Seb, pourquoi tu fais toujours les photos de la Ducasse de Mons ? C’est toujours la même chose !
Je trouve cette question horrible et en même temps on me la pose plusieurs fois chaque année et il arrive aussi qu’on me la pose par rapport aux mariages. En cette veille de Petit Lumeçon, je prends le temps d’y répondre !
Pour moi, photographier la Ducasse de Mons c’est :
Montrer ma différence
Des dizaines de photographes dans la ville, il faut réussir à se démarquer, trouver l’angle, le lieu, la manière de prendre en photo un événement pour que votre photo sorte du lot des milliers de photos qui seront disponibles les semaines suivantes sur les réseaux sociaux. Cette année, j’ai refusé de travailler sous contrat pour la Ville de Mons (comme je l’avais fait l’an passé pour le musée du Doudou), afin de pouvoir rester libre dans le style, dans ce que je photographie mais aussi afin de pouvoir partager mes images avec les Montois.
Un immanquable
Pour un photographe montois, je considère cet événement comme immanquable. Je sais que les gens m’y attendent, que les gens connaissent les photographes de Mons au travers de leur photographies de Ducasse.
Rencontrer des gens
Chaque année, de plus en plus de gens me saluent. Que ce soit en me disant bonjour ou en me faisant un sourire. Je revois aussi en ville des couples dont j’ai pu réaliser les photos de mariage, c’est toujours une émotion agréable à partager ! C’est aussi pour ce contact humain que je fais le métier de photographe.
Trouver les émotions
Un folklore, c’est plein de liens, d’émotions. C’est quelque chose que j’adore chasser lorsque je fais mes reportages. Un premier combat pour l’un ? Un dernier pour l’autre ? Un ancien acteur qui salue ses amis acteurs ? C’est ce que je vais essayer de retrouver.
Faire plaisir
J’adore prendre des photos des gens que je connais lors de la Ducasse, pour leur offrir un souvenir de ce moment.
Soutenir une association
Chaque année, je vends mes photos au profit d’une association au travers de la page de « Toutes les photos de la Ducasse de Mons ». Pour moi, c’est important que le travail photographique garde une valeur (-> c’est pourquoi je ne donne pas les images gratuitement) mais ces images étant issues du folklore, de la vie de ma Ville, tant que je le peux, je préfère que les bénéfices que j’en retire aillent soutenir une action à ancrage local. Cette année les bénéfices iront soutenir l’action de l’UCL Mons en faveur de Make a Wish.
Pour toutes ces raisons, chaque année est différente et je vous dis… à demain pour les photos du Lumeçon par et pour les enfants !
Un article tout personnel pour un très chouette couple que j’ai eu la chance de photographier dans la belle ville de Bruxelles !
Alison est une amie. Je l’ai rencontrée quand nous étions adolescents. Nous avons toujours gardé contact. Elle a d’ailleurs posé pour moi il y a quelques années.
Lors d’un de ses anniversaires, je rencontre Kevin, avec qui elle s’entend déjà à merveille et a cette joie particulière de lui présenter ses amis. J’ai tout de suite compris que ce garçon devenait important pour elle !
Les puristes m’excuseront la qualité de l’image, la balance des blancs douteuse et la surexposition mais le moment capté à l’époque me plaît beaucoup :
Il y a quelques mois, Alison et Kevin m’ont contacté pour me faire part de leur projet de mariage ! C’est évidemment avec plaisir que j’ai accepté d’être leur photographe pour le grand jour mais également pour une session d’engagement et une after-wedding !
En ce lundi de Pentecôte, rendez-vous en haut du Mont des Arts à Bruxelles.
J’ai dans le sac :
– Fuji X-T1
– 56 mm 1.2 , 35 mm 1.4
– Objectif FD Canon 24 mm 2.8 avec bague adaptatrice
Place aux images !
Hâte de vous revoir en juillet pour ce grand jour qui s’annonce :-))))
N’hésitez pas à me contacter si vous souhaitez réaliser ce type de séance avant votre mariage ! C’est un agréable moment qui nous permet aussi de mieux nous connaître avant le jour-J et de vous permettre de vous sentir à l’aise devant l’objectif !
I hope you are doing well. You did a great job last year with the X Revolution and you did extremely well over the last few months with events such as the Photokina, the UK show and the launch of new lenses. This way of penetrating the market with prime lenses and high dynamic sensors was audacious but you did it and I am proud of you.
Everyone in the Fuji community (yes, you built a community around your brand) is waiting for your PRO2 but I prefer to send you a brief summary of what we expect of this camera!
I was in London one month ago and having a chat with your recent X-Photographer friend, Mr Vi Opoku, we concluded that the future of Fuji is in wedding photography.
Indeed, on a wedding day we work for 12, 15 or 18 hours with our cameras and, believe me, my back feels the difference when I use your stuff! (I had the choice: go Fuji or go to the gym every day… thank you, now I can stay at home or have some beers with friends 😉 )
I know that your target is street photography but please listen to me, or wait for a few years to prove me right. You are my friend, so I will accept your mistake 😉 With the quality of your lenses, with the weight of your cameras, with stunning JPEG to share directly with the WiFi on our Facebook pages you did something awesome that allows us to provide a better service to our customers.
Well, I almost forgot the first goal of my letter: my wishlist !
– Keep with this vintage look – it’s sooo cool!
– EVF or natural viewer: both please! Just keep the natural viewer of the X-PRO 1 but use the EVF of the X-T1. Both are amazing but when I use the natural viewer, I always have a worse AF than with the EVF. Please improve it.
– Sensor: It’s technical stuff and I do not care but keep on making something different in terms of dynamic range. It rocks!
– JPEG: Yours are amazing and you should keep this level of quality for everyday pictures and fast preview for my friends and customers.
– AF: Blah blah blah Fuji AF: continue to improve it with the next updates of your firmware: it rocks, guy!
– WiFi: add the WiFi on your pro camera. I shared on Facebook the pictures I took during a wedding: it was just amazing to see people liking and commenting my work live during the dinner.
– Dual-slot: Please allow us to use 2 cards simultaneously in your future pro camera. It helps to decrease my level of stress and would allow me to use an Eye-Fi card with small JPEGs and a big SD card with big RAF files.
I will wait for your X-PRO2 but it is your son, not mine, so if you want to brand it with a different name, it is up to you. I will love him anyway!
I know these things are easier to discuss over a drink. Just let me know when we can meet, I will be happy to tackle this subject with you.
If you have any stuff to test before the whole market buys your cameras, do not hesitate to contact me. I will do the job for you!
Friendly yours.
Seb
PS : If you are a Fuji photographer, do not hesitate to add your keypoints to my wishlist in a comment ! I will be happy to discuss these with you.
PPS : All my pictures were taken in JPEG by my friend Jean-Michel Renoirt, with an X-100 S and without post-processing. Do not hesitate to follow his Facebook page, his work become better day after day !
FIn de journée de homeworking, j’ai fait plein de choses, j’ai la tête pleine, besoin de m’aérer, j’embarque ce bon vieil X-PRO 1 et le Lytro, direction Mons centre ville !
J’ai d’abord fait quelques images avec le Lytro, pour illustrer l’article dédié à cet appareil puis j’arrive sur la place et vois ceci :
Les Montois utilisent cette endroit comme un symbole. Quand un sans-abri ou un personnage Montois vient à décéder, on y place parfois un hommage. Quand Charlie Hebdo a été attaqué à Paris, on y a retrouvé un hommage, je choisis donc de saisir l’image.
Puis, j’entre dans le jardin du Mayeur, je fais quelques photos de la maison représentant une oeuvre de Van Gogh, échange quelques mots avec le gars qui se trouve là toute la journée dans le froid puis je prend une image très personnelle, de la première maison que j’ai habitée à Mons, jusqu’à mes 5 ans.
Je fais quelques pas en arrière, je me dis « ce serait bien si quelqu’un passait là » Boum trop tard, Jacky vient de passer et tu l’as loupé ! En plus, ça fait un bout de temps que je veux voler un portrait à cet homme là ! A Mons, tout le monde le connait, à chaque fois qu’il me parle plus de 6 minutes, il me parle de Photo-Amateur … Je le suis, je sais où il va.
Bingo c’est là qu’il rentre. J’ai pas envie de le shooter à l’intérieur, la lumière est pas terrible, il va falloir parler à la petite dame à l’intérieur pour lui expliquer ce que je veux faire, etc etc puis j’aime bien le panneau PHOTO qui est dans la devanture, je me poste et j’attends. Je repense à Zack Arias à la Photokina à Koln qui nous a expliqué qu’en photo de rue, il faut être un sniper, attendre le moment que l’on veut et shooter une image, l’image.
Je le veux quand la porte n’est pas fermée, je veux qu’on voit qu’il sort du magasin et je veux qu’il marche, tout le monde sait qu’il marche en regardant soit par terre soit à 45° devant lui, un peu courbé. C’est ça, le magasin, Jacky, qui marche.
Vu l’autofocus légendaire du Fuji, je fais la mise au point avant, et je débraye l’autofocus, les deux petits dames en train de fumer au magasin d’à coté m’ont repéré mais ne comprennent pas ce que j’attends.
Et là, une ombre, et CLIC ! Dans la boîte, je ne regarde pas l’image. Trop peur de l’avoir ratée ? Ou persuadé d’avoir ce que je voulais ? Qui sait 🙂
Voici Jacky, devant le magasin qui le représente le mieux à Mons à mes yeux !
Voilà, je suis loin de ma journée de travail et j’ai trois images qui me plaisent, bonne soirée à vous aussi 🙂
24 images pour revenir sur la venue de la Princesse Kate, du Prince William et du Prince Harry à Mons !
Sans nul doute un des reportages les plus stressant de l’année, celui sur lequel je maîtrisais le moins de paramètres et pour lequel on attendait mes images !
Avant de partir, choix de la tenue et du matériel :
J’ai toujours du mal avec les photographes type short-veste de safari mais vu le rang des personnes devant qui j’allais me présenter, je pense qu’il valait mieux assurer : ce sera costume noir, chemise blanche, cravate rouge (on est à Mons, Elio sera mon allié :-D)
Sac en bandoulière en cuir noir, classe et me permet d’avoir tout à portée de main.
Canon 5D Mark III , 24-105 mm pour la polyvalence et la confiance aveugle que l’on peut faire à ce type de matériel.
Fuji X-T1 , 56mm 1.2 et 35 mm 1.4 parce que j’adore les belles images et les focales fixes.
Smartphone (on y reviendra).
Je suis arrivé un peu plus d’une heure à l’avance au centre presse : récupérer le bracelet qui me donnera accès à un petit parterre où seront entassés les caméras de la TV et 5-6 photographes. Pour les connaisseurs, on était placés juste devant le petit singe, celui qui porte bonheur !
Je retrouve deux photographes avec qui j’ai l’habitude de partager l’espace lors des photos de la Ducasse de Mons, ça me rassure un peu 🙂
Je regarde autour de moi, le monde s’accumule et au delà d’un nombre impressionnant de policiers, je repère assez vite des hommes et femmes en tenue stricte, oreillette, petite bosse dans le dos à hauteur de la ceinture, voilà les gens avec qui il ne va pas falloir déconner. L’ambiance est assez bizarre, tout le monde regarde autour de soi, scrute la foule, la tension monte.
Commence alors le défilé des politiques de tous bords. J’ai peu d’intérêt pour ce genre d’image mais c’est l’occasion de faire baisser la tension en prenant des images, pour soigner l’arrière-plan, savoir où déclencher, etc.
C’est bon, ils peuvent passer vite, lentement, j’ai contrôlé mes images, je ne les raterai pas. C’est l’occasion de faire quelques images d’ambiance :
Elio arrive, l’occasion pour mon voisin photographe de l’interpeller et de convenir avec lui qu’il s’arrête avec les invités princiers face au parterre de photographes. On verra si ça marche mais comme on travaille souvent sur Mons et que l’on sait qu’il accorde beaucoup d’importance à son image, on a bon espoir !
L’heure approche, on voit la petite fille qui va remettre le bouquet à la Princesse Kate se préparer, la tension monte encore d’un cran !
L’hélicoptère de la Police passe au dessus de la rue de Nimy, on sent que ça va arriver d’un instant à l’autre ! On aperçoit alors de grosses Audi arriver sur la place, Go !
Je commence au Canon, mode rafale à 8 images secondes, cartes mémoire pro, ça mitraille sec !
Digne, belle, simple la Princesse Kate dégage de la sérénité
Je lâche le Canon, je veux des images au Fuji.
Waouw, je pense que l’aspect vintage de mon Fuji attire le regard !
Je reprends le Canon pour le grand-angle, Elio a tenu parole (chuuut les mauvaises langues haha) et on a notre photo de groupe. Pendant que tout ce beau monde rentre dans l’hôtel de ville, je sais que j’ai quelques minutes, je prends mon smartphone avec l’app mobile Fuji et je balance une photo de nos trois invités de marque sur les réseaux sociaux. Cette photo remporte le plus grand nombre de like, partage et commentaires de l’année sur ma page pro ! Avant la presse, j’ai livré une photo de qualité à l’ensemble des personnes qui le suive, je suis assez fier de mon coup quand je vois des journalistes publier des pauvres images prises en direct à l’iPhone (qui fait de belles images dans des conditions plus sereines, je précise, histoire de ne pas me faire lyncher par l’ensemble de mes collègues).
L’angle pour prendre des images du balcon était vraiment mauvais mais ma compagne était dans la foule avec un bon compact et a pu me donner ces images, qui complètent à merveille le reportage (merci à elle 🙂 )
La porte de la salle des Sacquiaux s’ouvre, ils sont de retour, c’est reparti pour une deuxième minute de photos (hé oui, tout va très très vite) :Les mines sont plus détendues, je continue à prendre un maximum d’images en un minimum de temps, tout en restant concentré pour saisir de belles émotions.
Je sais que les gens attendent principalement des images en couleurs sur ce type d’événements mais j’adore le noir et blanc, et me suis donc permis quelques images un peu différentes :
Là où les autres photographes bazardent d’énormes coups de flashs pour éclairer l’intérieur de la voiture derrière les vitres pare-balles, je préfère jouer avec le reflet pour un portrait du couple superposé avec la façade gothique de l’hôtel de ville :
Enfin, je capte cette image avec le pouce, en signe de remerciement, de mon collègue photographe qui a négocié la photo de groupe avec Elio !
Bref, vous l’aurez compris, ce reportage est sans doute le plus court de toute mon année 2014 mais également le plus intense ! Il m’a aussi offert une visibilité énorme sur les réseaux sociaux et je remercie toutes les personnes impliquées dans le choix des photographes.
Message au Palais Royal : Philippe et Mathilde viennent le 24/01/15 à Mons, j'aimerais pouvoir leur offrir le même type d'images. Ne m'oubliez pas :-)
« Il n’est pas un montois qui n’ait jamais croisé ou entendu parler du
photographe Jacky Collinet. Mais combien ont essayé de connaître l’homme qui se cache derrière cette dégaine si particulière ? C’est ce que
Stefan Thibeau et Kevin Stel ont tenté de faire à travers ce
documentaire. Un portrait simple, sincère et humain à l’image de ce
personnage hors norme. »
J’ajoute que, pour moi, Jacky fait partie des meubles quand je dois prester sur un événement public à Mons. Quand j’arrive sur un événement et que je suis à la bourre, que je n’ai pas relu l’agenda, que j’ai nié la conférence de presse, je file le saluer et lui poser mon habituelle question « Jacky, il se passe quoi exactement aujourd’hui ? » et j’ai droit à un résumé complet de l’agenda !
Ce documentaire sera projeté le 26 février 2015 à 19h au Musée d’Histoire Naturelle de Mons (7 rue des Gaillers 7000 Mons) et le 1er mars 2015 à 16h à la Roulotte Théâtrale (18 rue de la Paix
7370 Dour).
J’ai rencontré Kevin lors du reportage photo de la remise des diplômes à l’UCL-Mons.
Je serai présent à l’une de ces deux projections !
Tout est dit, si tu n’aimes pas me lire, tu sais déjà le principal, terminé bonsoir !
–
En passant, je ne suis pas sponsorisé, je paie le prix plein pour mon matériel Fuji et ne reçoit rien de Fuji qu’en j’en parle en bien (même pas un merci, ceci est un appel chez compte Twitter @FujifilmBE )
Si tu veux en savoir plus, les prochaines lignes sont pour toi !
Il y a quelques mois, je vous parlais du Fuji X-M1 que j’utilisais de plus en plus en second appareil sur les mariages. J’avais découvert Fuji par Bert Stephani et quelques articles sur le net.
Depuis ce temps, j’ai été séduit par le Fuji x-T1 . On en disait beaucoup de bien sur les réseaux sociaux, Fred de K-pture avait faire le grand saut en n’utilisant que cela sur des mariage…
Après m’être surpris à utiliser le Fuji X-M1 pendant une bonne partie d’un mariage de mai, j’ai décidé d’acheter le fameux X-T1. C’était l’occasion de discussion avec mon revendeur Fuji, ce cher Laurent !
Niveau optiques, il me manquait encore un grand angle en focale fixe donc je gardais du matériel Canon mais en août, j’ai couvert le mariage de Marlène et Thomas en 100% Fuji (merci Jorge pour le prêt de matériel).
Ils étaient très contents des photos, moi aussi et mon dos également (on en reparlera plus loin dans cet article).
Je sais que d’autres sont en réflexion sur ce passage au Fuji et vais donc parler des points forts et faibles que j’ai identifiés. Il y a une foule d’articles du style sur le net, mon but n’est pas de vous faire un test objectif et neutre, il est bien là pour partager avec vous mes impressions, mon avis perso, ce que je ressens à l’utilisation de ces appareils !
Points forts
Focales fixes Les focales fixes de Fuji sont terribles et bien plus abordables que leurs équivalent en Nikon ou Canon. Le rendu des focales fixe m’a toujours fasciné et maintenant je peux en profiter sans vider mon portefeuille et avec une qualité hors pair.
Prix Un appareil pro ça coûte cher mais globalement Fuji ne l’est pas (encore ? ). En effet, vous pouvez faire le calcul en allant sur Amazon ou sur des blogs de photographes dingues de chiffres mais pour un kit complet permettant de couvrir un mariage, on est à environ 40% de l’équivalent en Canon.
Fuji est agressif en prix actuellement, mène des opérations avec des cash-backs qui sont différents dans les pays de l’UE, donc en jonglant avec cela, c’est la foire aux bonnes affaires !
Poids Un photographe ça a deux appareils sur lui ! Euuuuh oui mais deux gros Canon, ca pèse trop lourd! Là en Fuji, c’est un pur plaisir ; on est également à 40% du poids d’un équipement pro dans d’autres marques. Deux focales fixes et hop hop hop en avant ! Je n’ai plus mal à l’épaule le lendemain des mariages et me sens moins fatigué (oui je sais certains photographes vont me dire de faire de la muscu au lieu de changer de matériel : j’aime pas ça et je n’ai pas le temps).
Puis, c’est un plaisir de pouvoir embarquer du matériel de qualité quand on file en voyage pour le boulot, sans devoir prévoir un supplément bagage.
Pour les séances portaits, c’est un bonheur également. La taille de l’appareil permet de rester proche de la personne photographiée, de ne pas créer une distance due à un appareil imposant qui crée une tension dans le/la modèle.
L’appareil parfait au quotidien
C’est vraiment un top tant de qualité aussi portable !
Le style Oui , c’est subjectif et c’est le passage métro-sexuel de l’article
mais perso je trouve ça plus classe de se balader avec un appareil au style vintage, bien fini, de qualité, que de se balader avec un gros bazar de 4kg avec un zoom 70-200 trop classe qui fait genre je suis photographe !
Les mises à jour de Firmware
La philisophie de Fuji reste de proposer des mises à jour des appareils au fil du temps, permettant de mettre à disposition de nouvelles fonctionnalités, d’en améliorer certaines, etc et ça c’est top ! J’adore l’idée de ne pas acheter quelque chose de figé.
Le WiFi
Comme beaucoup le savent, j’ai une fibre un peu geek et j’adore l’immédiat. Alors quand mon appareil me permet de diffuser en live une photo de William et Kate à Mons sur les réseaux sociaux, avant tout le monde et toute la presse locale : perso j’adore !
La qualité des JPEG
Si la qualité des JPEG n’était pas au rendez-vous, la fonctionnalité précédente ne servirait à rien mais les images qui sortent de l’appareil, sans post-traitement sont souvent déjà très bonnes ! Ceci permet les diffusions live mais également de réduire le post-traitement.
Pour ma part, le post-traitement m’amuse peu, je préfère passer du temps avec mon sujet à photographier que de passer des heures sur l’ordi à systématiquement reproduire les mêmes retouches. Fuji a fait des films photo pendant des années et cela se voit ! Leurs images sont terribles 🙂
Points faibles
Absence de double slot
La panique du photographe qui ne retrouve pas les images sur sa carte… chaque vrai photographe l’a au moins connue une fois ! Je m’étais juré de ne pas passer à Fuji tant qu’ils ne proposaient pas de double slot, qui permettent de prendre en direct un back-up des images sur une seconde carte.
Après discussion avec des Fujiistes, j’ai compris que j’étais un parano. J’ai donc choisi de travailler avec deux appareils en permanence et de veiller à avoir des photos de chaque moment de la journée sur les deux boîtiers. Si nécessaire, mon client pourra, en option, me contraindre à travailler avec un appareil disposant de cette option.
Je veille à backuper mes images dès le retour des mariages, en plusieurs lieux physiques.
Ce p*t**n d’autofocus
Alors lui, même si :
– à l’utilisation on commence à le dompter
– de mise à jour en mise à jour il s’améliore
– il est super précis quand il fonctionne
Il y a toujours ce p*t**n de moment immanquable pendant lequel il te lâche et BOUM une photo toute floue.
Enfin, c’est un problème de luxe de ne pas rater une seule photo. De toute façon celui qui vous raconte qu’il ne rate jamais une photo parce qu’il a du matériel venu de la planète Mars : ma main à couper qu’il va vous servir de la m*rde sur un plateau.
Mais cher Fuji, améliore nous encore cela s’il te plait 🙂
La batterie – Même si certains disent qu’en utilisant juste le viseur numérique, et en faisant attention blablabla on arrive à faire 400 photos avec une batterie sur un XT-1. –
Je trouve que c’est un point faible. Je suis plutôt à 300 à 450 images selon les utilisations mais aussi dépendant de la durée d’utilisation évidemment et de plusieurs paramètres (WiFi ou pas, relecture des images, tri sur le boitier, etc etc). Bref, si tu achètes un Fuji, achète des batteries et assume que tu as un appareil qui bouffe de l’énergie comme une maison mal isolée.
Et pourquoi seulement maintenant ce switch?
Je n’étais pas vraiment pressé, j’attendais l’amortissement comptable de mon précédent matériel (on ne se refait pas) mais une super offre chez Fuji UK m’a permis de craquer plus tôt. En effet, à l’achat d’un X-PRO 1 , je recevais deux objectifs ( 18 et 27 mm) gratuitement ! Je vais certainement en revendre un des deux prochainement et le Fuji X-M1 (qui m’a beaucoup plu mais on ne peut pas tout garder). Donc globalement, l’opération ne me revient pas très cher et … suivre Fuji m’a souvent porté chance en photo !
I tried to receive such a deal in Belgium but… it was not possible. Special thanks to Fujifilm UK and Amazon UK. And so sorry dear @FujifilmBE but I prefer money in my pocket than in yourse.
Après réflexion et utilisation, je me rends compte que ce matériel correspond à ma vision de la photographie. A une photographie discrète, en douceur, sans confrontation brutale avec l’objectif. Pour moi, la discrétion et la qualité de ce que j’offre à mes clients est primordiale. Fuji n’est donc pas la panacée, c’est juste le matériel qui convient le mieux aujourd’hui à ma vision actuelle de la photographie. Comme le matériel photo évolue et que ma photographie évolue également, je ne promets pas de rester Fujiiste jusqu’à mon dernier clic mais je pense pouvoir m’amuser beaucoup avec mes Fuji dans les années qu viennent !
Je ne veux donc pas m’attirer les foudres des fanatiques des autres marques, je respecte évidemment tout ceux qui se retrouvent davantage dans d’autres types de matériel, qui correspondent mieux à leur travail.
Comme vous le lisez, je suis un convaincu passionné. J’espère que je ne vous ai pas lassé avec toutes ces lignes. N’hésitez pas à me poser vos questions en commentaire de cet article, à le partager sur les réseaux sociaux, à l’aimer, etc etc etc
Il y a quelques jours, j’ai reçu cet e-mail. Comme ma réponse allait sans doute en intéresser plus d’un, j’ai choisi d’y répondre sur le blog.
N’hésitez pas à me dire si ce genre d’article vous plait.
Bonjour Sébastien , je suis l’heureux propriétaire et novice d’un Fuji xm1 avec lequel j’arrive à faire de très belles photos de paysages en manuel, les bokeh je n’y arrive pas! si vous pouvez me donner quelques conseils sur les réglages que vous mettez en mode « m » , de la même façon pour des portraits …les mode préréglés visage doux , visage dans le mode plusieurs sélections; je ne les trouve pas efficaces … Quelle est donc votre ruse pour réduire à juste titre la profondeur de champ pour avoir des portraits américains avec une bonne netteté du visage sans trop de relief non plus . Merci d’avance pour ces petits conseils qui m’aideront à réussir ce type de clichés (bokeh et portrait ) N.b: au fait merci pour votre astuce du flash qui ne fonctionne pas en mode silence, je commençais à m’énerver , j’étais prêt à le retourner au Sav lol. — Benoit V
Envoyé de mon iPhone
Bonjour Benoît,
Le bokeh est cet effet de flou, qui survient hors de la profondeur de champ (la zone hors de celle sur laquelle on a fait la mise au point).
Il y a plusieurs paramètres qui peuvent l’accentuer :
– la taille du capteur : l’effet sera plus fort, à autres réglages identiques, sur un capteur plein format , là où nous avons un capteur plus petit de moitié dans les Fuji. Evidemment, pas très facile de jouer sur ce paramètre après l’achat de l’appareil 🙂
– l’ouverture de l’objectif : au plus l’ouverture est grande, au plus la profondeur de champ sera petite et donc la « zone floue » importante.
– la distance entre le sujet et l’appareil : au plus la distance entre le capteur et le sujet sera petite, au plus l’effet sera prononcé (réduction de la profondeur de champ).
– la focale : au plus la focale est importante, au plus l’effet sera marqué. Vous avez déjà sans doute remarqué qu’il était plus facile d’avoir cet effet à 50mm qu’à 16mm.
En rassemblant donc mes différents propos ci-dessus, on peut retenir que si vous souhaiter avoir l’effet de flou maximal avec votre matériel existant, il faudra : ouvrir le diaphragme à son maximum, mettre l’objectif au maximum de sa focale et réduire la distance avec le sujet et vous. Si vous avez envie de vous faire plaisir dans un objectif qui facilitera tout cela, Fuji propose un 35mm 1.4 et désormais un 56mm 1.2.
La forme du bokeh va être influencée par la forme du diaphragme (pour des raisons que l’optique géométrique peut expliquer), on retiendra qu’au plus le nombre de lamelles qui composent le diaphragme est important, au plus sa forme sera arrondie et appréciée des photographes.
A propos des portraits, je n’utilise jamais les « modes » de l’appareil puisque je tire exclusivement en RAW. La plupart du temps, je tire en mode A, justement pour pouvoir avoir là main sur la profondeur de champ. Donc les portraits, je les réalise en appliquant tout ce que je viens d’expliquer ci-dessus.
Toutes ces notions sont abordées (et beaucoup d’autres) lors de mes workshops, rejoignez ma page Facebook pour rester au courant de leur organisation.
Beau dimanche à tous !
PS : les photos de cet article ne sont pas toutes issues du X-M1 mais nous parlons de généralités en photographie, elles illustrent donc chaque point repris ci-dessus.