il permettent de bien jouer avec un flou dans le fond de l’image et donc de permettre de suivre le délire que j’avais en tête d’imaginer des scènes de Ducasse.
Une bière pour cadrer l’ambiance « Ducasse »
Une guirlande lumineuse IKEA attrapée aux soldes il y a quelques années.
L’application Fuji Cam remote qui permet de voir ce que voit l’appareil photo, en direct, et de déclencher l’appareil.
Ensuite, il a fallu se déconnecter des aspects techniques, appuyer sur le déclencheur en pensant à des scènes de Ducasse. Pour moi, sans doute la partie la plus créative de l’exercice et finalement la plus drôle.
Finalement, ces images font partie du post qui a généré le plus de réactions sur ma page sur les 12 derniers mois ^^. Pour ceux qui ne les ont pas toutes vues, elles sont ici :
Une fois n’est pas coutume (ou deviendra coutume), mon feedback cette fois-ce se passe sur ma chaîne YouTube !
Vous y trouverez mon avis sur le Fujifilm XF-10, après une semaine de tests. Pas un test technique ou approfondi, mais un ressenti personnel sur la bête en une bonne dizaine de minutes.
Je vous l’ai déjà expliqué plusieurs fois, un de mes objectifs photographiques permanent est de minimiser mon temps de post-traitement, par rapport à celui de la prise de vue.
La raison principale de ceci est que je prends beaucoup plus de plaisir à prendre des photos, qu’à rester tout seul sur mon ordinateur !
Dans ce but, j’ai déjà :
Choisi de me tourner vers du matériel Fuji, qui offre des simulations de film proches de ce que recherche comme rendu et donc l’EVF me permet de vérifier en live le rendu de mes images.
Choisi de m’équiper en SSD pour le disque dur, afin de minimiser le temps de chargement des images sur l’ordinateur.
Pris le pari de m’approcher un maximum du rendu final de mes images, lors de la prise de vue
Mis en place quelques presets Lightroom efficaces.
Revu mon flux de tri & post-traitement
Une amélioration possible qui avait déjà attiré mon attention il y a quelques années est le fait d’utiliser autre chose qu’une souris et un clavier pour naviguer dans les nombreuses options de traitement qu’offre Lightroom : un contrôleur MIDI (genre une table de mixage pour PC).
Récemment, nous avons assisté à la sortie de Loupedeck
mais sans vouloir paraître radin, 369 euros pour quelques contrôleurs sur une plaque noire, cela fait un peu cher à mes yeux.
J’ai donc posé la question à mon réseau Facebook et Marco m’a répondu qu’il utilisait un contrôleur midi KORG pour cela, et que c’était vachement moins cher tout en lui permettant de gagner un temps fou. Cela confirmait mon intuition sur les deux plans, j’ai choisi de passer à l’action !
J’ai attendu 1 jour ouvrable (contre 5 à 7 pour l’envoi chez Loupedeck soit dit en passant).
J’ai reçu cette petite boîte :
J’ai branché le contrôleur sur l’ordinateur et ai installé le programme.
Le logiciel MIDI2LR est super simple pour la configuration. Il suffit de bouger un bouton du contrôleur pour ensuite lui affecter une fonction.
J’ai laissé les fonctions de Crop et d’ajustement des couleurs pour le clavier et la souris (mis à part la balance des blancs), mais tout le reste fait partie de la configuration.
Si vous êtes fainéant, je vous propose même de télécharger ce petit fichier que vous pourrez importer dans MIDI2LR via le bouton Load pour partir d’une configuration de base : la mienne. Notons que j’utilise du Fuji, je fais référence au preset Monochrome dans ma config.
Je vous la donne au travers d’un partage Dropbox, qui vous permettra de disposer de la dernière version, si je la modifie.
Elle n’est sans doute pas encore optimale, elle dépend de mes habitudes de traitement, mais l’avantage de cette solution, c’est que vous pourrez toujours reconfigurer quelques boutons en fonction de vos habitudes de travail mais comme cela, après l’import de mon fichier, vous pouvez directement jouer avec votre nouvelle acquisition ;-).
Pour plus de facilité tant que ce n’est pas devenu un automatisme, j’ai collé quelques petites étiquettes pour faire références aux boutons couverts par les différentes touches et les multiples contrôleurs. Ce n’est pas très sexy mais ça ne durera pas.
Comme vous pouvez le voir sur cette petite vidéo, c’est assez précis et super réactif, fini de promener la souris sur l’écran pendant des kilomètres pour retoucher un mariage !
Dans les prochaines semaines, je pourrai déjà confronter mon point de vue à celui de mon ami et admin de I shoot for free , Didier Toussaint qui a déjà craqué pour cette solution également.
En une phrase, j’approuve cette petite installation, qui me fera gagner du temps, pour 42 euros de matériel et 45 min de configuration investis !
Si vous avez craqué : le lien vers le matériel au dernier prix Amazon :
Beaucoup de gens (amis, connaissance, collègue) me demandent ce qu’ils doivent acheter comme nouvel appareil photo (parce que tu vois Seb, mon appareil il est vieux et il fait de mauvaises photos). Je vais tenter de les éclairer au travers de cet article.
A l’intérieur de moi, une petite voix répond systématiquement : « Ce n’est peut-être pas l’appareil qui fait de mauvaises photos ? « mais histoire de ne pas perdre des amis ou des clients potentiels, j’émets le même avis de manière plus nuancée.
Quand vous avez un boîtier reflex ou hybride et quelques bonnes optiques (= à mon sens au moins une focale fixe, type Canon 50mm 1.8), je pense que techniquement, vous avez le nécessaire (sauf si vous voulez faire des photos d’oiseaux à 250 mètres ou bien des portraits à la lumière de la lune mais je parle d’une utilisation classique, dans le cadre familial). Ensuite, il faut se former et pratiquer.
L’analogie est simpliste mais si je ne prends aucun cours de conduite automobile sur circuit, il m’est peu utile d’investir dans la dernière voiture de course à la mode, si ce n’est pour son apparence.
En photo, c’est la même chose. Les boîtiers disponibles même en entrée de gamme offrent des performances tout à fait acceptables, si vous les exploiter à fond !
ou un x-M1, qui sont respectivement un compact et un boitier entrée de gamme.
Dans le cadre des sorties photos que l’on organise à Mons avec quelques amis, je pense organiser un atelier lors duquel on aura à disposition un parc de vieux appareils numérique de qualité médiocre, pour réaliser des photos sur un thème déterminé (tremblez jeunes gens :-)))) )
Parmi les photographes pros, les discussions tournent malheureusement trop souvent autour de « Tu as vu le dernier boitier de XXXX, et ses 234 images/secondes ? « , « Seb, tu fais quoi avec un X-PRO1, ce boitier qui a tant d’année et un AF aussi lent ? »
Ce phénomène devient, pour les gens contaminés, le GAS – Gear Acquisition Syndrom. Le GAS c’est le fait de penser qu’en en achetant toujours plus, on va progresser.
Je suis clairement passé par cette phase, quand j’avais mon 50D grippé et un 70-200 monté autant que possible dessus, mais depuis, j’ai remis les choses en question et j’en viens même à me dire qu’au plus votre matériel est discret, banal et connu, au plus vous serez discret, au plus vous mettrez votre modèle à l’aise, ce qui correspond au style d’image que je veux créer.
Je reste un passionné qui aime travailler avec de bons outils mais utiliser l’existant à 100% fait maintenant partie de mes objectifs 🙂
I hope you are doing well. You did a great job last year with the X Revolution and you did extremely well over the last few months with events such as the Photokina, the UK show and the launch of new lenses. This way of penetrating the market with prime lenses and high dynamic sensors was audacious but you did it and I am proud of you.
Everyone in the Fuji community (yes, you built a community around your brand) is waiting for your PRO2 but I prefer to send you a brief summary of what we expect of this camera!
I was in London one month ago and having a chat with your recent X-Photographer friend, Mr Vi Opoku, we concluded that the future of Fuji is in wedding photography.
Indeed, on a wedding day we work for 12, 15 or 18 hours with our cameras and, believe me, my back feels the difference when I use your stuff! (I had the choice: go Fuji or go to the gym every day… thank you, now I can stay at home or have some beers with friends 😉 )
I know that your target is street photography but please listen to me, or wait for a few years to prove me right. You are my friend, so I will accept your mistake 😉 With the quality of your lenses, with the weight of your cameras, with stunning JPEG to share directly with the WiFi on our Facebook pages you did something awesome that allows us to provide a better service to our customers.
Well, I almost forgot the first goal of my letter: my wishlist !
– Keep with this vintage look – it’s sooo cool!
– EVF or natural viewer: both please! Just keep the natural viewer of the X-PRO 1 but use the EVF of the X-T1. Both are amazing but when I use the natural viewer, I always have a worse AF than with the EVF. Please improve it.
– Sensor: It’s technical stuff and I do not care but keep on making something different in terms of dynamic range. It rocks!
– JPEG: Yours are amazing and you should keep this level of quality for everyday pictures and fast preview for my friends and customers.
– AF: Blah blah blah Fuji AF: continue to improve it with the next updates of your firmware: it rocks, guy!
– WiFi: add the WiFi on your pro camera. I shared on Facebook the pictures I took during a wedding: it was just amazing to see people liking and commenting my work live during the dinner.
– Dual-slot: Please allow us to use 2 cards simultaneously in your future pro camera. It helps to decrease my level of stress and would allow me to use an Eye-Fi card with small JPEGs and a big SD card with big RAF files.
I will wait for your X-PRO2 but it is your son, not mine, so if you want to brand it with a different name, it is up to you. I will love him anyway!
I know these things are easier to discuss over a drink. Just let me know when we can meet, I will be happy to tackle this subject with you.
If you have any stuff to test before the whole market buys your cameras, do not hesitate to contact me. I will do the job for you!
Friendly yours.
Seb
PS : If you are a Fuji photographer, do not hesitate to add your keypoints to my wishlist in a comment ! I will be happy to discuss these with you.
PPS : All my pictures were taken in JPEG by my friend Jean-Michel Renoirt, with an X-100 S and without post-processing. Do not hesitate to follow his Facebook page, his work become better day after day !
Tout est dit, si tu n’aimes pas me lire, tu sais déjà le principal, terminé bonsoir !
–
En passant, je ne suis pas sponsorisé, je paie le prix plein pour mon matériel Fuji et ne reçoit rien de Fuji qu’en j’en parle en bien (même pas un merci, ceci est un appel chez compte Twitter @FujifilmBE )
Si tu veux en savoir plus, les prochaines lignes sont pour toi !
Il y a quelques mois, je vous parlais du Fuji X-M1 que j’utilisais de plus en plus en second appareil sur les mariages. J’avais découvert Fuji par Bert Stephani et quelques articles sur le net.
Depuis ce temps, j’ai été séduit par le Fuji x-T1 . On en disait beaucoup de bien sur les réseaux sociaux, Fred de K-pture avait faire le grand saut en n’utilisant que cela sur des mariage…
Après m’être surpris à utiliser le Fuji X-M1 pendant une bonne partie d’un mariage de mai, j’ai décidé d’acheter le fameux X-T1. C’était l’occasion de discussion avec mon revendeur Fuji, ce cher Laurent !
Niveau optiques, il me manquait encore un grand angle en focale fixe donc je gardais du matériel Canon mais en août, j’ai couvert le mariage de Marlène et Thomas en 100% Fuji (merci Jorge pour le prêt de matériel).
Ils étaient très contents des photos, moi aussi et mon dos également (on en reparlera plus loin dans cet article).
Je sais que d’autres sont en réflexion sur ce passage au Fuji et vais donc parler des points forts et faibles que j’ai identifiés. Il y a une foule d’articles du style sur le net, mon but n’est pas de vous faire un test objectif et neutre, il est bien là pour partager avec vous mes impressions, mon avis perso, ce que je ressens à l’utilisation de ces appareils !
Points forts
Focales fixes Les focales fixes de Fuji sont terribles et bien plus abordables que leurs équivalent en Nikon ou Canon. Le rendu des focales fixe m’a toujours fasciné et maintenant je peux en profiter sans vider mon portefeuille et avec une qualité hors pair.
Prix Un appareil pro ça coûte cher mais globalement Fuji ne l’est pas (encore ? ). En effet, vous pouvez faire le calcul en allant sur Amazon ou sur des blogs de photographes dingues de chiffres mais pour un kit complet permettant de couvrir un mariage, on est à environ 40% de l’équivalent en Canon.
Fuji est agressif en prix actuellement, mène des opérations avec des cash-backs qui sont différents dans les pays de l’UE, donc en jonglant avec cela, c’est la foire aux bonnes affaires !
Poids Un photographe ça a deux appareils sur lui ! Euuuuh oui mais deux gros Canon, ca pèse trop lourd! Là en Fuji, c’est un pur plaisir ; on est également à 40% du poids d’un équipement pro dans d’autres marques. Deux focales fixes et hop hop hop en avant ! Je n’ai plus mal à l’épaule le lendemain des mariages et me sens moins fatigué (oui je sais certains photographes vont me dire de faire de la muscu au lieu de changer de matériel : j’aime pas ça et je n’ai pas le temps).
Puis, c’est un plaisir de pouvoir embarquer du matériel de qualité quand on file en voyage pour le boulot, sans devoir prévoir un supplément bagage.
Pour les séances portaits, c’est un bonheur également. La taille de l’appareil permet de rester proche de la personne photographiée, de ne pas créer une distance due à un appareil imposant qui crée une tension dans le/la modèle.
L’appareil parfait au quotidien
C’est vraiment un top tant de qualité aussi portable !
Le style Oui , c’est subjectif et c’est le passage métro-sexuel de l’article
mais perso je trouve ça plus classe de se balader avec un appareil au style vintage, bien fini, de qualité, que de se balader avec un gros bazar de 4kg avec un zoom 70-200 trop classe qui fait genre je suis photographe !
Les mises à jour de Firmware
La philisophie de Fuji reste de proposer des mises à jour des appareils au fil du temps, permettant de mettre à disposition de nouvelles fonctionnalités, d’en améliorer certaines, etc et ça c’est top ! J’adore l’idée de ne pas acheter quelque chose de figé.
Le WiFi
Comme beaucoup le savent, j’ai une fibre un peu geek et j’adore l’immédiat. Alors quand mon appareil me permet de diffuser en live une photo de William et Kate à Mons sur les réseaux sociaux, avant tout le monde et toute la presse locale : perso j’adore !
La qualité des JPEG
Si la qualité des JPEG n’était pas au rendez-vous, la fonctionnalité précédente ne servirait à rien mais les images qui sortent de l’appareil, sans post-traitement sont souvent déjà très bonnes ! Ceci permet les diffusions live mais également de réduire le post-traitement.
Pour ma part, le post-traitement m’amuse peu, je préfère passer du temps avec mon sujet à photographier que de passer des heures sur l’ordi à systématiquement reproduire les mêmes retouches. Fuji a fait des films photo pendant des années et cela se voit ! Leurs images sont terribles 🙂
Points faibles
Absence de double slot
La panique du photographe qui ne retrouve pas les images sur sa carte… chaque vrai photographe l’a au moins connue une fois ! Je m’étais juré de ne pas passer à Fuji tant qu’ils ne proposaient pas de double slot, qui permettent de prendre en direct un back-up des images sur une seconde carte.
Après discussion avec des Fujiistes, j’ai compris que j’étais un parano. J’ai donc choisi de travailler avec deux appareils en permanence et de veiller à avoir des photos de chaque moment de la journée sur les deux boîtiers. Si nécessaire, mon client pourra, en option, me contraindre à travailler avec un appareil disposant de cette option.
Je veille à backuper mes images dès le retour des mariages, en plusieurs lieux physiques.
Ce p*t**n d’autofocus
Alors lui, même si :
– à l’utilisation on commence à le dompter
– de mise à jour en mise à jour il s’améliore
– il est super précis quand il fonctionne
Il y a toujours ce p*t**n de moment immanquable pendant lequel il te lâche et BOUM une photo toute floue.
Enfin, c’est un problème de luxe de ne pas rater une seule photo. De toute façon celui qui vous raconte qu’il ne rate jamais une photo parce qu’il a du matériel venu de la planète Mars : ma main à couper qu’il va vous servir de la m*rde sur un plateau.
Mais cher Fuji, améliore nous encore cela s’il te plait 🙂
La batterie – Même si certains disent qu’en utilisant juste le viseur numérique, et en faisant attention blablabla on arrive à faire 400 photos avec une batterie sur un XT-1. –
Je trouve que c’est un point faible. Je suis plutôt à 300 à 450 images selon les utilisations mais aussi dépendant de la durée d’utilisation évidemment et de plusieurs paramètres (WiFi ou pas, relecture des images, tri sur le boitier, etc etc). Bref, si tu achètes un Fuji, achète des batteries et assume que tu as un appareil qui bouffe de l’énergie comme une maison mal isolée.
Et pourquoi seulement maintenant ce switch?
Je n’étais pas vraiment pressé, j’attendais l’amortissement comptable de mon précédent matériel (on ne se refait pas) mais une super offre chez Fuji UK m’a permis de craquer plus tôt. En effet, à l’achat d’un X-PRO 1 , je recevais deux objectifs ( 18 et 27 mm) gratuitement ! Je vais certainement en revendre un des deux prochainement et le Fuji X-M1 (qui m’a beaucoup plu mais on ne peut pas tout garder). Donc globalement, l’opération ne me revient pas très cher et … suivre Fuji m’a souvent porté chance en photo !
I tried to receive such a deal in Belgium but… it was not possible. Special thanks to Fujifilm UK and Amazon UK. And so sorry dear @FujifilmBE but I prefer money in my pocket than in yourse.
Après réflexion et utilisation, je me rends compte que ce matériel correspond à ma vision de la photographie. A une photographie discrète, en douceur, sans confrontation brutale avec l’objectif. Pour moi, la discrétion et la qualité de ce que j’offre à mes clients est primordiale. Fuji n’est donc pas la panacée, c’est juste le matériel qui convient le mieux aujourd’hui à ma vision actuelle de la photographie. Comme le matériel photo évolue et que ma photographie évolue également, je ne promets pas de rester Fujiiste jusqu’à mon dernier clic mais je pense pouvoir m’amuser beaucoup avec mes Fuji dans les années qu viennent !
Je ne veux donc pas m’attirer les foudres des fanatiques des autres marques, je respecte évidemment tout ceux qui se retrouvent davantage dans d’autres types de matériel, qui correspondent mieux à leur travail.
Comme vous le lisez, je suis un convaincu passionné. J’espère que je ne vous ai pas lassé avec toutes ces lignes. N’hésitez pas à me poser vos questions en commentaire de cet article, à le partager sur les réseaux sociaux, à l’aimer, etc etc etc
Il y a quelques jours, j’ai reçu cet e-mail. Comme ma réponse allait sans doute en intéresser plus d’un, j’ai choisi d’y répondre sur le blog.
N’hésitez pas à me dire si ce genre d’article vous plait.
Bonjour Sébastien , je suis l’heureux propriétaire et novice d’un Fuji xm1 avec lequel j’arrive à faire de très belles photos de paysages en manuel, les bokeh je n’y arrive pas! si vous pouvez me donner quelques conseils sur les réglages que vous mettez en mode « m » , de la même façon pour des portraits …les mode préréglés visage doux , visage dans le mode plusieurs sélections; je ne les trouve pas efficaces … Quelle est donc votre ruse pour réduire à juste titre la profondeur de champ pour avoir des portraits américains avec une bonne netteté du visage sans trop de relief non plus . Merci d’avance pour ces petits conseils qui m’aideront à réussir ce type de clichés (bokeh et portrait ) N.b: au fait merci pour votre astuce du flash qui ne fonctionne pas en mode silence, je commençais à m’énerver , j’étais prêt à le retourner au Sav lol. — Benoit V
Envoyé de mon iPhone
Bonjour Benoît,
Le bokeh est cet effet de flou, qui survient hors de la profondeur de champ (la zone hors de celle sur laquelle on a fait la mise au point).
Il y a plusieurs paramètres qui peuvent l’accentuer :
– la taille du capteur : l’effet sera plus fort, à autres réglages identiques, sur un capteur plein format , là où nous avons un capteur plus petit de moitié dans les Fuji. Evidemment, pas très facile de jouer sur ce paramètre après l’achat de l’appareil 🙂
– l’ouverture de l’objectif : au plus l’ouverture est grande, au plus la profondeur de champ sera petite et donc la « zone floue » importante.
– la distance entre le sujet et l’appareil : au plus la distance entre le capteur et le sujet sera petite, au plus l’effet sera prononcé (réduction de la profondeur de champ).
– la focale : au plus la focale est importante, au plus l’effet sera marqué. Vous avez déjà sans doute remarqué qu’il était plus facile d’avoir cet effet à 50mm qu’à 16mm.
En rassemblant donc mes différents propos ci-dessus, on peut retenir que si vous souhaiter avoir l’effet de flou maximal avec votre matériel existant, il faudra : ouvrir le diaphragme à son maximum, mettre l’objectif au maximum de sa focale et réduire la distance avec le sujet et vous. Si vous avez envie de vous faire plaisir dans un objectif qui facilitera tout cela, Fuji propose un 35mm 1.4 et désormais un 56mm 1.2.
La forme du bokeh va être influencée par la forme du diaphragme (pour des raisons que l’optique géométrique peut expliquer), on retiendra qu’au plus le nombre de lamelles qui composent le diaphragme est important, au plus sa forme sera arrondie et appréciée des photographes.
A propos des portraits, je n’utilise jamais les « modes » de l’appareil puisque je tire exclusivement en RAW. La plupart du temps, je tire en mode A, justement pour pouvoir avoir là main sur la profondeur de champ. Donc les portraits, je les réalise en appliquant tout ce que je viens d’expliquer ci-dessus.
Toutes ces notions sont abordées (et beaucoup d’autres) lors de mes workshops, rejoignez ma page Facebook pour rester au courant de leur organisation.
Beau dimanche à tous !
PS : les photos de cet article ne sont pas toutes issues du X-M1 mais nous parlons de généralités en photographie, elles illustrent donc chaque point repris ci-dessus.